Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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Puis, il appela le capitaine de la garde. Il ne pouvait quand même pas cacher cette bagatelle, deux gardes assommés et un prisonnier qui avait pris le large.

Le capitaine ne prit pas du tout l’incident à la légère. Il fit transporter les deux gardes à l’infirmerie, puis fit face à Gillbret.

— Votre message n’était pas très clair, monseigneur. Que s’est-il passé exactement ?

— Rien de plus que ce que vous avez vu. Ils sont venus arrêter le jeune homme, qui a résisté. Et il a pris la fuite. Qui sait où il peut être en ce moment !

— C’est sans grande importance, dit le capitaine. Le Palais accueille cette nuit un grand personnage, et il est bien gardé en dépit de l’heure tardive. Il ne peut en sortir, et nous n’avons qu’à ratisser l’intérieur pour le trouver. Mais comment a-t-il pu s’échapper ? Mes hommes étaient armés, et il ne l’était pas.

— Il s’est battu comme un tigre. Caché derrière ce fauteuil, j’ai…

— Je suis étonné, monseigneur, que vous n’ayez pas jugé bon d’aider mes hommes contre ce traître.

Gillbret prit un air méprisant.

— Quelle idée amusante, capitaine Si vos hommes, qui étaient deux et de plus armés, avaient besoin de mon aide, il serait temps que vous en recrutiez d’autres, ne trouvez-vous pas ?

— Fort bien ! Nous allons fouiller le Palais, et quand nous aurons trouvé ce jeune homme, nous verrons s’il est capable de répéter cet exploit.

— Je vous accompagne, capitaine.

Ce fut au tour du capitaine de hausser les sourcils.

— Je ne vous le conseillerais pas, monseigneur. Cela risque d’être dangereux.

C’était le genre de remarque que l’on ne fait pas à un Hinriade. Mais Gillbret laissa passer, et sourit de tout son visage émacié.

— Je le sais, dit-il, mais parfois, je trouve même le danger amusant.

Pendant que le capitaine allait rassembler ses gardes, Gillbret, resté seul, appela Artémisia.

* * *

En entendant sonner, Biron et Artémisia s’étaient figés sur place. On sonna de nouveau, puis l’on frappa légèrement et la voix de Gillbret se fit entendre :

— Laissez-moi essayer, capitaine. (Puis, plus fort :) Artémisia ?

Poussant un soupir de soulagement, Biron s’avança vers la porte, mais la jeune fille lui mit la main sur la bouche.

Elle cria :

— Un instant, oncle Gil !

Puis elle fit signe à Biron d’aller vers le mur. Biron ne put que regarder le mur d’un air stupide. Avec une grimace d’exaspération, Artémisia passa devant lui. Dès qu’elle eut posé la main sur la cloison, une portion de cette dernière s’escamota, révélant un cabinet de toilette. Elle lui fit signe d’y entrer, tout en ôtant l’agrafe qui ornait son épaule droite. Cela libéra, rompit le minuscule champ de force qui maintenait sa robe fermée, et celle-ci tomba à ses pieds.

Biron entra dans le cabinet de toilette, et se retourna juste à temps pour voir, avant que le mur ne reprenne sa place, la robe cramoisie en boule sur le sol, et Artémisia jetant sur ses épaules une robe de chambre bordée de fourrure blanche.

Il regarda le lieu où il se trouvait. S’ils fouillaient l’appartement d’Artémisia, il serait à la merci des gardes. Il n’y avait aucune autre issue, et aucun endroit où se cacher.

Une rangée de robes était placée le long d’une paroi, devant laquelle l’air scintillait imperceptiblement. Sa main passa aisément à travers cet écran, qui était exclusivement destiné à repousser la poussière.

Il pouvait se cacher derrière les vêtements. C’était ce qu’il faisait, de toute façon. Pour arriver jusqu’ici, il avait assommé deux gardes, avec l’aide de Gillbret, mais maintenant qu’il y était, il se cachait derrière les jupes d’une femme. Oui, oui, derrière les jupes d’une femme !

