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Robert Silverberg: Le livre des crânes

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Robert Silverberg Le livre des crânes

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Ils sont quatre : Timothy, 22 ans, riche, jouisseur, dominateur. Oliver, 21 ans beau, athlétique, bloc lisse à la faille secrète. Ned, 21 ans, homosexuel, amoral, poète à ses heures. Eli, 20 ans, juif, introverti, philologue, découvreur du . Tous partis en quête du secret de l’immortalité : celle promise par le Livre de Crânes. Au terme de cette quête, une épreuve initiatique terrible qui amènera chacun d’eux à contempler en face le rictus de son propre visage. Une épreuve au cours de laquelle deux d’entre eux doivent trouver la mort (l’un assassiné par un de ses compagnons, l’autre suicidé) et les deux autres survivre à jamais.

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OLIVER. Rose et doré, comme Timothy, mais quelle différence, autrement ! Timothy est brutal et solide comme un pilier. Oliver est une colonne fuselée. Physique improbable d’un jeune premier : un mètre quatre-vingts, épaules larges, hanches minces. Proportions parfaites. Fort et silencieux. Il sait qu’il est beau, mais il s’en fout. Garçon de ferme originaire du Kansas. Traits ouverts et sans ruse. Cheveux longs et si blonds qu’ils paraissent presque blancs. Vu de dos, il a l’air d’une fille énorme, à part les hanches qui ne correspondent pas du tout. Ses muscles ne sont pas saillants comme ceux de Timothy, ils sont longs et plats. Oliver ne trompe personne avec sa placidité de paysan. Derrière l’éclat paisible de ses yeux bleus se dissimule un esprit affamé. Il vit dans un bouillant New York de son imagination, concoctant des plans ambitieux. Et cependant une espèce de noble clarté émane de lui. Si seulement je pouvais, rien qu’une fois, me tremper dans cette lumière.

NOTRE ÂGE : Timothy, vingt-deux ans le mois dernier. Moi, vingt et un et demi. Oliver, vingt et un en janvier. Eli, vingt ans et demi.

Timothy : Verseau.

Moi : Scorpion.

Oliver : Capricorne.

Eli : Vierge.

V

OLIVER

« Je préfère conduire plutôt que me laisser conduire. J’ai tenu le volant des dix et douze heures d’affilée. À mon point de vue, je me sens plus en sécurité lorsque je conduis que quand c’est quelqu’un d’autre, parce que personne n’a tout à fait aussi intérêt à préserver ma vie que moi-même. Il y a des conducteurs qui courtisent la mort, rien que pour la sensation ou, comme dirait Ned, pour l’esthétique. C’est de la connerie. Pour moi, il n’y a rien de plus sacré au monde que la vie d’Oliver Marshall, et, chaque fois que je la risque, je préfère que ce soit moi qui tienne les rênes. Aussi, je n’ai pas l’intention de leur laisser beaucoup le volant. Jusqu’à présent, c’est moi qui ai toujours conduit, bien que la voiture appartienne à Timothy. Lui, c’est tout le contraire de moi : il préfère se laisser conduire. Je suppose que c’est encore une manifestation de sa conscience de classe. Eli, lui, ne sait pas conduire. Il ne reste donc que Ned et moi. Moi et Ned, jusqu’en Arizona, avec Timothy pour nous relayer de temps en temps. Franchement, l’idée de confier ma peau à Ned me fout le frisson. Et si je restais où je suis, le pied sur l’accélérateur, toute la nuit ? On pourrait être à Chicago demain après-midi. À Saint-Louis demain tard dans la nuit. En Arizona après-demain. On commencerait tout de suite à chercher la maison des Crânes. Je suis volontaire pour l’immortalité.

Je suis psychologiquement prêt. Je crois Eli implicitement. Bon Dieu ! si je le crois ! Je ne demande que ça, de le croire. L’avenir tout entier s’ouvre devant moi. J’irai voir les étoiles. J’irai visiter les planètes. Captain Futur du Kansas. Et ces conards qui veulent s’arrêter à New York pour faire le tour des boîtes à célibataires ! L’éternité les attend, et ils sont incapables d’aller plus loin que chez Maxwell ! J’aimerais pouvoir leur dire quels ploucs ils sont. Mais il faut que j’aie de la patience avec eux. Je ne veux pas qu’ils se foutent de moi. Je ne veux pas qu’ils croient que ces crânes me font tourner la tête. First Avenue, nous voilà !

VI

ELI

Nous sommes allés dans un endroit de la 67 eRue qui avait ouvert à Noël dernier. Un des membres de la fraternité de Timothy lui avait dit que c’était chouette, et Timothy avait insisté pour qu’on y fasse une virée. Ça s’appelait Au Rat Colleur, et c’était tout un programme. La clientèle était composée principalement de lycéens de banlieue, et il y avait environ trois fois plus de garçons que de filles. Beaucoup de boucan et d’éclats de rire lourdauds. Nous entrâmes comme une phalange, mais notre formation se brisa aussitôt passé le seuil. Timothy fonça vers le comptoir comme un bœuf musqué en rut, mais ralentit au cinquième pas en réalisant que l’ambiance ne correspondait pas exactement à ce qu’il attendait. Oliver, qui par certains côtés est le plus délicat d’entre nous, n’entra même pas ; il avait senti tout de suite que l’endroit ne lui convenait pas et s’était planté juste devant la porte à l’intérieur en attendant que nous repartions. Je m’aventurai à peu près jusqu’au milieu de la salle avant d’être heurté de plein fouet par une vague de cris discordants qui me laissèrent vibrant jusqu’au bout des nerfs. Écœuré, je battis en retraite vers la relative tranquillité du vestiaire. Ned se dirigea droit vers les toilettes. J’étais assez naïf pour croire qu’il avait simplement été pris d’une envie de pisser. Au bout d’un moment, Timothy vint vers moi, une chope de bière à la main, en disant :

— Foutons le camp d’ici ! Où est Ned ?

