• Пожаловаться

Robert Silverberg: Le livre des crânes

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Le livre des crânes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1975, ISBN: 2-7201-0015-3, издательство: OPTA, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Robert Silverberg Le livre des crânes

Le livre des crânes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le livre des crânes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ils sont quatre : Timothy, 22 ans, riche, jouisseur, dominateur. Oliver, 21 ans beau, athlétique, bloc lisse à la faille secrète. Ned, 21 ans, homosexuel, amoral, poète à ses heures. Eli, 20 ans, juif, introverti, philologue, découvreur du . Tous partis en quête du secret de l’immortalité : celle promise par le Livre de Crânes. Au terme de cette quête, une épreuve initiatique terrible qui amènera chacun d’eux à contempler en face le rictus de son propre visage. Une épreuve au cours de laquelle deux d’entre eux doivent trouver la mort (l’un assassiné par un de ses compagnons, l’autre suicidé) et les deux autres survivre à jamais.

Robert Silverberg: другие книги автора


Кто написал Le livre des crânes? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le livre des crânes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le livre des crânes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Eli, nu et ruisselant, courut après moi.

— Laisse tomber, dis-je, je ne l’ai pas fait exprès.

Mais ce n’était pas du tout ce qu’il avait en tête. Il voulait me demander si nous avions de la place pour une cinquième personne pour le reste du voyage.

— Elle ?

Il hocha la tête. Le coup de foudre. Ça avait fait clic, ils avaient trouvé le véritable bonheur l’un dans l’autre. Maintenant, il voulait l’emmener.

— Bon sang ! explosai-je, et je ne devais pas être loin d’avoir réveillé toute la maison. Tu ne lui as pas dit que…

— Non, seulement que nous allions en Arizona.

— Et qu’est-ce que tu comptes faire quand on y sera ? L’emmener avec nous au monastère des Crânes ?

Il n’avait pas réfléchi jusque-là. Ébloui par ses appas modestes, il ne voyait pas plus loin que le bout de sa bite, notre brillant Eli. Bien sûr, c’était impossible. Si cette expédition avait été placée sous le signe de l’érotisme, j’aurais emmené Margo et Oliver aurait emmené LuAnn. Non. On restait entre hommes, à part les occasions qu’on pouvait glaner en chemin, et Eli devait obéir comme les autres à la règle. C’était sur ses instances que nous avions formé un quatuor hermétique, et maintenant c’est lui qui refusait de s’y conformer.

— Je la laisserai dans un motel à Phoenix pendant qu’on sera dans le désert, insista-t-il. Elle n’est pas obligée de savoir où on va ni pour quoi.

— Pas question !

— Et puis, pourquoi faut-il en faire tout un mystère, Timothy ?

— Ça ne va pas la tête, non ? Qui est-ce qui a tellement insisté pour qu’on fasse un putain de serment de ne jamais révéler une seule syllabe du Livre des Crânes à qui que ce…

— Tu cries trop fort, Tim. Ils vont t’entendre !

— Et après ? Qu’ils entendent ! Ça t’embêterait, hein ? que tout le monde découvre ton projet à la Fu Manchu. Et, pourtant, tu es prêt à la mettre dans le secret. Tu ne réfléchis pas, Eli.

— Peut-être que je vais renoncer à l’Arizona, dans ce cas.

J’avais envie de l’attraper par les épaules et de le secouer. Renoncer à l’Arizona ! C’est lui qui avait tout organisé. Lui qui avait recruté les trois autres types nécessaires à la réussite de l’entreprise. Lui qui avait passé des heures et des heures à nous expliquer l’importance qu’il y avait à ouvrir nos âmes à l’inexplicable, au fantastique et à l’invraisemblable. Lui qui nous avait forcés à laisser de côté tout empirisme et tout pragmatisme et à accomplir un acte de foi. Et cætera et cætera. Et voilà qu’une séduisante fille d’Israël vient écarter les jambes pour lui, et d’un seul coup il est prêt à tout laisser tomber juste pour le plaisir de visiter main dans la main les Cloîtres et le Guggenheim et autres sanctuaires de la culture citadine pendant les vacances de Pâques. Eh bien, merde ! Il nous avait attirés là-dedans, et, abstraction faite de la créance que chacun de nous jugeait bon d’accorder à son étonnant culte de l’immortalité, il n’allait pas nous laisser tomber comme ça ! Le Livre des Crânes exige que les candidats se présentent par groupes de quatre. Nous n’accepterions pas qu’il se défile, lui ai-je dit. Il est resté silencieux un long moment. Beaucoup de va-et-vient de la pomme d’Adam : signe de Grand Conflit Intérieur. L’Amour Authentique contre la Vie éternelle.

