Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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— Je suis venu ici pour une affaire importante, et qui me tient à cœur. Je ne partirai pas.

— Comment ? Seriez-vous devenu idiot ? Vous savez parfaitement que vous n’accomplirez rien, ici. Pensez-vous que vous quitterez jamais ce palais vivant si vous n’êtes pas parti avant le lever du soleil ? Hinrik appellera les Tyranni et ils vous jetteront en prison. Il ne tarde tant que parce qu’il est toujours très lent à se décider. C’est mon cousin, et je le connais bien.

— Admettons, dit Biron, mais en quoi est-ce que cela vous concerne ? Pourquoi vous donnez-vous tant de mal pour moi ?

Non, il n’allait pas se laisser faire une fois de plus. Il se refusait à être une marionnette dont d’autres tirent les fils. Mais Gillbret s’était levé et lui faisait face.

— J’agis par intérêt personnel. Je veux que vous m’emmeniez avec vous. Je ne peux plus supporter la vie que je mène. Si Artémisia ou moi savions piloter, nous serions partis depuis longtemps. Il s’agit de nos vies, après tout.

Biron sentit sa résolution faiblir.

— La fille du directeur ? Qu’est-ce qu’elle a à voir dans cette affaire ?

— Je pense qu’elle est la plus désespérée de nous trois. Les femmes connaissent des affres que nous ignorons. Quel peut être l’avenir d’une fille de directeur qui est belle, attirante, et bonne à marier ? C’est de devenir belle, attirante et mariée, n’est-ce pas ? Et qui, à notre époque, pourrait être le charmant futur ? Eh bien, un vieux fonctionnaire Tyrannien lubrique et bien vu à la cour, qui a déjà enterré trois épouses et espère revigorer ses vieux os dans les bras d’une jeune vierge.

— Le directeur ne permettrait jamais une chose pareille.

— Le directeur permet tout ; personne n’attend son autorisation, d’ailleurs.

Biron pensait à Artémisia, à la dernière image qu’il avait conservée d’elle. Ses cheveux, soigneusement peignés, retombaient librement sur ses épaules, avec une unique ondulation au niveau de la nuque. Peau claire et fine, yeux noirs, lèvres rouges ! Grande, jeune, souriante ! Dans la Galaxie, un million de filles sans doute répondaient à cette description. Cela n’allait quand même pas l’influencer ! Ridicule !

Et pourtant, il dit :

— Vous avez un vaisseau prêt à partir ?

Un sourire dérida soudain les traits de Gillbret, mais avant qu’il n’eût pu dire un mot, on frappa brutalement à la porte.

On frappa de nouveau, et Gillbret dit :

— Vous feriez mieux d’aller ouvrir.

Biron ouvrit, et deux hommes en uniforme firent irruption dans la pièce. Le premier salua Gillbret avec une raideur toute militaire, puis se tourna vers Biron.

— Biron Farrill, au nom du commissaire résident de Tyrann et du directeur de Rhodia, je vous arrête.

— Sous quelle inculpation ?

— Sous l’inculpation de haute trahison.

Un instant, le visage de Gillbret prit une expression d’infinie tristesse.

Il se détourna, marmonnant entre ses dents :

— Hinrik a été rapide, pour une fois. Plus rapide que je ne le pensais. Amusant !

Puis, il redevint le vieux Gillbret, souriant et indifférent, les sourcils légèrement levés, comme s’il considérait un fait déplaisant avec une imperceptible nuance de regret.

— Si vous voulez bien me suivre, dit le premier garde, tandis que l’autre prenait son fouet neuronique à la main.

8

Biron sentit sa gorge se serrer. A main nue, il aurait pu vaincre n’importe lequel de ces gardes, et peut-être même les deux à la fois. Il le savait, et cela le démangeait. Mail ils avaient les fouets et seraient trop heureux de s’en servir à la première occasion. Intérieurement, il capitula. Il n’y avait pas d’autre solution.

Mais Gillbret dit :

— Laissez-le au moins prendre sa cape, officiers.

Surpris, Biron regarda le petit homme et, au même instant, revint sur sa capitulation. Il n’avait jamais eu de cape.

