Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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« Si vous voulez haïr les Tyranni, trouvez une meilleure raison. Et n’allez pas vous imaginer qu’un simple changement de gouvernement nous apportera la liberté.

Biron tapa du poing dans sa paume.

— Toute cette philosophie est bien séduisante, et suffit à consoler celui qui vit en marge des événements. Mais si c’était votre propre père qui avait été tué ?

— Votre question ne prouve que votre ignorance. Mon père était directeur avant Hinrik, et il a été tué. Oh, pas par la force brutale, mais subtilement. Ils ont brisé sa volonté, comme ils brisent celle d’Hinrik maintenant. Et à sa mort, ils n’ont pas voulu de moi comme directeur ; j’étais un peu trop fantaisiste à leur goût. Hinrik était grand, beau, et surtout, souple. Mais pas encore assez, apparemment. Ils ne cessent de le harceler ; ils veulent le transformer en une marionnette qui ne peut même plus se gratter sans leur permission. Vous l’avez vu. Son esprit se détériore de jour en jour. Il vit dans une crainte constante, c’est devenu une obsession pathologique. Mais ce n’est pas pour cela – pas pour tout cela… — que je veux libérer la Nébuleuse des Tyranni.

— Vraiment ? demande Biron. Vous avez donc inventé une raison entièrement nouvelle ?

— Disons plutôt qu’elle est entièrement vieille. Les Tyranni détruisent le droit qu’ont vingt milliards d’êtres humains de participer à l’évolution de la race. Vous avez fait des études ; vous connaissez donc le cycle économique. Lorsqu’une nouvelle planète est colonisée (il commença à compter sur ses doigts) son premier souci est de se nourrir, et nous voyons apparaître une société à dominante agricole. Ensuite, on commence à creuser le sol pour trouver des minerais et à exporter les surplus agricoles afin d’acheter des machines et des objets de luxe. Cela représente le second stade, au fur et à mesure que la population s’accroît et que les investissements étrangers augmentent, une civilisation industrielle commence à s’établir – c’est le troisième stade. Et enfin, ce monde devient entièrement mécanisé, important de la nourriture, exportant des machines, investissant ses surplus dans des mondes moins développés. Voilà le quatrième stade.

« Ces derniers mondes sont toujours les plus peuplés, les plus puissants militairement parlant – la guerre étant la fonction des machines – et ils sont généralement entourés de mondes agricoles marginaux qui leur sont assujettis.

« Mais que nous est-il arrivé ? Nous en étions au troisième stade, avec une industrie en pleine expansion. Et maintenant ? Notre croissance a été brutalement stoppée, nous avons même été contraints de revenir en arrière. Les Tyranni tiennent à contrôler notre capacité industrielle. C’est d’ailleurs pour eux un investissement à court terme, parce que nous nous appauvrissons de plus en plus. En attendant, ils prélèvent la crème.

« Ils craignent aussi que nous devenions capables de fabriquer des armes. Raison de plus pour mettre un frein au développement industriel et à la recherche scientifique. Les gens finissent par s’habituer, au point de ne même plus se rendre compte qu’il leur manque quelque chose. Témoin, votre surprise quand je vous ai dit que je risquais la mort en inventant le visisonor.

« Un jour bien sûr, nous finirons par chasser les Tyranni. C’est inévitable et juste. Personne ne conserve éternellement le pouvoir. A force de mariages consanguins, ils vont devenir mous et paresseux ; de plus, ils oublient leurs traditions. La corruption les guette. Oui, tout cela arrivera, mais cela peut durer des siècles ; l’histoire n’est pas pressée. Et, au bout de ces siècles, nous serons devenus des mondes agricoles sans héritage industriel ou scientifique digne de ce nom – tandis que nos voisins restés indépendants seront forts et évolués. Les Royaumes resteront à jamais des régions semi-coloniales. Ils ne rattraperont jamais le mouvement du progrès, et seront de simples spectateurs de l’évolution humaine.

— Ce que vous dites ne me paraît pas entièrement nouveau.

