Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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« Ô rois, dit-il, je n’ai jamais existé que pour servir. »

Suivit une longue pause, extrêmement gênante.

« On va détruire les pyramides, intervint Far-re-ptah en se frayant un chemin jusqu’au premier rang.

— Vous allez détruire le Royaume, répliqua Dios. Je ne peux pas le permettre.

— Vous ne pouvez pas le permettre ?

— Non. Que serons-nous sans les pyramides ?

— En ce qui nous concerne, nous autres, les morts, dit Far-re-ptah, on sera libres.

— Mais le Royaume ne sera plus qu’un petit pays parmi les autres, fit Dios, et les ancêtres horrifiés virent des larmes dans ses yeux. Tout ce qui nous tient à cœur, vous allez l’envoyer dériver dans le temps. L’incertitude. Rien pour le guider. Le changement.

— Alors il peut tenter le coup, décida Teppicymon. Écarte-toi, Dios. »

Dios brandit son bourdon. Les serpents se déroulèrent et sifflèrent en direction du roi.

« Ne bougez pas », dit le grand prêtre.

Un éclair sombre crépita parmi les ancêtres. Dios regarda le bourdon d’un air étonné ; il n’avait encore jamais fait ça. Mais sept millénaires de prêtres avaient cru au fond d’eux-mêmes que le bourdon de Dios pouvait régenter ce monde-ci et l’autre.

Dans le brusque silence qui s’ensuivit, on entendit le léger tintement, très haut, d’un couteau qu’on coinçait entre deux plaques de marbre noir.

* * *

La pyramide palpitait sous Teppic, et le marbre était aussi glissant que de la glace. La pente ne l’aidait pas autant qu’il l’avait cru.

Le truc, se dit-il, c’est de ne pas regarder en l’air ni en bas, mais droit devant, dans le marbre, de diviser la hauteur invraisemblable en autant d’étapes faciles à franchir. Tout comme le temps. C’est comme ça qu’on survit à l’infini, on l’élimine en le fractionnant en petits bouts.

Il eut conscience de cris sous lui et jeta un bref coup d’œil par-dessus son épaule. Il avait à peine gravi un tiers de la hauteur, mais il voyait la foule de l’autre côté du fleuve, masse grise mouchetée des taches pâles des visages levés. Plus près, l’armée blême des morts, face au petit groupe gris des prêtres mené par Dios. Il y avait de la dispute dans l’air, semblait-il.

Le soleil touchait l’horizon.

Il leva la main, localisa l’interstice suivant, trouva une prise…

* * *

Dios repéra la tête de Ptaclusp qui pointait son nez par-dessus les débris et il envoya deux prêtres le chercher. Ils le ramenèrent, suivis de IIb, son frère soigneusement plié sous le bras.

« Qu’est-ce qu’il fait, le gamin ? demanda Dios.

— Ô Dios, il a dit qu’il allait faire embraser la pyramide, répondit Ptaclusp.

— Comment peut-il y arriver ?

— Ô Dios, il a dit qu’il allait coiffer la pyramide avant le coucher du soleil.

— C’est possible ? » demanda Dios en se tournant vers l’architecte. IIb hésita.

« Peut-être, dit-il.

— Et qu’est-ce qui va se passer ? On va retourner dans le monde normal ?

— Ben, ça dépend si l’effet dimensionnel progresse par paliers, comme qui dirait, et se stabilise à chaque niveau, ou si, au contraire, la pyramide agit comme un morceau de caoutchouc sous tension… »

Il bafouilla avant de se taire sous l’intensité du regard de Dios.

« Je ne sais pas, avoua-t-il.

— Retourner dans le monde normal, fit Dios. Ce n’est pas notre monde. Notre monde, c’est la Vallée. Un monde d’ordre. Les hommes ont besoin d’ordre. »

Il pointa son bourdon.

« C’est mon fils ! s’écria Teppicymon. Je te défends de lui faire quoi que ce soit ! C’est le roi ! »

Les rangs des ancêtres vacillèrent, mais le charme ne fut pas rompu.

« Euh… Dios », hasarda Koomi.

Dios se retourna, les sourcils levés.

« Vous avez parlé ? dit-il.

