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Robert Silverberg: Le livre des crânes

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: Le livre des crânes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1975, ISBN: 2-7201-0015-3, издательство: OPTA, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Silverberg Le livre des crânes

Le livre des crânes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ils sont quatre : Timothy, 22 ans, riche, jouisseur, dominateur. Oliver, 21 ans beau, athlétique, bloc lisse à la faille secrète. Ned, 21 ans, homosexuel, amoral, poète à ses heures. Eli, 20 ans, juif, introverti, philologue, découvreur du . Tous partis en quête du secret de l’immortalité : celle promise par le Livre de Crânes. Au terme de cette quête, une épreuve initiatique terrible qui amènera chacun d’eux à contempler en face le rictus de son propre visage. Une épreuve au cours de laquelle deux d’entre eux doivent trouver la mort (l’un assassiné par un de ses compagnons, l’autre suicidé) et les deux autres survivre à jamais.

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— Pourquoi l’Arizona ? Parce que nous sommes fous des cactus. Et il fait bon là-bas au mois de mars.

— Il fait bon également en Floride.

— Oui, mais il n’y a pas de cactus.

VII

TIMOTHY

Il m’a fallu une heure pour trouver la fille que je cherchais et tout arranger. Elle s’appelait Bess. C’était une fille de l’Oregon aux nichons opulents, et elle partageait un immense appartement dans Riverside Drive avec quatre juniors de Barnard. Trois de ses quatre copines étaient rentrées chez elles pour passer les vacances ; l’autre était assise dans un coin et se laissait baratiner par un type de vingt-cinq ans aux favoris épais, genre courtier en publicité. Parfait. J’expliquai que mes trois copains et moi on était de passage à New York avant de descendre vers l’Arizona, et qu’on espérait dégoter une turne pas trop moche.

— Ça devrait pouvoir s’arranger, me dit-elle.

Parfait ! Maintenant, il ne restait plus qu’à retrouver tout le monde. Oliver faisait sans entrain la conversation à une maigrichonne en combinaison noire, à l’œil un peu trop brillant. Peut-être une droguée aux amphétamines. Je le tirai par la manche, lui expliquai le topo et le branchai sur la copine de Bess, Judy. Une enfant du Nebraska, pas moinsse. Aussitôt, l’affaire était dans le sac et Oliver et Judy s’étaient embarqués dans une discussion sur le prix de la nourriture pour les cochons, ou quelque chose dans ce genre. Ensuite, je courus après Ned. Le petit enculé s’était racolé une nana, imaginez un peu ! Parfois, il fait des trucs comme ça, histoire de nous faire chier, je suppose. Celle-ci était une bête à concours — naseaux géants, nichons géants, une montagne de viande.

— On se tire, lui dis-je. Tu peux l’amener si tu veux.

Ensuite, je trouvai Eli. Ce devait être la Semaine nationale de l’hétérosexualité : même Eli avait une touche. Brune, maigre, juste la peau sur les os, le sourire nerveux. Elle parut sidérée en constatant que son Eli faisait équipe avec un grand shegitz comme moi.

— Il y a de la place pour tout le monde à l’auberge, lui dis-je. Amène-toi.

Il faillit m’embrasser les bottes.

Nous nous entassâmes à huit dans la bagnole — neuf, en comptant comme double la prise de Ned. C’est moi qui conduisais. Les présentations n’en finissaient pas. Judy, Mickey, Mary, Bess ; Eli, Timothy, Oliver, Ned ; Judy, Timothy ; Mickey, Ned ; Mary, Oliver ; Bess, Eli ; Mickey, Judy ; Mary, Bess ; Oliver, Judy ; Eli, Mary…

Oh ! Seigneur ! Il se mit à pleuvoir, une bruine glacée juste au-dessus du point de congélation. Au moment où nous entrions dans Central Park, une bagnole décrépite à cent mètres environ devant nous fit un dérapage soigné, partit en slalom au bord de la route et alla s’écraser contre un arbre gigantesque. La bagnole s’éventra, et au moins une douzaine de silhouettes en sortirent, courant dans toutes les directions. Je freinai en catastrophe, car certaines des victimes étaient pratiquement sur ma route. Il y avait des crânes fendus et des nuques brisées, et des gens qui se lamentaient en espagnol. J’arrêtai la voiture au bord de la route en disant à Oliver :

— Il faut aller voir si on peut faire quelque chose.