— Tu iras la voir quand on reviendra de l’Ouest, le consolai-je. À supposer que tu sois de ceux qui reviendront.

Il était embroché à l’un de ses propres dilemmes existentiels. La porte de la salle de bains s’ouvrit et Mickey passa pudiquement la tête, drapée dans un essuie-mains.

— Ta dulcinée t’attend, lui dis-je. À demain matin.

Je trouvai d’autres chiottes quelque part derrière la cuisine, et, après m’être soulagé, retournai dans l’obscurité aux côtés de Bess, qui m’accueillit par de petits soupirs, me saisit par les deux oreilles et me plaqua entre ses deux montgolfières rebondissantes. Les poitrines volumineuses, me disait mon père quand j’avais quinze ans, sont plutôt vulgaires ; un gentleman a d’autres critères pour choisir ses femmes. Oui, papa, mais elles font de chouettes oreillers. Bess et moi, nous célébrâmes une dernière fois le rite du printemps. Puis je m’endormis. À six heures du matin, Oliver, entièrement habillé, me réveilla. Ned et Eli étaient déjà levés et habillés aussi. Les filles dormaient. Nous prîmes notre petit déjeuner en silence. Café et petits pains. À sept heures, nous étions sur la route. Riverside Drive, le pont George Washington, Jersey, puis l’autoroute 80 en direction de l’ouest. Oliver conduisait.

VIII

OLIVER

N’y va pas, m’avait dit LuAnn, quoi que ce soit, n’y va pas, ne te mêle pas à ça, ça ne m’inspire pas confiance. Je ne lui avais pas dit grand-chose, à vrai dire. Juste les apparences. Un groupe de religieux en Arizona, un monastère en fait, et d’après Eli ce serait pour nous quatre une source d’enrichissement spirituel si nous leur rendions visite. Nous pourrions en retirer un profit incomparable, expliquai-je à LuAnn. Et sa réaction immédiate avait été la peur. Le syndrome de la ménagère : Si tu ne sais pas ce que c’est, ne t’approche pas. Effrayée, rétractée dans sa coquille. Elle est brave, mais trop terre à terre. Peut-être que si je lui avais parlé de l’aspect immortalité elle aurait réagi différemment. Mais, naturellement, j’avais juré de ne pas en souffler mot. Et puis, même l’immortalité aurait sans doute épouvanté LuAnn. N’y va pas, m’aurait-elle dit, c’est un piège, quelque chose d’horrible sortira de tout ça, c’est étrange, diabolique et mystérieux, et il n’est pas dans la volonté de Dieu que de telles choses existent. Chacun doit à Dieu de mourir. Beethoven est mort. Jésus est mort. Le président Eisenhower est mort. Crois-tu que tu seras dispensé de mourir, Oliver, si eux ont dû partir ? Je t’en prie, ne te mêle pas à ça.

La mort. Qu’est-ce que la pauvre LuAnn avec sa petite tête peut bien connaître de la mort ? Même ses grands-parents, elle les a encore. Pour elle, la mort est une abstraction, quelque chose qui est arrivé à Jésus et à Beethoven. Moi, je connais mieux la mort, LuAnn. Je vois sa face de crâne chaque nuit. Et je me bagarre avec elle. Je lui crache dessus. Et Eli vient me trouver pour me dire : « Je connais un endroit où tu pourras être exempté de mourir, Oliver. C’est en Arizona. Tu rends visite à la Fraternité et tu joues à leur petit jeu, et ils t’arracheront à la roue de feu. Ne suis pas les autres, ne descends pas dans la tombe, n’accepte pas la décomposition. Ils savent comment ôter l’aiguillon de la mort. » Comment laisserais-je passer une telle chance ?

