Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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— Oncle Gil, vous n’avez quand même pas oublié de vous assurer qu’un vaisseau était disponible ?

— Bien sûr que non ! rétorqua-t-il sèchement, mais pourquoi la tour de contrôle est-elle allumée ? Ce n’est pas normal, à cette heure.

En effet, on voyait à travers les arbres le nid d’abeilles lumineux de la tour ; cela semblait indiquer qu’une arrivée ou un départ était imminent.

— Aucun mouvement de vaisseau n’était prévu cette nuit. J’en suis certain.

Brusquement, il s’arrêta de nouveau et eut un rire hystérique.

— Et voilà ! Tout est fichu ! On peut dire que cet imbécile d’Hinrik a vraiment tout fichu par terre. Ils sont là ! Les Tyranni ! Vous ne comprenez donc pas ? Regardez ! C’est le cuirassé personnel d’Aratap !

Biron plissa les yeux pour mieux voir. Il était là, en effet, aisément reconnaissable : plus petit, plus élancé, plus félin que les autres vaisseaux.

— Le capitaine avait dit qu’un personnage important était attendu aujourd’hui, reprit Gillbret, mais je n’y avais pas prêté attention sur le moment. Nous sommes fichus. Impossible de combattre les Tyranni.

Biron prit une soudaine résolution.

— Et pourquoi pas ? Ils n’ont aucune raison de se méfier de nous, et nous sommes armés. Prenons le vaisseau d’Aratap ! Il ne pourra même pas partir à notre poursuite !

Il sortit de la pénombre des arbres. Les autres le suivirent sur le terrain brillamment illuminé. Ils n’avaient aucune raison de se cacher. Ils étaient des membres de la famille royale, escortés par un soldat.

Maintenant, leurs adversaires étaient les Tyranni.

* * *

La première fois qu’il avait visité le palais de Rhodia, Simok Aratap avait été fortement impressionné. Mais son enthousiasme n’avait pas duré longtemps. Il s’était vite aperçu que ce n’était qu’une coquille vide, une relique un peu moisie. Deux générations auparavant, le Parlement de Rhodia s’y réunissait, et il abritait une administration qui régentait une douzaine de mondes.

Le Parlement existait toujours, d’ailleurs : le Khan n’intervenait jamais dans la politique locale des planètes assujetties. Mais il ne se réunissait plus qu’une fois par an, purement pour la forme, d’ailleurs. En théorie, le Conseil Exécutif était en session permanente, mais il n’était plus composé que d’une douzaine d’hommes qui restaient sur leurs terres neuf semaines sur dix. Les divers services administratifs fonctionnaient toujours, car il était impossible de gouverner sans eux, que l’autorité fût détenue par le Directeur ou par le Khan, mais ils étaient éparpillés sur toute la planète, sans liens réels avec le Palais, et surveillés de près par les Tyranni.

Le Palais demeurait donc une majestueuse structure de pierre et de métal, rien de plus. Il abritait la famille directoriale, du personnel de service en quantité tout juste suffisante, et un corps de garde d’une efficacité douteuse.

Aratap se sentait mal à l’aise dans cette coquille vide. Tout allait mal. Il était tard, il avait sommeil, et il aurait aimé pouvoir retirer ses lentilles de contact, car ses yeux lui faisaient mal.

Par-dessus tout, il était déçu. Il se trouvait toujours face à des faits isolés, sans aucun lien logique. Son aide militaire écoutait Hinrik avec une gravité impassible. Aratap, lui, ne prêtait guère attention à ce qu’il disait.

— Le fils de Widemos ? Vraiment ? disait-il sans même se donner la peine de feindre un intérêt qu’il n’éprouvait pas. Et vous l’avez arrêté ? Vous avez bien fait !

Cela l’ennuyait profondément car il ne parvenait pas à trouver de fil directeur.

Widemos était un traître, et il avait été exécuté ; le fils de Widemos avait tout fait pour rencontrer le directeur de Rhodia – en secret, d’abord, puis quand cela avait échoué, ouvertement, en risquant le tout pour le tout ; il fallait que ce fût bien important pour lui.