— Aux chiottes.

— Merde !

Il s’éloigna d’un air furieux pour aller le chercher. Quelques instants plus tard, il réapparut avec Ned, un Ned pas content du tout accompagné d’une réplique d’Oliver qui devait faire dans les un mètre quatre-vingt-quinze, seize ans au maximum, un jeune Apollon, avec des cheveux jusqu’aux épaules et un bandeau lavande. Il n’avait pas perdu de temps, Ned. Cinq secondes pour s’orienter, trente secondes pour trouver les gogues et conclure son affaire. Et Timothy qui foutait tout par terre, brisant une aventure qui se serait exquisement terminée dans quelque piaule d’East Village. Mais, naturellement, nous n’avions pas le temps de laisser Ned s’abandonner à ses caprices. Timothy lança une parole abrupte au girond, et Ned répliqua par un mot acide. L’Apollon s’éloigna en roulant des hanches, et nous nous empressâmes de mettre les voiles tous les quatre. Un peu plus haut dans la même rue, vers des lieux un peu plus accueillants. La Plastic Cave, où Timothy était allé plusieurs fois avec Oliver l’année précédente. Décor futuriste, feuilles ondulantes de plastique gris miroitant, personnel vêtu de costumes de science-fiction aux couleurs baroques, explosions périodiques de lumières stroboscopiques, et toutes les dix minutes, ou à peu près, un flot assourdissant de musique se déversant par cinquante haut-parleurs. Plus une discothèque qu’une boîte à célibataires, en fait, mais ça servait aux deux. Très fréquentée par les types de Columbia et de Barnard. Utilisée aussi par les filles de Hunter ; lycéens s’abstenir. Pour moi, c’était un environnement étranger. Je n’ai aucun sens des endroits à la mode. Je préfère m’asseoir dans une cafétéria, commander un cappuccino et discuter le coup plutôt que d’aller glander dans les bars et les discothèques. J’aime mieux Rilke que le rock, et Plotin que le plastique. « Tu sors tout droit des années 50 », m’a dit un jour Timothy. Timothy avec sa coiffure en brosse de patriote républicain.

Notre principal projet pour ce soir était de dégoter un endroit où passer la nuit, c’est-à-dire de trouver des filles disposant d’un appartement susceptible d’héberger quatre types. Timothy allait s’en charger, et, s’il ne suffisait pas à la tâche, on pourrait toujours dépêcher Oliver à la rescousse. C’était le genre de monde où ils évoluaient. Je ne me serais pas senti moins à l’aise pendant la grand-messe dans la cathédrale Saint-Patrick. Pour moi, c’était Zanzibar, et je suppose que pour Ned ça devait être Tombouctou, malgré son adaptabilité de caméléon. Frustré par Timothy dans ses instincts naturels, il choisissait maintenant d’arborer le drapeau hétéro et, avec sa perversité coutumière, avait levé la fille la plus moche du coin, une dondon à la figure pataude et aux seins étalés comme des boulets de canon sous son sweater rouge avachi. Il était en train de lui administrer son traitement de séduction à haute tension, qui probablement le faisait plutôt ressembler à un Raskolnikov homosexuel s’accrochant à celle qui devait le sauver d’une existence de sodomite tourmenté. Tandis qu’il lui susurrait des choses au creux de l’oreille, il fallait la voir minauder et passer sa langue entre ses lèvres et battre des paupières tout en tripotant le crucifix — oui, monsieur ! — le crucifix qui pendait entre ses gigantesques nénés. Une Sally McNally ayant perdu depuis peu de temps son berlingot, et Dieu sait si elle avait eu du mal à s’en débarrasser ! Et maintenant — tous les saints du paradis soient loués ! — quelqu’un essayait réellement de la lever ! Sans aucun doute, Ned lui faisait le coup du prêtre contrarié, celui du jésuite déchu avec son auréole de décadence et de romantique angoisse catholique. Est-ce qu’il irait jusqu’au bout ? Oui, sans doute. En sa qualité de poète sans cesse en quête d’expériences, il faisait de fréquentes incursions dans les bas-fonds de l’autre sexe, séduisant les déchets et les laissées-pour-compte, une manchote, une fille avec un demi-maxillaire, une cigogne deux fois plus haute que lui, etc. L’idée qu’il se faisait de l’humour noir. En fait, il baisait plus souvent que moi avec des filles, tout pédé qu’il était, bien que ses conquêtes ne fussent pas des prix de beauté. Il prétendait ne retirer aucun plaisir de l’acte, mais seulement du jeu cruel de la conquête en elle-même. « Vois-tu, disait-il, ce soir vous ne m’avez pas laissé avoir Alcibiade, par conséquent je choisis Xanthippe. »

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