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Robert Silverberg: Le livre des crânes

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Robert Silverberg Le livre des crânes

Le livre des crânes: краткое содержание, описание и аннотация

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Ils sont quatre : Timothy, 22 ans, riche, jouisseur, dominateur. Oliver, 21 ans beau, athlétique, bloc lisse à la faille secrète. Ned, 21 ans, homosexuel, amoral, poète à ses heures. Eli, 20 ans, juif, introverti, philologue, découvreur du . Tous partis en quête du secret de l’immortalité : celle promise par le Livre de Crânes. Au terme de cette quête, une épreuve initiatique terrible qui amènera chacun d’eux à contempler en face le rictus de son propre visage. Une épreuve au cours de laquelle deux d’entre eux doivent trouver la mort (l’un assassiné par un de ses compagnons, l’autre suicidé) et les deux autres survivre à jamais.

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Pas à cela, en fait. Mais quand il s’agit de croire à l’existence d’Égyptiens ou de Babyloniens, ou de je ne sais quels immortels exilés dans le désert ; quand il s’agit de croire qu’il suffit d’aller à eux et de leur dire les mots qu’il faut pour qu’aussitôt ils vous confèrent le privilège de l’immortalité, alors là ! Qui peut avaler ça, à part Eli ? Oliver, peut-être. Ned ? Non, pas lui. Ned ne croit à rien, pas même à lui-même. Et moi non plus. Pas de danger pour ça.

Alors. Qu’est-ce que je fous ici ?

Comme je le disais à Eli, il fait bon en Arizona à cette époque de l’année. Et puis, j’aime voyager. Et j’ai comme l’impression que l’expérience sera intéressante. Voir comment tout ça va se dérouler. Voir les copains aux prises avec leur destinée dans les mesas. À quoi bon fréquenter l’université si ce n’est pas pour avoir des expériences intéressantes et enrichir sa connaissance de la nature humaine, tout en se payant du bon temps ? Je n’y suis pas allé pour apprendre l’astronomie ou la géologie, mais pour observer d’autres êtres humains en train de faire les cons. Ça c’est de l’éducation ! Ça c’est du bon temps ! Comme m’a dit mon père le jour où j’ai quitté la maison pour la première fois, après m’avoir rappelé que je représentais la huitième génération de Winchester mâles à fréquenter cette noble institution : « Souviens-toi d’une chose, Timothy. Le seul sujet d’étude qui convienne à l’homme est l’homme. C’est Socrate qui a dit ça il y a trois mille ans, et c’est toujours aussi valable aujourd’hui. » En fait, c’est Pope qui avait dit ça au XVIII esiècle, comme je l’ai découvert en deuxième année d’anglais, mais passons. On apprend en regardant les autres, particulièrement si on a gâché sa chance de se fortifier le caractère dans l’adversité en choisissant trop bien ses arrière-arrière-arrière-grands-parents. Il devrait me voir en ce moment, le paternel, dans une voiture en compagnie d’une tante, d’un Juif et d’un garçon de ferme. Je suppose qu’il n’aurait rien à dire, d’ailleurs, du moment que je n’oublie pas que c’est moi le meilleur.

Ned est le premier à qui Eli a parlé. Je les ai vus se chuchoter des tas de choses à l’oreille. Ned riait. « Tu te fous de moi », répétait-il, et Eli devenait tout rouge. Ned et Eli sont très copains. Sans doute parce qu’ils sont tous les deux gringalets et qu’ils appartiennent à des minorités opprimées. Depuis le début, ça a été clair que si on nous groupait tous les quatre, c’était eux deux d’un côté et Oliver et moi de l’autre. Les deux intellectuels contre les deux blasés. Les deux tantouzes… Non, c’est injuste. Eli n’est pas une tantouze, malgré l’oncle Clark qui insiste toujours pour vous faire croire que tous les Juifs sont fondamentalement des pédés, qui s’ignorent ou pas. Il faut dire qu’Eli, avec sa démarche et son zézaiement, ressemble à un pédé. Plus que Ned, en fait. Est-ce que c’est pour cette raison qu’Eli court tellement les filles ? Il aurait quelque chose à cacher ? Enfin, Eli et Ned étaient en train de chuchoter et de se passer des papiers, et puis ils en ont parlé à Oliver. « Merde ! vous ne pourriez pas me mettre un peu au parfum, moi aussi ? » leur ai-je demandé. Je crois qu’ils prenaient un malin plaisir à m’exclure de leurs cachotteries, histoire de me montrer un peu ce que c’est qu’un citoyen de seconde classe. Ou peut-être qu’ils avaient peur que je ne leur rie au nez. Mais finalement, ils m’ont tout déballé. C’est Oliver qui leur servait d’ambassadeur.

— Qu’est-ce que tu fais à Pâques ? m’a-t-il demandé.