Ce début semblait d’une logique prometteuse, mais ne voilà-t-il pas que Hinrik leur livrait le jeune homme avec une hâte indécente ? Il était tellement pressé d’en finir qu’il ne pouvait même pas attendre le matin. Cela ne cadrait pas du tout ; ou alors, il ignorait encore trop de choses.

Il remarqua que le directeur commençait à se répéter ; il lui faisait pitié, parfois. Hinrik était devenu un tel pleutre que même les Tyranni finissaient par en être agacés. Et pourtant, c’était le seul moyen. Seule la peur pouvait assurer une obéissance absolue.

Widemos, lui, n’avait pas connu la peur. Et, bien que le maintien des Tyranni au pouvoir fût tout à son avantage, il s’était rebellé. Mais Hinrik avait peur, et cela changeait tout.

Et, ayant peur, il quêtait l’approbation de ses interlocuteurs et devenait de plus en plus incohérent. Aratap, savait que le commandant ne ferait rien pour le rassurer ; c’était un homme entièrement dénué d’imagination. Aratap en venait à regretter de ne pas être comme lui. La politique était une sale besogne.

Il se décida à intervenir, en essayant de mettre une certaine chaleur dans sa voix.

— Très juste. La rapidité de votre décision et votre zèle au service du Khan sont hautement louables. Soyez assuré qu’il en entendra parler.

Hinrik s’épanouit, visiblement soulagé.

— Faites donc amener ce jeune coq ici, continua Aratap. Nous verrons bien ce qu’il a à nous dire.

Il étouffa un bâillement, n’étant nullement intéressé par ce que le « jeune coq » pourrait leur dire. Hinrik allait demander que l’on appelle le capitaine des gardes, lorsque ce dernier apparut à la porte.

— Excellence ! commença-t-il, en s’approchant sans y être invité.

Hinrik semblait se demander par quel miracle son intention de faire appeler avait pu si rapidement être suivie d’effet.

— Oui ? demanda-t-il d’une voix incertaine. Que désirez-vous, capitaine ?

— Excellence, le prisonnier s’est évadé.

Aratap sentit un léger regain d’intérêt.

— Les détails, capitaine, ordonna-t-il en se redressant dans son fauteuil.

Le capitaine leur fit un récit succinct de la situation.

— Excellence, dit-il pour conclure, je vous demande l’autorisation de proclamer l’alerte générale. Ils ne peuvent pas être allés loin.

— Absolument, balbutia Hinrik. Mais oui, très bien… Une alerte générale ! Parfait ! Dépêchez-vous ! Commissaire, je ne comprends pas ce qui a pu se passer, Capitaine, mobilisez tous les hommes disponibles. Commissaire, je ferai effectuer une enquête, je vous le garantis. Si nécessaire, tous les hommes de la garde seront brisés. Brisés ! Brisés ! répéta-t-il d’une voix presque hystérique.

Mais le capitaine ne faisait pas mine de partir. Il avait visiblement quelque chose à ajouter.

— Qu’attendez-vous ? lui demanda Aratap.

— Puis-je parler à Votre Excellence en privé ? demanda-t-il soudain.

Hinrik jeta un regard effrayé sur l’imperturbable commissaire.

— Voyons, capitaine, dit-il sur un ton qui se voulait indigné, nous n’avons rien à cacher aux soldats du Khan, nos amis, nos…

— Dites ce que vous avez à dire, intervint Aratap d’une voix douce.

Le capitaine claqua des talons.

— Puisque l’on m’ordonne de parler, Excellence, j’ai le regret de vous informer que Son Altesse Artémisia et monseigneur Gillbret ont accompagné le prisonnier dans sa fuite.

— Il a osé les enlever ? dit Hinrik en se levant. Et la garde a laissé faire !

— Ils n’ont pas été enlevés, Excellence. Ils l’ont accompagné volontairement.

— Comment le savez-vous ? demanda Aratap, ravi, et soudain pleinement éveillé.

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