— Bien sûr, puisque vous avez été éduqué sur Terre. Cette planète occupe une place très particulière dans l’évolution sociale.

— Ah oui ?

— Enfin, voyons ! La Galaxie entière est dans un état d’expansion continuelle depuis le début des voyages interstellaires. Notre société est en perpétuelle évolution – elle n’est donc jamais mûre, jamais arrivée au but. Il est indiscutable que la société humaine n’a jamais atteint la maturité qu’une seule fois, et dans un seul lieu : sur Terre juste avant la catastrophe atomique. Il y avait là une société qui était momentanément privée de toute possibilité d’expansion géographique, et se trouvait confrontée à des problèmes tels que la surpopulation, l’épuisement des ressources naturelles, et ainsi de suite – problèmes totalement inconnus dans le reste de la Galaxie.

« Les Terriens ont donc été contraints d’étudier intensément les sciences sociales, alors que nous en ignorons presque tout, ce qui est infiniment regrettable. Cela me rappelle un détail amusant. Lorsque Hinrik était jeune, il était passionné de Primitivisme. Il avait une riche bibliothèque sur les questions terrestres – la plus riche de la Galaxie, même. Depuis qu’il est devenu directeur, il a jeté cela par-dessus bord avec tout le reste, Mais, en quelque sorte, j’en ai hérité. Cette littérature – le peu qui a échappé à la destruction – me passionne. Elle a un parfum introspectif totalement absent de notre civilisation extravertie. C’est excessivement amusant.

— Vous me soulagez, dit Biron. Cela fait si longtemps que vous êtes sérieux que je commençais à craindre que vous ayez perdu le sens de l’humour.

Gillbret haussa les épaules.

— Je me laisse aller à être moi-même, et c’est merveilleux. C’est la première fois depuis des mois que je ne joue pas un rôle. Vous ne pouvez pas savoir ce que c’est. Diviser délibérément votre personnalité, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Même quand vous êtes avec des amis, même quand vous êtes seul, de peur de vous trahir. Etre toujours un dilettante, éternellement amusé, un homme que personne ne prend au sérieux ! Etre si affecté et ridicule que tout le monde est convaincu de votre nullité. Et cela, afin de protéger votre vie – une vie qui ne vaut pratiquement plus la peine d’être vécue. Mais en dépit, ou à cause de cela, j’arrive à les battre, une fois de temps en temps.

Il leva les yeux, et sa voix se fit pressante :

— Vous savez piloter un vaisseau. Moi pas. N’est-ce pas extraordinaire ? Vous parlez de mes capacités scientifiques, et je ne suis même pas capable de piloter un petit plaisancier à monoplace. Mais vous, vous en êtes capable, et il s’ensuit que vous devez quitter Rhodia.

Malgré le ton suppliant de Gillbret, Biron demanda sèchement :

— Pourquoi ?

Le débit de Gillbret devint rapide et saccadé :

— Comme je vous l’ai dit, j’en ai parlé avec Artémisia, et voici ce dont nous sommes convenus. En sortant d’ici, allez directement dans ses appartements. Elle vous y attend. Je vous ai dessiné un plan du palais, pour que vous ne vous perdiez pas. (Il lui glissa une petite feuille de métallène dans la main.) Si quelqu’un vous arrête en chemin, dites que le directeur vous a fait appeler, et continuez à avancer. Si vous vous montrez sûr de vous, ils n’oseront pas vous importuner…

— Un moment ! s’exclama Biron.

Ça n’allait pas recommencer ! A cause de Jonti, il était venu sur Rhodia et était tombé aux mains des Tyranni. Ces derniers l’avaient envoyé de force au Palais, sans même lui laisser une chance de s’y introduire par ses propres moyens, le livrant sans défense à un pantin aux lubies imprévisibles. Cela suffisait comme ça ! A l’avenir, il comptait prendre ses décisions seul, même si ses possibilités étaient étroitement limitées. Jamais plus il ne se laisserait forcer la main, jamais !

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