Terry Pratchett - Le huitième sortilège

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?
Question capitale, car le tissu même du temps et de l’espace est sur le point de passer dans l’essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le… huitième sortilège !
La suite de l’épopée la plus démente de la Fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l’In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l’enchanteur maléfique et, naturellement, La Mort...

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Les sortilèges étaient seuls dans leur In-Octavo.

Enfin, seuls si l’on excepte le Bagage.

Ils le regardèrent, non pas avec des yeux mais avec une conscience aussi ancienne que le Disque lui-même.

« Et toi aussi, tu peux foutre le camp », dirent-ils.

* * *

«… mauvais. »

Rincevent sut que c’était lui-même qui parlait, il reconnaissait sa voix. Pendant un instant, il regarda par ses yeux d’une manière anormale, comme un espion qui observerait par des trous découpés dans un masque. Puis il fut de retour.

« Cha va, Rinchevent ? demanda Cohen. T’avais pas l’air dans ton achiette, là.

— C’est vrai, vous aviez l’air un peu pâle, renchérit Bethan. Comme si vous aviez vu la mort de près.

— Euh… oui, il y a de ça », dit-il. Il leva les doigts et les compta. Apparemment, le nombre y était.

« Euh… est-ce que j’ai bougé ? fit-il.

— Vous regardiez seulement le feu comme si vous aviez vu un fantôme », répondit Bethan.

Un gémissement se fit entendre derrière eux. Deuxfleurs se redressait sur son séant, la tête dans les mains.

Ses yeux se posèrent sur eux. Ses lèvres s’agitèrent silencieusement. « J’ai fait un rêve vraiment… étrange, dit-il. On est où ? Pourquoi je suis ici ?

— Eh ben, dit Cohen, chertains digent que le Créateur de l’univers a pris une poignée d’argile et…

— Non, je veux dire ici même, fit Deuxfleurs. C’est toi, Rincevent ?

— Oui, répondit Rincevent, au bénéfice du doute.

— Il y avait le… une horloge que… et ces gens qui…» reprit Deuxfleurs. Il secoua la tête. « Pourquoi ça sent le cheval ?

— Tu as été malade, dit Rincevent. Des hallucinations.

— Oui… ça doit être ça. » Deuxfleurs baissa les yeux sur sa poitrine. « Mais alors, pourquoi j’ai…»

Rincevent bondit sur ses pieds.

« Pardon, on est à l’étroit là-dedans, faut que j’aille prendre un peu l’air », dit-il. Il ôta la courroie de la boîte à images du cou de Deuxfleurs et fonça vers le rabat de la tente.

« Je n’avais pas remarqué ça quand il est entré », dit Bethan. Cohen haussa les épaules.

Rincevent parvint à s’éloigner de quelques pas de la yourte avant que le rochet de la boîte à images ne commence à cliqueter. Tout doucement, la boîte expulsa la dernière image qu’avait prise le diablotin.

Rincevent sauta dessus.

Ce qu’elle montrait aurait paru horrible même en plein jour. À la lumière froide des étoiles, rougie des feux du nouvel astre maléfique, c’était bien pire.

« Non, souffla Rincevent. Non, ce n’était pas comme ça, il y avait une maison, la fille et…

— Tu vois ce que tu vois, et je peins ce que moi, je vois, dit le diablotin depuis son écoutille. Ce que je vois, c’est la réalité. J’ai été formé pour ça. Je ne vois que ce qui existe vraiment. »

Une forme sombre s’approcha de Rincevent en faisant craquer la couche de neige. C’était le Bagage. Rincevent, qui d’ordinaire le détestait et s’en méfiait, eut soudain l’impression de voir la chose la plus normale et réconfortante au monde.

« Je constate que tu t’en es sorti, alors », dit Rincevent. Le Bagage agita son couvercle.

« D’accord, mais qu’est-ce que toi, tu as vu ? demanda Rincevent. Tu as regardé en arrière ? »

Le Bagage ne répondit rien. Ils restèrent un moment silencieux, comme deux guerriers qui ont fui le carnage du champ de bataille et s’accordent une pause pour reprendre leur souffle et leurs esprits.

Puis Rincevent proposa : « Viens, il y a du feu à l’intérieur. » Il avança la main pour lui flatter le couvercle. Le Bagage essaya méchamment de le mordre ; il faillit lui attraper les doigts. La vie redevenait normale.