Le garde qui avait dégainé claqua respectueusement des talons, puis leva son fouet vers Biron.

— Vous avez entendu ce qu’a dit Son Excellence. Allez chercher votre cape, et en vitesse !

Biron avança aussi lentement que possible. Arrivé près de la bibliothèque, il s’accroupit, comme pour prendre sa cape derrière le fauteuil. Il fouillait l’espace vide, tendu à l’extrême, attendant que Gillbret agisse.

Pour les gardes, le visisonor n’était qu’un bizarre objet orné de quelques boutons, et ils ne s’inquiétèrent pas lorsque Gillbret se mit à les tripoter comme par jeu. Biron regarda intensément le fouet, en lui prêtant toute son attention. Rien d’autre, rien de ce qu’il pensait ou entendait (pensait voir ou entendre) ne devait pénétrer son esprit.

Combien de temps avait-il encore ?

Le garde armé dit :

— Vous l’avez enfin trouvée, cette cape ? Allez, relevez-vous !

Il fit un pas vers lui, puis s’immobilisa soudain. Ses yeux exprimaient une stupéfaction totale, puis se révulsèrent brusquement.

Ça y était ! Biron se jeta sur les jambes du garde ; il le plaqua au sol tandis que, de sa main musclée, il lui arrachait le fouet.

L’autre garde avait lui aussi dégainé, mais il était dans l’incapacité d’agir. Des deux mains, il battait l’air devant lui, comme pour éloigner des fantômes.

Gillbret éclata d’un rire aigu.

— Quelque chose vous trouble, Farrill ?

— Je ne vois rien de rien, grommela-t-il, rien que le fouet que j’ai à la main.

— Parfait ; dans ce cas, je vous conseillerai de partir. Ils ne peuvent pas vous en empêcher. Leurs esprits sont emplis de sons et d’images qui n’existent pas.

Pendant que Gillbret s’écartait lestement, Biron se releva et frappa le garde juste en dessous des côtes. L’homme se tordit de douleur, et Biron put se dégager entièrement.

— Attention ! lui cria Gillbret.

Mais il ne se retourna pas assez vite. Le deuxième garde se jeta sur lui. Que s’imaginait-il tenir entre les mains ? Il était certain en tout cas qu’il ne voyait pas Biron. Des borborygmes incohérents sortaient de sa gorge et son regard vide fixait on ne savait quelle vision d’épouvante.

Trois fois, Biron tenta de se dégager et de se servir de son arme, mais en vain. Il ne parvint pas davantage à désarmer le garde. Soudain, ce dernier se mit à parler de façon cohérente :

— Je vous aurai ! rugit-il. Je vous aurai tous !

Et il tira. Un pâle faisceau d’air ionisé, imperceptiblement phosphorescent, fusa à travers la pièce, et le bord de ce faisceau toucha le pied de Biron.

Ce fut comme s’il avait marché dans du plomb fondu, ou comme si un bloc de granit lui avait écrasé le pied, ou encore comme la morsure d’un requin. En fait, il n’y avait aucune lésion, l’arme agissait uniquement sur les terminaisons nerveuses.

Biron poussa un hurlement qui lui arracha la gorge, et s’évanouit. Il n’avait même pas conscience d’être vaincu ; il n’était plus que douleur.

Pourtant, bien qu’il ne le sût pas, le garde avait relâché sa prise. Et quelques minutes plus tard, lorsqu’il fut capable de rouvrir les yeux, et de ravaler ses larmes, il le vit, acculé au mur, luttant faiblement contre le vide et agité d’un rire spasmodique. Le premier garde, lui, était toujours étendu par terre, agité d’un imperceptible frémissement ; ses yeux épouvantés suivaient une trajectoire invisible, et un filet de bave coulait de sa bouche.

Biron parvint à se lever. En boitant, il alla vers le premier garde et l’assomma avec la crosse du fouet. Il fit de même pour l’autre, qui ne le vit même pas approcher.

Il s’assit par terre et se massa la cheville, puis se déchaussa et regarda avec surprise son pied indemne, bien qu’il ressentît toujours une terrible sensation de brûlure. En levant la tête, il aperçut Gillbret, dont il avait totalement oublié la présence.

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