Il se surprit à regretter de ne pas s’être retourné plus tôt avant que le mur ne se refermât. Elle était magnifiquement bâtie. Il avait été stupide de se montrer si déplaisant, tout à l’heure. Elle n’était pas responsable des défauts de son père.

Et maintenant, il ne pouvait qu’attendre, fixant le mur aveugle, épiant le moindre bruit, craignant que le mur ne se rouvre et que les gardes n’apparaissent, l’arme au poing. Et cette fois, il n’aurait pas de visisonor pour lui venir en aide.

Il attendit, un fouet neuronique dans chaque main.

9

— Que se passe-t-il ?

Artémisia n’avait pas besoin de feindre l’inquiétude. Derrière Gillbret, se tenait le capitaine de la garde, tandis qu’une demi-douzaine d’hommes se maintenaient discrètement à distance.

— Il est arrivé quelque chose à mon père ?

Gillbret la rassura.

— Non, non. Tout va bien. Vous dormiez ?

— Presque. Mes suivantes sont parties depuis longtemps, et je suis toute seule. Vous m’avez fait une peur bleue.

Redressant la tête, elle se tourna vers le capitaine.

— Que voulez-vous de moi, capitaine ? Dépêchez-vous, s’il vous plaît. Vous choisissez mal votre heure pour me demander audience.

Gillbret intervint avant que l’autre pût ouvrir la bouche.

— Il s’est passé une chose fort amusante, Arta. Le jeune homme – je ne me souviens plus de son nom, mais vous voyez de qui je veux parler – a pris la fuite, en terrassant deux gardes au passage. Mais nous sommes à sa hauteur, maintenant : une compagnie de gardes contre un seul fugitif. Et me voici, le traquant opiniâtrement et étonnant ce brave capitaine par mon zèle et mon courage.

Artémisia réussit à prendre une expression d’intense stupéfaction.

Le capitaine marmonna une imprécation inaudible, puis dit :

— Excusez-moi, monseigneur, mais vos explications manquent de clarté, et vous nous retardez fâcheusement. Madame, l’homme qui dit être le fils de l’ex-Rancher de Widemos a été arrêté pour haute trahison. Il a réussi à s’échapper, et se trouve quelque part dans le Palais, que nous devons fouiller pièce par pièce.

Artémisia eut un mouvement de recul.

— Y compris mes appartements ?

— Si Votre Grâce le permet.

— Ah ! mais certainement pas ! Si un étranger se trouvait chez moi, je le saurais ! Vous manquez singulièrement de respect, capitaine. Imaginer que je pourrais être en compagnie d’un homme, d’un inconnu de plus, à cette heure de la nuit me paraît tout à fait inconvenant.

Le capitaine ne put que s’incliner.

— Loin de moi une idée pareille, madame. Veuillez m’excuser de vous avoir importunée à pareille heure. Votre assurance me suffit. Mais je tenais à m’assurer que vous étiez saine et sauve. Cet homme est dangereux.

— Sûrement pas dangereux au point que vous et vos hommes ne puissent en venir à bout.

Gillbret s’interposa de nouveau.

— Allons, capitaine, venez ! Pendant que vous échangez des politesses avec ma nièce, notre homme aurait le temps de dévaliser l’arsenal. Je vous conseillerais de laisser un garde à la porte d’Artémisia, pour éviter qu’elle ne soit de nouveau dérangée dans son sommeil. A moins, chère amie (et il fit un clin d’œil à Artémisia) que vous ne préfériez vous joindre à nous ?

— Non, merci, répondit Artémisia froidement.

— C’est ça, placez un garde, prenez-en un grand, dit Gillbret. Tenez, celui-là sera parfait. Ah ! nos gardes sont vraiment bien vêtus ! N’est-ce pas, Artémisia ? On les reconnaît de loin rien qu’à leur uniforme.

— Venez, monseigneur, lui dit le capitaine avec impatience. Vous nous retardez inutilement.

Sur un ordre bref, le gaillard en question sortit des rangs, salua Artémisia puis son capitaine, et alla prendre position devant la porte. Artémisia entendit la patrouille s’éloigner d’un pas rythmé.

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