* * *

Le lendemain, l’aube se leva, claire, éclatante et froide. Le ciel dévoila son dôme bleu appliqué sur l’étendue blanche du monde et l’effet eût été aussi propre et rafraîchissant qu’une publicité de pâte dentifrice s’il n’y avait eu le point rose à l’horizon.

« Maintenant, on la voit même quand il fait jour, dit Cohen. Ch’est quoi ? »

Il regarda fixement Rincevent qui rougit. « Pourquoi tout le monde me regarde ? fit-il. Je ne sais pas ce que c’est, peut-être une comète, ou n’importe quoi.

— On va tous mourir brûlés ? dit Bethan.

— Comment je le saurais, moi ? Je n’ai encore jamais reçu de comète sur la figure. »

Ils chevauchaient à la queue leu leu sur le champ de neige étincelant. Le Peuple du Cheval, qui semblait tenir Cohen en haute estime, leur avait donné montures et instructions pour rejoindre le fleuve Smarl, où, d’après l’octogénaire, Rincevent et Deuxfleurs trouveraient un bateau qui les emmènerait jusqu’à la mer Circulaire. Il avait décidé de les accompagner à cause de ses engelures.

Bethan avait aussitôt annoncé qu’elle allait les suivre aussi, au cas où Cohen aurait besoin de se faire frictionner quelque part.

Rincevent sentait confusément qu’une sorte d’alchimie s’opérait. D’abord, Cohen avait fait l’effort de se peigner la barbe.

« Je crois que vous lui faites grosse impression », dit-il. Cohen soupira.

« Chi j’avais vingt ans de moins… répondit-il avec une tristesse rêveuse.

— Oui ?

— J’en aurais choichante-chept.

— Quel rapport ?

— Ben… comment dire ? Quand j’étais jeune, que je me taillais un nom dans le monde, eh ben… j’aimais les femmes rouches et ardentes.

— Ah.

— Et puis j’ai pris de l’âge et ma préférenche est allée vers les blondes à l’œil polichon.

— Oh ? Oui ?

— Mais j’ai encore pris de l’âge et j’ai trouvé que les femmes brunes et pachionnées ne manquaient pas de chel. »

Il marqua un temps. Rincevent attendit.

« Et alors ? fit-il. Ensuite quoi ? Qu’est-ce que vous cherchez dans une femme maintenant ? »

Cohen tourna vers lui un œil bleu unique et chassieux.

« La pachienche, dit-il.

— Je n’arrive pas à le croire ! fit une voix derrière eux. Me voici en compagnie de Cohen le Barbare ! »

C’était Deuxfleurs. Depuis le petit matin il avait tout du singe qui a trouvé la clé de la bananeraie, dès l’instant précis où il avait découvert qu’il respirait le même air que le plus grand héros de tous les temps.

« Est-che qu’il che moquerait, des fois ? fit Cohen à Rincevent.

— Non. Il est tout le temps comme ça. »

Cohen se retourna sur sa selle. Deuxfleurs lui adressa un sourire radieux et agita fièrement la main. Cohen reprit sa position et grogna.

« Il a des jyeux, non ?

— Oui, mais ils ne marchent pas comme ceux de tout le monde. Sans blague. Je veux dire… tenez, vous voyez la yourte du Peuple du Cheval, où on était hier soir ?

— Ouais.

— Vous diriez qu’elle était sombre, crasseuse et qu’elle empestait le canasson, non ?

— Très bonne dechcripchion, d’après moi.

— Lui ne serait pas d’accord. Il dirait que c’était une magnifique tente barbare, tendue des peaux des grands animaux que chassent les guerriers aux yeux étrécis d’une tribu aux confins de la civilisation, et qu’elle sentait les résines rares et étranges pillées aux caravanes qui s’aventurent sur les steppes vierges de toute piste… et j’en passe. Je n’invente rien, ajouta-t-il.

— Ch’est un fou ?

— Un genre de fou. Mais un fou qui a beaucoup d’argent.

— Ah, alors ch’est pas jun fou. J’ai pas mal roulé ma boche ; cheux qui ont beaucoup d’argent, che chont des jekchentriques . »

Le héros se retourna une fois encore sur sa selle. Deuxfleurs racontait à Bethan comment Cohen avait vaincu d’une seule main les guerriers serpents du seigneur mage de S’belinde et volé le diamant sacré à la statue géante d’Offler le Dieu Crocodile.

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