George Martin - Le Trône de fer

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Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures ; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Pour préserver de l’ignominie les siens et la dynastie menacés se dresse alors, armé de sa seule droiture, le duc Stark de Winterfell, aussi rude que son septentrion natal. Mais en dépit du pouvoir immense que vient de lui conférer le roi, a-t-il quelque chance d’endiguer la tourmente qui se lève ?
Dans la lignée des ROIS MAUDITS et d’EXCALIBUR, LE TRÔNE DE FER plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu. L’épique et le chevaleresque côtoient sans cesse le vil et le démoniaque. La bravoure et la loyauté se heurtent à la duplicité et à la fourberie. Mais dans ce tourbillon d’aventures cruelles, ce sont finalement l’amour, la tendresse, l’indestructible force de l’amitié qui rayonnent au-dessus des ténèbres.

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Avant qu’elle ne pût rétorquer, le pont-levis s’abaissait en grinçant, et, dans un couinement de chaînes graissées, la herse se relevait. Des hommes d’armes s’avancèrent, des brandons enflammés au poing, pour leur éclairer la voie et, Brynden Tully à leur tête, les cavaliers franchirent les douves. Ainsi que l’impliquaient ses titres de surintendant du Val et de gardien des Portes-de-la-Lune, lord Nestor Royce, entouré de ses chevaliers, attendait ses hôtes dans la cour pour les accueillir. « Lady Stark », dit-il en s’inclinant pour une révérence balourde, imputable à sa seule masse et au baril de sa bedaine.

Catelyn mit pied à terre pour lui répondre avec plus de grâce. « Lord Nestor. » Elle ne le connaissait que de réputation. Cousin de Yohn le Bronzé et issu d’une branche secondaire de la maison Royce, il n’en était pas moins, à ses propres yeux, un très haut et très puissant seigneur. « Nous avons fait un voyage aussi long qu’éprouvant. Je vous saurais infiniment gré, si je puis me permettre, de nous accorder cette nuit l’hospitalité de votre toit.

— Mon toit est le vôtre, madame, répondit-il d’un ton bourru, mais ma dame votre sœur, lady Lysa, nous a mandé, depuis les Eyrié, qu’elle désirait vous voir sur-le-champ. Vos compagnons seront hébergés ici et monteront vous rejoindre dès le point du jour. »

Oncle ne fit qu’un bond de sa selle à terre. « A quoi rime cette extravagance ? » s’emporta-t-il crûment. Il n’avait jamais été homme à moucheter l’expression de son sentiment. « Une ascension de nuit, quand la lune n’est même pas pleine ? Même Lysa devrait le savoir, c’est inviter les gens à se rompre le cou !

— Les mulets connaissent le chemin, ser Brynden. » Une jeune fille de dix-sept à dix-huit ans vint se placer aux côtés de lord Nestor. D’allure vive et nerveuse, elle avait des cheveux sombres taillés court et comme au bol, portait des culottes de cheval en cuir et une légère chemise de mailles argentée. Elle adressa à Catelyn une révérence plus élégante que celle de son seigneur. « Sur ma foi, madame, il ne vous arrivera rien de fâcheux. Ce serait pour moi un honneur que de vous mener. J’ai fait cent fois la montée de nuit, et Mychel prétend que mon père devait être un chamois. »

Son petit ton effronté arracha un sourire à Catelyn. « Comment t’appelle-t-on, petite ?

— Mya Stone, madame, pour vous être agréable. »

Le désagrément fut tel, au contraire, que Catelyn éprouva la plus grande peine à conserver un masque affable. Dans le Val, Stone était un sobriquet de bâtard, tout comme Snow, dans le nord, ou Flowers, à Hautjardin ; dans chacune des Sept Couronnes, la coutume en avait façonné un pour désigner les enfants nés de pères anonymes. Sans éprouver la moindre animosité personnelle contre la jeune fille, Catelyn s’était brusquement souvenue du bâtard de Ned, là-bas, sur le Mur, avec un malaise d’autant plus pénible que le remords le disputait à l’antipathie. Et, cependant, son esprit se débattait en vain pour assembler une formule de politesse.

Par chance, lord Nestor se chargea de meubler le silence. « Si Mya se fait fort de vous conduire en toute sécurité auprès de lady Lysa, je suis tranquille. Je réponds de son adresse. Elle ne m’a jamais déçu.

— Dans ce cas, je me remets entre tes mains, Mya Stone, dit Catelyn. Je vous prierai seulement, messire, de faire étroitement veiller sur mon prisonnier.

