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Robert Silverberg: Le livre des crânes

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Robert Silverberg Le livre des crânes

Le livre des crânes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ils sont quatre : Timothy, 22 ans, riche, jouisseur, dominateur. Oliver, 21 ans beau, athlétique, bloc lisse à la faille secrète. Ned, 21 ans, homosexuel, amoral, poète à ses heures. Eli, 20 ans, juif, introverti, philologue, découvreur du . Tous partis en quête du secret de l’immortalité : celle promise par le Livre de Crânes. Au terme de cette quête, une épreuve initiatique terrible qui amènera chacun d’eux à contempler en face le rictus de son propre visage. Une épreuve au cours de laquelle deux d’entre eux doivent trouver la mort (l’un assassiné par un de ses compagnons, l’autre suicidé) et les deux autres survivre à jamais.

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Timothy, lui non plus, ne prend rien au sérieux, bien que sa manière de rire de l’univers soit entièrement différente de celle de Ned. Ned est un cynique conscient. Timothy s’en fout complètement. C’est une pose délibérément démoniaque chez Ned, et une question d’avoir trop d’argent de son père chez Timothy. Il ne se casse pas la tête à propos du Neuvième Mystère : pour lui, c’est de la connerie, comme tout le reste du Livre des Crânes.

Et Oliver ?

Oliver ne sait pas très bien. J’ai foi dans le Livre des Crânes, oui, parce que j’y ai foi, et donc je suppose que je dois accepter l’interprétation littérale du Neuvième Mystère. Oui, mais je me suis embarqué là-dedans pour vivre, pas pour mourir, et je n’ai jamais tellement songé à l’éventualité où c’est moi qui tomberais sur la courte paille. En supposant que le Neuvième Mystère corresponde vraiment à ce que nous croyons, qui seraient les victimes ?

Ned a déjà fait connaître qu’il lui est indifférent de vivre ou de mourir. Un soir de février qu’il était bourré, il nous a harangués pendant deux heures sur l’esthétique du suicide. Transpirant, le visage empourpré, agitant les bras en soufflant. Lénine sur une caisse à savon. De temps en temps, nous nous branchions pour saisir le sens général. D’accord, appliquons à Ned la ristourne habituelle et concluons que ses propos de mort sont aux neuf dixièmes une attitude romantique. Cela fait tout de même de lui notre candidat le mieux placé au départ volontaire. Et la victime assassinée ? Eli, naturellement. Ça ne pourrait pas être moi : je me défendrais trop, j’emmènerais au moins un des deux salauds avec moi dans la tombe, et ils le savent très bien. Ni Timothy : il est bâti comme une montagne, on ne pourrait pas le tuer avec une barre à mine. Tandis que Timothy et moi, on pourrait liquider Eli en moins de deux minutes.

Bon Dieu ! comme je déteste ce genre de spéculation !

Je n’ai pas envie de tuer qui que ce soit. Je ne veux voir mourir personne. Je veux seulement continuer moi-même à vivre, le plus longtemps possible.

Mais si ce sont les conditions ? Si le prix d’une vie est une vie ?

XI

ELI

Nous entrâmes dans Chicago au crépuscule, après avoir roulé toute la journée. Cent dix, cent vingt à l’heure pendant des heures et des heures à peine entrecoupées d’arrêts. Les quatre dernières heures, nous n’avons pas fait halte une seule fois. Oliver fonçait comme un dingue sur l’autoroute. Crampes dans les jambes. Le cul endolori. Les yeux vitreux. Le cerveau en compote. Pouvoir hypnotique de la route. Tandis que le soleil descendait sur l’horizon, la couleur semblait avoir quitté le monde. Un bleu uniforme s’installait partout : le ciel, la campagne, la chaussée. L’ensemble du spectre était attiré vers l’ultra-violet. C’était comme quand on se trouve au milieu de l’océan, incapable de distinguer ce qui est au-dessus de l’horizon de ce qui est en dessous. J’avais dormi très peu la nuit dernière. Deux heures au plus, probablement moins. Quand on ne parlait pas ou qu’on ne faisait pas l’amour, on était allongés côte à côte dans une espèce de somnolence hébétée. Ah ! Mickey ! Mickey ! J’ai encore ton odeur au bout de mes doigts. Je te respire. Trois fois entre minuit et l’aube. Comme tu as été timide au début, dans l’étroite chambre à coucher, peinture vert pâle écaillée, posters psychédéliques, John Lennon et Yoko aux joues flasques qui nous regardaient nous déshabiller, et toi qui rentrais les épaules pour essayer de me cacher tes seins et qui te glissais furtivement à l’abri des couvertures. Pourquoi ? Tu trouves que ton corps est si déficient ? D’accord, tu es maigre, tu as les coudes pointus et pas beaucoup de poitrine. Tu n’es pas Aphrodite. As-tu besoin de l’être ? Suis-je Apollon ? Au moins, tu ne t’es pas crispée dans mes bras. Je me demande si tu as joui. Je ne sais jamais dire si elles jouissent. Où sont les spasmes gémissants, hurlants, dont on parle dans les livres ? Pas mon genre de filles, je suppose. Les miennes sont trop polies pour de telles éruptions orgasmiques. J’aurais dû me faire moine. Laisser le baisage aux baiseurs et consacrer mes énergies à la recherche du profond. Je ne suis d’ailleurs probablement pas très fort en baisocratrie. Qu’Origène soit mon guide : dans un de mes moments d’exaltation, je me pratiquerai l’auto-orchidectomie et je déposerai mes couilles en offrande sur le saint autel. Pour ne plus jamais ressentir les distractions de la passion. Hélas ! non, j’aime trop ça ! Accorde-moi la chasteté, Seigneur, mais, s’il te plaît, attends encore un peu. J’ai le numéro de téléphone de Mickey. Je l’appellerai quand je serai de retour de l’Arizona. (Quand je serai de retour ! Si je suis de retour. Et à quoi ressemblerai-je alors ?) Mickey est juste la fille qu’il me faut, en fait. Je dois me fixer des objectifs sexuels modestes. Pas pour moi les blondes détonantes, pas pour moi les sportives, les contraltos sophistiquées. Pour moi les petites souris douces. La LuAnn d’Oliver me couperait d’ennui tous mes moyens au bout d’un quart d’heure, bien que j’avoue que je la supporterais au moins une fois rien que pour ses seins. Et la Margo de Timothy ? Il vaut mieux ne pas y penser. C’est Mickey qui me convient. Mickey pâle, Mickey étincelante, Mickey proche, Mickey lointaine. Douze cents kilomètres à l’est de moi, en ce moment. Je me demande ce qu’elle dit de moi à ses amies. Qu’elle me magnifie Qu’elle me romantise. J’en ai bien besoin.