La mort, LuAnn. Songe à la mort de LuAnn Chambers, jeudi prochain par exemple. Pas en 1997, mais jeudi prochain. Tu vas rendre visite à tes grands-parents dans Elm Street, tu traverses la rue et une voiture arrive sur toi après avoir dérapé comme celle de ces pauvres Portoricains d’hier soir… non, je retire ce que je viens de dire. Je ne pense pas que la Fraternité des Crânes puisse éviter une mort accidentelle, une mort violente. Quelle que soit leur méthode, elle n’est pas miraculeuse, elle ne fait que retarder le processus physique. On reprend tout depuis le début, LuAnn. Tu marches dans Elm Street pour aller rendre visite à tes grands-parents, et soudain un vaisseau éclate traîtreusement dans une de tes tempes. Hémorragie cérébrale. Pourquoi pas ? Ça arrive aussi à dix-neuf ans, je suppose. Le sang se met à bouillonner dans ton crâne, et tes jambes deviennent comme du coton et tu tombes au bord du trottoir en te tortillant comme un ver. Tu sais que quelque chose d’affreux est en train de t’arriver, mais tu n’as même pas le temps de crier, et en dix secondes, tu es morte. Tu as été enlevée à l’univers, LuAnn. Ou, plutôt, l’univers t’a été enlevé. Ne parlons pas de ce qui va arriver à ton corps maintenant, les vers dans tes entrailles, les beaux yeux bleus transformés en boue… pense simplement à tout ce que tu as perdu, tout ce que tu as laissé derrière toi. Les levers et les couchers de soleil. L’odeur d’un steak sur la braise. Le contact d’un pull en cachemire, celui de mes lèvres que tu aimes tellement sur le petit bout dur de tes seins. Tu as laissé derrière le Grand Canyon et Shakespeare, et Londres et Paris, et le champagne et ton grand mariage à l’église, et Peter Fonda et Paul McCartney, et le Mississippi, et la lune et les étoiles. Tu n’auras jamais de bébé et tu ne goûteras jamais le vrai caviar, parce que tu es morte sur le trottoir et que déjà les jus fermentent en toi. Et pourquoi laisser faire cela, LuAnn ? Pourquoi aurions-nous été mis dans un monde si magnifique pour qu’ensuite on nous enlève tout ? La volonté de Dieu ? Non, LuAnn. Dieu est amour, et Dieu ne nous aurait jamais fait une chose aussi cruelle, par conséquent il n’y a pas de Dieu, il y a seulement la mort, la Mort que nous devons rejeter. Tout le monde ne meurt pas à dix-neuf ans ? C’est vrai, LuAnn. Là j’ai un peu pipé les dés. Disons que tu vas jusqu’en 1997. Tu as ton mariage à l’église et tes bébés, tu vois Paris et aussi Tokyo, tu sables le champagne et tu goûtes au vrai caviar. Tu vas même sur la Lune passer Noël avec ton mari le riche docteur. À ce moment-là, la Mort vient et te dit : O.K., LuAnn, la balade était belle, mais elle est terminée maintenant. Hop ! tu as le cancer du col ou les ovaires qui pourrissent, un de ces trucs de femme, et ça se métastase pendant la nuit, tu pars en marmelade et tu finis à l’hôpital dans une mare de fluides puants. Est-ce que le fait d’avoir vécu une vie pleine pendant quarante ou cinquante ans te donne davantage envie de faire la valise ? Est-ce que ça ne rend pas au contraire la plaisanterie plus amère de s’apercevoir à quel point la vie peut être chouette, pour être obligé de claquer ensuite ? Tu n’as jamais songé à ces choses-là, LuAnn, mais moi si. Et je te le dis : plus longtemps tu vis, plus longtemps tu veux vivre. À moins, bien sûr, d’être malade ou anormal, ou seul au monde, et que la vie soit devenue un terrible fardeau. Mais si tu aimes la vie, tu n’en auras jamais assez.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le livre des crânes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le livre des crânes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le livre des crânes»

Обсуждение, отзывы о книге «Le livre des crânes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.