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Isaac Asimov: Tyrann

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Isaac Asimov Tyrann

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor. Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti. Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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Isaac Asimov

Tyrann

1

La chambre se parlait doucement à elle-même. Cela faisait un petit bruit intermittent, à peine audible mais à nul autre pareil, et ce chuchotement signifiait : danger de mort.

Ce ne fut pas cela, pourtant, qui tira Biron Farrill d’un sommeil lourd et nullement réparateur. Il se tournait et se retournait sur l’oreiller, dans un combat futile contre le signal sonore qui provenait de la table de chevet.

Sans ouvrir les yeux, il tendit une main maladroite et établit le contact.

— Allô, marmonna-t-il.

Un son rauque et puissant sortit instantanément du récepteur, mais Biron n’eut pas le courage de baisser le volume.

— Pourrais-je parler à Biron Farrill ? disait une voix.

— C’est moi, dit Biron, la langue pâteuse. Qui est à l’appareil ?

— Pourrais-je parler à Biron Farrill ? répéta la voix, insistante.

Biron ouvrit les yeux sur une obscurité impénétrable. Simultanément, il prit conscience de deux faits désagréables : sa langue était sèche et râpeuse, et une odeur indéfinissable régnait dans la chambre.

— C’est moi, répéta-t-il. Qui m’appelle ?

Sans tenir compte de la réponse, la voix continua, de plus en plus tendue, résonnant très fort dans la nuit :

— Passez-moi Farrill ! Je voudrais parler à Biron Farrill !

Biron se souleva sur un coude et se tourna en direction du visiphone. Au jugé, il frappa la touche « image », et le minuscule écran s’anima.

— C’est moi, répéta-t-il une fois de plus.

Il reconnut sur l’écran les traits légèrement asymétriques de Sander Jonti.

— Rappelez-moi demain matin, Jonti, demain ! grogna-t-il.

Il allait mettre fin à la communication, lorsque Jonti insista de nouveau.

— Allô ? Allô ? Y a-t-il quelqu’un à l’appareil ? Je suis bien à l’Université, chambre 526 ? Allô !

Biron se rendit brusquement compte que le témoin lumineux d’émission n’était pas allumé. Etouffant un juron, il brancha le circuit, mais le témoin resta éteint. L’appareil était détraqué. Finalement Jonti abandonna, et l’écran ne fut plus qu’un petit rectangle vide.

Biron l’éteignit et s’enfouit de nouveau sous les couvertures. Il était furieux. Pour commencer, personne n’avait le droit de le réveiller au milieu de la nuit en hurlant. Il jeta un coup d’œil sur les chiffres luminescents de l’horloge murale. Il était 3 heures un quart. Encore près de quatre heures avant que les lumières ne s’allument dans l’Université.

Par ailleurs, il détestait se réveiller dans une obscurité totale. Depuis quatre ans qu’il vivait sur Terre, il ne s’était toujours pas habitué aux maisons basses, construites en épais béton armé et dépourvues de fenêtres. Cette tradition millénaire datait de l’époque où les hommes n’avaient pas encore découvert les champs de force pour se défendre contre la bombe atomique.

Mais tout cela était du passé. La guerre atomique avait ravagé la Terre, dont la majeure partie était à jamais radioactive et inutilisable. Elle n’avait plus rien à perdre, et pourtant, son architecture reflétait les peurs anciennes.

Biron se souleva de nouveau sur le coude. C’était étrange. Il attendit, retenant sa respiration. Ce n’était toujours pas le murmure menaçant de la chambre qui avait attiré son attention, mais une anomalie encore plus difficile à percevoir et certainement bien plus dangereuse.

Son épiderme ne sentait plus le léger courant d’air auquel il était habitué, signe tangible du constant renouvellement de ce dernier. Dès qu’il en prit conscience, il eut l’impression que l’atmosphère devenait lourde, oppressante. Le système de ventilation était en panne, et il ne pouvait même pas utiliser le visiphone pour le signaler !

Par acquit de conscience, il essaya de nouveau. Le rectangle de lumière laiteuse projeta une lueur nacrée sur le lit. L’appareil recevait, mais se refusait à émettre. Peu importait, d’ailleurs. Personne ne viendrait réparer la panne avant le jour.