Oliver paraissait anéanti. Il a cette réaction devant la mort : écraser un écureuil le rend malade pour une semaine. Le spectacle d’une voiturée de Portoricains blessés avait de quoi mettre notre vaillant carabin dans un état semi-comateux. Il commençait à bredouiller une réponse quand Judy du Nebraska passa la tête par-dessus son épaule en s’écriant avec une réelle frénésie :

— Ne t’arrête pas, Tim ! Continue.

— Il y a des blessés, dis-je.

— Les flics vont arriver d’un instant à l’autre. Quand ils verront huit jeunes dans une bagnole, ils nous fouilleront avant même de s’occuper d’eux. Et j’en ai sur moi, Tim ! J’en ai ! On va tous se faire embarquer !

Elle était véritablement au bord de la panique. Merde ! on ne pouvait pas se permettre de bousiller une partie de nos vacances en se faisant arrêter simplement parce qu’une connasse éprouvait le besoin d’emporter sa réserve de came partout où elle allait ; aussi, je rappuyai sur la pédale et repartis en évitant soigneusement les morts et les mourants. Est-ce que les poulets auraient vraiment perdu leur temps à nous fouiller d’abord pendant que des types mouraient au bord de la route ? Je n’arrive pas à le croire, mais c’est peut-être que je suis conditionné à croire toujours que la police est de mon côté. Judy avait peut-être raison. L’hystérie est contagieuse de nos jours. Quoi qu’il en soit, nous quittâmes les lieux, et ce n’est qu’une fois arrivés à Central Park Ouest qu’Oliver déclara qu’à son avis nous n’aurions pas dû filer comme ça. La morale à retardement, lui fit remarquer Eli, est pire que l’absence de morale. Ned s’écria : « Bravo ! Qu’est-ce qu’ils sont assommants, ces deux-là ! »

Judy et Bess habitaient à hauteur de la 100 eRue, dans un énorme immeuble vétuste qui avait dû être un palais quelque part autour de 1920. Leur appartement était une suite de chambres et de corridors à hauts plafonds aux moulures tarabiscotées et au plâtre craquelé qui avait dû être refait des dizaines et des dizaines de fois au cours des siècles. Le quinzième étage ou quelque chose comme ça : vue imprenable sur la misère du New Jersey. Bess mit une pile de disques : Segovia, les Stones, Sergent Pepper, Beethoven, n’importe quoi — et alla chercher une bouteille de Ripple. Judy sortit la drogue qui avait causé sa panique dans le parc : un morceau de hasch aussi gros que mon nez.

— Tu gardes ça sur toi comme porte-bonheur ? lui demandai-je, mais il s’avéra qu’on le lui avait refilé à la Plastic Cave.

On fit circuler une pipe. Oliver, comme d’habitude, la refusa. Je crois qu’il s’imagine que les drogues de toutes les espèces ne sont bonnes qu’à polluer ses précieux fluides vitaux. La lavandière irlandaise de Ned s’abstint également — elle voulait bien être dans le coup, mais n’était pas préparée à aller jusque-là. « Allons, entendis-je Ned lui murmurer, ça t’aidera à perdre du poids. » Elle paraissait terrifiée. Sans doute s’attendait-elle à voir Jésus entrer par la fenêtre d’un moment à l’autre pour arracher son âme immortelle à son corps pantelant en état de péché. Le reste d’entre nous acheva de se mettre dans un état plaisant, et chacun se dirigea vers les différentes chambres à coucher.

Vers le milieu de la nuit, obéissant aux exigences de ma vessie, je partis à la recherche des chiottes dans un véritable labyrinthe de corridors et de portes fermées. J’en ouvris quelques-unes par erreur. Partout des tas d’humanité. Dans une des chambres, bruits passionnés, mouvement régulier et rythmé des ressorts de sommier. Pas la peine d’ouvrir celle-là : ce doit être Oliver le taureau en train de monter sa Judy pour la sixième ou septième fois de la nuit. Elle marcherait avec les jambes arquées pendant une semaine quand il en aurait fini avec elle. Dans une autre chambre, sifflets et ronflements : sacrebleu ! ça c’est la douce truie de Ned en plein sommeil. Ned était endormi par terre dans le couloir : trop c’est trop, je suppose. Enfin, je trouvai des chiottes, mais c’était occupé. Eli et Mickey étaient en train de prendre une douche ensemble. Je ne voulais pas les déranger, mais merde ! Mickey prit une gracieuse pose à la grecque, main droite sur sa toison noire, bras gauche levé en travers des plus rudimentaires breloques. On lui aurait donné quatorze ans, ou même moins.

— Excusez-moi, dis-je en battant en retraite.

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