— Euh… si c’est vraiment le roi, euh… je… enfin, on pense que vous pourriez peut-être le laisser faire. Hum… Vous ne trouvez pas que ce serait une bonne idée ? »

Le bourdon de Dios se cabra, et les prêtres sentirent les doigts glacés de la prudence leur geler les membres.

« J’ai donné ma vie pour le Royaume, déclara le grand prêtre. Je l’ai donnée et redonnée. Tout ce qui existe, c’est moi qui l’ai créé. Je ne peux pas laisser tomber maintenant. »

C’est alors qu’il vit les dieux.

* * *

Teppic se hissa encore de cinquante centimètres puis descendit doucement la main pour dégager un couteau du marbre. Ça ne marcherait pas. L’escalade au couteau ne convenait que pour des passages courts et délicats ; de toute façon elle était mal vue car elle laissait supposer qu’on s’était trompé de route. Elle ne convenait pas pour ce type d’exercice, à moins d’avoir des couteaux en nombre illimité.

Il jeta un nouveau coup d’œil par-dessus son épaule tandis que des ombres hachurées dansaient sur le flanc de la pyramide.

Surgissant du coucher du soleil où ils s’étaient livrés à leurs éternelles chamailleries, les dieux refaisaient surface.

Ils traversaient de leur démarche chancelante les champs et les massifs de roseaux et se dirigeaient droit sur la pyramide. Tout stupides qu’ils étaient, ils comprenaient de quoi il retournait. Peut-être même qu’ils comprenaient ce que tentait Teppic. Difficile d’être sûr, avec leurs têtes de ménagerie, mais on les sentait sérieusement en rogne.

* * *

« Est-ce qu’ils vont vous obéir, Dios ? fit le roi. Est-ce que vous allez leur dire que le monde ne devrait jamais changer ? »

Dios leva les yeux vers les créatures qui pataugeaient dans le fleuve et se bousculaient. Trop de dents, trop de langues pendantes. Les éléments humains de leur anatomie muaient et disparaissaient. Un dieu de la Justice à tête de lion – Put, Dios se souvint de son nom – se servait de ses écailles comme d’un fléau pour frapper un dieu du fleuve. Chefet, le dieu à tête de chien de la Ferronnerie, grondait et attaquait ses congénères au hasard à coups de marteau ; Chefet, songea Dios, le dieu qu’il avait créé pour servir d’exemple aux hommes dans l’art du fil de fer, du filigrane et de la finesse.

Tout avait bien marché, pourtant. Il avait pris une peuplade du désert et lui avait montré tout ce qu’il se rappelait des arts de la civilisation et des secrets des pyramides. Il avait alors eu besoin des dieux.

Un seul ennui avec les dieux : dès qu’ils ont assez de fidèles pour croire en eux, ils se mettent à exister. Et ce qui se met à exister ne correspond pas au modèle initialement désiré.

Chefet, Chefet, songea Dios. L’orfèvre-bijoutier, le tisserand du métal. Maintenant il est sorti de nos têtes, et voyez comme ses ongles se transforment en griffes…

Ce n’est pas du tout comme ça que je l’ai imaginé.

« Arrête-toi, lança-t-il. Je t’ordonne de t’arrêter ! Tu vas m’obéir. C’est moi qui t’ai créé ! »

Ils ignorent aussi la gratitude.

Le roi Teppicymon sentit le pouvoir autour de lui s’affaiblir tandis que Dios consacrait toute son attention à des questions de dogme. Il vit la toute petite silhouette à mi-chemin du sommet de la pyramide, il la vit chanceler.

Les autres ancêtres la virent aussi et, comme un seul cadavre, ils n’hésitèrent plus. Dios pouvait attendre.

Ça, c’était la famille.

* * *

Teppic entendit le claquement sec du manche qui se brisait sous son pied, glissa un peu et se retrouva suspendu par une main. Il lui restait encore un couteau planté au-dessus de lui, mais… non, inutile d’y penser. Hors de portée. En tout état de cause, il se sentait les bras comme des bouts de corde mouillée. Mais s’il se laissait glisser bras et jambes écartés, il arriverait peut-être à freiner suffisamment la chute…

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