— Je ne sais pas. Les Bermudes, peut-être. Ou la Floride. Ou Nassau. — En fait, je n’y avais pas encore tellement réfléchi.

— L’Arizona, ça ne te tente pas ?

— Qu’est-ce qu’il y a à faire, là-bas ?

Il inspira profondément :

— Eli a examiné quelques manuscrits rares à la bibliothèque, fit-il d’un air tout drôle en évitant de croiser mon regard. Il est tombé sur un truc qui s’appelle le Livre des Crânes , un livre qui, apparemment, est resté là pendant cinquante ans sans que personne ne songe à le traduire. Eli a fait quelques recherches, et il pense…

Il pense que les Gardiens des Crânes existent encore, et qu’ils nous feront profiter de leur précieux trésor. Eli, Ned et Oliver sont d’accord pour aller là-bas et essayer de voir de quoi il retourne, et je suis invité à faire le quatrième. Pourquoi ? Pour mon argent ? Pour mon charme personnel ? En fait, c’est parce que les candidatures ne sont acceptées que par groupes de quatre, et, comme de toute façon on est tous copains de chambrée, il a paru logique que…

Et cætera et cætera. J’ai accepté. Comme ça, pour rigoler. Quand papa avait mon âge, il est allé une fois au Congo belge à la recherche de mines d’uranium. Il n’en a pas trouvé, mais il a bien rigolé. Moi aussi, j’ai le droit de courir après des chimères. Je viens avec vous, ai-je répondu. Et ça m’est sorti de la tête jusqu’au moment des examens. Ce n’est que plus tard qu’Eli me mit au courant de certaines des règles du jeu. Sur quatre candidats, deux au plus deviennent immortels, et les deux autres doivent mourir. Juste la petite touche de mélo qui manquait. Eli me regarda droit dans les yeux :

— Maintenant que tu es au courant des risques, me dit-il, tu peux te désister si tu veux.

Il m’examinait avec intensité, comme s’il cherchait une paille jaune dans le sang bleu. J’éclatai de rire :

— Une chance sur deux, ça n’est pas si mal que ça ! dis-je.

IV

NED

Quelques impressions rapides, avant que ce voyage ne nous change pour l’éternité. Car il nous changera, ça c’est sûr. Mercredi soir. Le… ? du mois de mars. Nous entrons dans New York City.

TIMOTHY. Rose et doré. Cinq centimètres de graisse enrobant des muscles épais. Imposant et massif. Il aurait pu jouer arrière s’il avait voulu. Yeux bleus d’épiscopalien, toujours en train de se foutre de vous. Il vous désarme d’un sourire. Les maniérismes de l’aristocratie américaine. Cheveux coiffés en brosse, à notre époque ! Une façon de dire au monde qu’il est son propre maître. S’évertue à se donner l’air indolent et paresseux. Un gros matou, un lion endormi. Mais il faut se méfier du lion qui dort, il est plus vite sur ses pattes que ses victimes n’ont tendance, généralement, à le croire.

ELI. Noir et blanc. Fluet, fragile. Deux centimètres de plus que moi, mais petit quand même. L’œil brillant, les lèvres fines et sensuelles, le menton épais, la toison prolongée de boucles assyriennes. La peau blanche, blanche : elle n’a jamais vu le soleil. Une heure après s’être rasé, il a besoin d’un nouveau coup de rasage. Un matelas de crin sur la poitrine et sur les cuisses ; ça lui donnerait l’air viril s’il n’était pas si fluet. Il n’a pas de pot avec les filles. Je pourrais peut-être arriver à quelque chose avec lui, mais ce n’est pas mon type — trop comme moi. Impression générale de vulnérabilité. Esprit vif et habile, pas aussi brillant qu’il le croit, mais il est loin d’être bête. Le prototype de l’étudiant en civilisation médiévale.

MOI. Jaune et vert. Agile petite pédale, avec un noyau de maladresse à l’intérieur de cette agilité. Cheveux brun clair embroussaillés qui se dressent légers comme un halo. Front haut, et même chaque jour un peu plus haut. « Tu ressembles à un personnage de Fra Angelico », m’ont dit deux filles différentes la même semaine. Sans doute suivent-elles le même cours d’expression artistique. Il est vrai que j’ai un peu l’air d’un clergyman. C’est en tout cas ce que disait toujours ma mère, qui me voyait en aimable monsignor réconfortant les cœurs brisés. Désolé, maman, mais le pape ne veut pas de nous. Les filles, oui. Intuitivement, elles savent que je suis pédé et elles s’offrent quand même — par défi, je suppose. Dommage. Quel gaspillage. Je suis un honnête poète, et un médiocre auteur de nouvelles. Si j’avais assez de couilles pour ça, j’essaierais un roman. Je crois que je mourrai jeune. Je sens sur moi les exigences du romantisme. Pour être conséquent avec mon personnage, je dois constamment contempler le suicide.

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