Il se frotta les yeux en bâillant, puis chercha ses pantoufles à tâtons. Pas de ventilation, hein ? Cela expliquait sans doute cette odeur bizarre. Il huma l’air plusieurs fois de suite. En vain. L’odeur était familière, mais il ne parvenait pas à l’identifier.

Il alla jusqu’à la salle de bains et leva automatiquement la main vers l’interrupteur, bien qu’il n’eût, en fait, pas besoin de lumière pour remplir un verre au robinet. Rien ne se passa. Il essaya l’interrupteur plusieurs fois de suite, avec une irritation croissante. Est-ce que plus rien ne fonctionnait dans cette cambuse ? Après avoir bu, il se sentit un peu mieux. Il regagna la chambre et, étouffant un bâillement irrépressible, essaya l’interrupteur principal. Rien ne se passa.

Biron s’assit sur le lit, posa ses larges mains sur ses cuisses musclées, et réfléchit. En temps normal, il aurait vivement protesté auprès du personnel de service. Personne ne s’attendait à être servi dans un dortoir d’université comme dans un hôtel quatre étoiles, mais, nom de l’Espace ! on pouvait tout de même exiger un minimum d’efficacité ! Pour lui, toutefois, cela n’avait plus grande importance. Il n’attendait plus que le résultat des examens, auxquels il était d’ailleurs sûr d’être reçu. Dans trois jours, il allait définitivement prendre congé de sa chambre, de l’Université et de la Terre oui, de la Terre elle-même, en fait.

Il ferait peut-être bien de signaler la panne quand même, mais sans commentaires superflus. Il pouvait toujours aller téléphoner dans le couloir. Peut-être lui fourniraient-ils un éclairage de secours, et même un ventilateur pour qu’il puisse dormir sans cette sensation psychosomatique d’étouffement. Sinon, qu’ils aillent à l’Espace ! Plus que deux nuits…

A la lueur du visiphone inutilisable, il repéra un short, et enfila un chandail sur son torse nu. Cela suffirait bien. Il décida de rester en pantoufles. Etant donné l’épaisseur du béton qui l’entourait, il aurait pu sortir en chaussures cloutées sans crainte d’éveiller quiconque, mais il ne voyait pas l’intérêt de changer.

Arrivé à la porte, il abaissa la poignée et entendit le déclic qui libérait le battant. Mais ça ne s’ouvrit pas. Il eut beau forcer, cela ne servait à rien.

Il abandonna ses efforts. C’était par trop ridicule ! Y avait-il une panne générale de courant ? Impossible : l’horloge murale continuait à fonctionner et le visiphone recevait toujours.

Et si c’était un coup des autres étudiants ? Que leurs âmes fantasques soient bénies ! Infantile, bien sûr, mais cela arrivait parfois. Il avait lui-même pris part à quelques plaisanteries stupides du même genre. Il n’aurait pas été difficile à un de ses copains de se glisser dans sa chambre au cours de la journée. Non. La ventilation et la lumière fonctionnaient quand il était allé se coucher.

Soit, ils étaient donc venus au cours de la nuit. Le hall était une vieille structure démodée ; pas besoin d’être génial pour tripoter les circuits électriques. Ni pour coincer la porte, d’ailleurs. Sans doute se régalaient-ils d’avance en pensant à la réaction de ce brave vieux Biron lorsqu’il s’apercevrait, le matin venu, qu’il ne pouvait pas sortir de sa chambre ! Ils le laisseraient sans doute sortir vers midi, en riant comme des tordus.

— Ha, ha, ha ! fit Biron à mi-voix.

Mais il ne trouvait pas cela drôle du tout. Pour le moment, il ne pouvait que se résigner, mais il ne laisserait pas passer le coup. Il fallait trouver un moyen de renverser la situation.

En revenant vers le lit, il heurta un petit objet qui glissa sur le sol avec un bruit métallique. Il s’accroupit et chercha sous le lit, décrivant un grand arc avec sa main. Lorsqu’il l’eut trouvé, il l’approcha de la lumière du visiphone. (Là, ils avaient commis une erreur ; ils auraient carrément dû tout débrancher, au lieu de se contenter de couper l’émission.)

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