— Et je vous prierai seulement, moi, de faire servir audit prisonnier une coupe de vin et un chapon bien croustillant avant qu’il ne meure d’inanition, stipula Tyrion. Une garce serait aussi la très bienvenue, mais je présume que c’est là vous demander trop. » Le reître Bronn s’esclaffa grassement.

Lord Nestor préféra ignorer l’impertinence. « Vous pouvez y compter, madame. » Puis, affectant de découvrir seulement l’existence du nain. « Emmenez notre sire Lannister dans sa cellule et donnez-lui à boire et à manger. »

Sur ces entrefaites, Catelyn prit congé de son oncle et de l’assistance et, pendant qu’on entraînait Tyrion, suivit la bâtarde dans le dédale du château. Sur la courtine supérieure piaffaient deux mulets, harnachés, sellés. Mya l’aida à en enfourcher un, tandis qu’un garde à manteau bleu ciel déverrouillait l’étroite porte de la poterne. Au-delà se pressait, contre la paroi noire de la montagne, une futaie drue de pins et de sapins, mais les marches étaient là, qui, profondément taillées dans la roche, escaladaient le firmament. « Il y a des gens qui trouvent l’ascension plus facile les yeux fermés, dit Mya au moment d’aborder la noirceur des bois. Quand la peur les prend, ou le vertige, ils se cramponnent trop fort aux bêtes, et elles n’aiment pas ça.

— Je suis née Tully, et j’ai épousé un Stark, riposta Catelyn. Il en faut beaucoup pour m’effaroucher. Tu comptes allumer une torche ? » Des ténèbres de poix noyaient l’escalier.

La fille grimaça. « Les torches, ça ne fait que vous aveugler. La lune et les étoiles suffisent, par une nuit claire comme celle-ci. Mychel prétend que j’ai des yeux de chouette. » Elle enfourcha son mulet et lui fit avaler la première marche. Celui de Catelyn suivit spontanément.

« Tu as déjà mentionné ce Mychel, reprit Catelyn, fort satisfaite du pas lent mais ferme de sa monture.

— C’est mon amoureux, expliqua Mya. Mychel Redfort. Il est écuyer de ser Lyn Corbray. Nous nous marierons dès qu’on l’aura fait chevalier, l’année prochaine ou celle d’après. »

Sa façon de parler rappelait incroyablement Sansa, si heureuse et candide avec ses rêves. Cela fit sourire Catelyn, mais d’un sourire teinté de tristesse. Les Redfort étaient une vieille famille du Val ; dans leurs veines coulait le sang des Premiers Hommes. Le Mychel pouvait bien être son amoureux, jamais un Redfort n’épouserait une bâtarde. Les siens lui trouveraient un parti plus séant, quelque Corbray, Waynwood ou Royce, voire, hors du Val, une fille de plus grande maison. Qu’un Mychel Redfort envisageât seulement de s’établir avec la petite était impensable, sous peine de déroger.

L’ascension se révélait plus aisée que Catelyn n’eût osé l’espérer. Comme les arbres bordaient étroitement le sentier, que leurs frondaisons bruissantes lui faisaient une voûte si drue que la lune elle-même ne la perçait pas, on avait l’impression de suivre un interminable tunnel d’encre, mais Mya Stone semblait véritablement nyctalope, et les mulets allaient d’un pied sûr et infatigable. Et l’on se hissait d’une marche à l’autre, en zigzaguant contre le flanc de la montagne au gré des méandres et des virages de l’escalier. Un épais tapis d’aiguilles sèches feutrait si bien la roche qu’à peine percevait-on le martèlement des sabots comme une rengaine des plus soyeuse. Comme amollie par le silence et par le doux tangage régulier qui la berçait sur sa selle, Catelyn ne tarda guère à lutter contre le sommeil.

Peut-être même y avait-elle un instant succombé car, soudain, lui apparut la silhouette floue d’une énorme porte bardée de fer. « Pierre », annonça Mya d’un ton guilleret tout en mettant pied à terre. Des piques de fer hérissaient le faîte de formidables remparts, et deux grosses tours rondes dominaient le tout. A l’appel de la jeune fille, un battant s’ouvrit, et le chevalier de belle prestance qui commandait la place la salua par son nom avant de leur offrir des brochettes bien chaudes de viande et d’oignon grillés. Ce que voyant, Catelyn s’aperçut brusquement qu’elle était affamée. Aussi dévora-t-elle, debout dans la cour, tandis que des palefreniers transféraient les selles à des mulets frais. Le jus brûlant lui dégoulinait le long du menton et dégouttait sur son manteau, mais son ventre criait trop famine pour qu’elle eût cure des apparences.

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