Nous voilà donc à Chicago. Pourquoi Chicago ? N’est-ce pas un peu en dehors de la ligne droite qui unit Phoenix à New York ? J’en ai bien l’impression. Si c’était moi le navigateur, j’aurais tracé un itinéraire d’un coin du continent à l’autre en passant par Pittsburgh et Cincinnati, mais peut-être que les autoroutes les plus rapides ne suivent pas le chemin le plus court, et, de toute façon, c’est Timothy qui voulait venir à Chicago, apparemment pour des raisons sentimentales. Il a passé toute sa jeunesse ici. Ou, plutôt, la partie de son enfance qu’il n’a pas passée dans le domaine de son père en Pennsylvanie, il l’a passée ici dans le penthouse de sa mère au-dessus de Lake Shore Drive. Est-ce qu’il existe des épiscopaliens qui ne divorcent pas tous les seize ans ? Est-ce qu’il y en a qui n’ont pas une paire de pères et de mères au minimum ? Je vois d’ici les annonces de mariages dans les journaux du dimanche :

Miss Rowan Demarest Hemple, fille de Mrs. Charles Holt Wilmerding, de Grosse Pointe, Michigan, et de Mr. Dayton Belknap Hemple, de Bedford Hills, New York et Montego Bay, Jamaïque, a épousé cet après-midi, en la chapelle épiscopale, le docteur Forrester Chiswell Birdsall, quatrième du nom, fils de Mrs. Elliot Moulton Peck, de Bar Harbor, Maine, et de Mr. Forrester Chiswell Birdsall, troisième du nom, d’East Islip, Long Island.

Et cætera ad infinitum. Quel conclave cela doit faire, un tel mariage, avec tous ces couples multiples qui se réunissent pour célébrer, chacun étant le cousin de tout le monde, chacun marié deux ou trois fois au moins. Les noms, les triples noms, sanctifiés par le temps, les filles appelées Rowan et Choate, et Palmer, les garçons appelés Amory et McGeorge, et Harcourt. J’ai été élevé avec des Barbara, des Loïse, des Claire, des Mike, des Dick et des Sheldon. McGeorge devient Mac mais comment appelle-t-on un jeune Harcourt quand on joue aux gendarmes et aux voleurs avec lui ? Et une fille nommée Palmer ou Choate ? C’est un monde différent, ces Wasps, c’est tout un monde différent. Le divorce ! La mère (Mrs. X… Y… Z…) habite Chicago, le père (Mr. A… B… C…) habite la banlieue de Philadelphie. Mes parents, qui vont célébrer leur trentième anniversaire de mariage au mois d’août, n’ont pas cessé de se lancer à la figure pendant toute ma jeunesse : le divorce, le divorce, j’en ai assez ! Je vais m’en aller de cette maison pour ne plus jamais revenir ! L’incompatibilité bourgeoise normale. Mais divorcer vraiment ? Faire venir un avocat ? Mon père se serait fait décirconciser d’abord, ma mère serait entrée toute nue chez Gimbels. Dans chaque famille juive, il y a une tante qui a divorcé jadis, il y a longtemps, on n’en parle plus maintenant. (On l’apprend un de ces quatre matins en surprenant une conversation entre deux parentes âgées évoquant des souvenirs, le nez dans leur tasse de thé.) Mais jamais avec des enfants. Jamais vous ne trouverez ces grappes de parents qui nécessitent des présentations complexes : je vous prie de faire la connaissance de ma mère et de son mari, je vous prie de faire la connaissance de mon père et de sa femme.

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