Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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Courant, grimpant, suspendu en l’air, enfonçant des pitons dans les monuments funéraires, Teppic progressait.

* * *

Les tout petits points lumineux des feux de camp au milieu des roches calcaires balisaient les positions des armées en présence. Malgré l’hostilité profonde et traditionnelle que se vouaient les deux empires, ils respectaient l’ancienne coutume : on ne fait pas la guerre de nuit, durant les moissons ni par temps de pluie. La guerre est chose importante, on la réserve pour des occasions exceptionnelles. S’y jeter tête baissée, c’est donner dans la pantalonnade.

Dans le crépuscule, des deux côtés de la ligne de démarcation, montaient des bruits de menuiserie en pleine activité.

On dit les généraux toujours disposés à refaire indéfiniment la dernière guerre. Des milliers d’années s’étaient écoulées depuis le précédent conflit entre Tsort et Ephèbe, mais les généraux ont de la mémoire et cette fois ils se tenaient prêts.

Des deux côtés, des chevaux de bois prenaient forme.

* * *

« Il est parti, dit Ptaclusp IIb qui redescendit en glissant sur le tas de décombres.

— Pas trop tôt, fit son père. Aide-moi à plier ton frère. Tu es sûr que ça ne va pas lui faire de mal ?

— Ben, si on fait attention, ça l’empêchera de se déplacer dans le temps, c’est-à-dire dans la largeur pour nous. Alors, si le temps ne passe pas pour lui, rien ne peut lui faire de mal. »

Ptaclusp songea au passé, quand la construction d’une pyramide consistait simplement à empiler des blocs les uns sur les autres et à se rappeler que plus on monte moins on en met. Aujourd’hui, il fallait qu’il plie son fils.

« Bon, fit-il sans conviction. Allons-y, alors. » Il escalada petit à petit les débris et pointa le nez au sommet du monticule à l’instant où l’avant-garde des morts tournait à l’angle de la petite pyramide la plus proche.

Sa première pensée fut : ça y est, ils viennent réclamer.

Il avait fait de son mieux. Ce n’était pas toujours facile de bâtir dans les limites d’un budget. Peut-être que les linteaux ne correspondaient pas tous aux plans, peut-être que la qualité des plâtres n’était pas toujours à la hauteur, mais…

Ils ne viennent quand même pas tous se plaindre. Pas aussi nombreux.

Ptaclusp IIb grimpa jusqu’à lui. Il resta bouche bée.

« D’où est-ce qu’ils viennent tous ? demanda-t-il.

— C’est toi l’expert. Tu vas me le dire.

— Ils sont morts ? »

Ptaclusp observa attentivement quelques-uns des marcheurs qui approchaient.

« S’ils ne sont pas morts, il y en a qui sont bien malades, répondit-il.

— Taillons-nous !

— Pour aller où ? En haut de la pyramide ? »

La Grande Pyramide, derrière eux, les dominait de toute sa hauteur, emplissait l’espace de ses pulsations. Ptaclusp la contempla.

« Qu’est-ce qui va se passer ce soir ? fit-il.

— Quoi ?

— Ben, est-ce qu’elle va refaire… son truc ? »

IIb le regarda fixement.

« Chaispas.

— Tu peux savoir ?

— Faut attendre pour ça. Je ne suis même pas sûr de ce qu’elle a déjà fait.

— Ça va nous plaire, tu crois ?

— M’étonnerait, p’pa. Oh, bon sang.

— Quoi, encore ?

— Regarde là-bas. »

Dans le sillage de Koomi, comme une queue de comète, les prêtres se dirigeaient vers les morts en marche.

* * *

Il faisait noir et chaud à l’intérieur du cheval. Il y avait aussi beaucoup de monde.

Ils attendaient, en nage.

Le jeune Téléprompteur bégaya : « Il va se passer quoi maintenant, sergent ? »

Le sergent bougea un pied timide. L’atmosphère ambiante aurait rendu une sardine claustrophobe.

« Hé bé, petit, ils vont nous découvrir, tu vois, et ils seront tellement impressionnés qu’ils vont nous tirer jusque chez eux, et après, quand il fera nuit, on sautera dehors et on se les passera au fil de l’épée. Ou on se leur passera l’épée au fil du corps. L’un ou l’autre. Et après, on pillera la ville, on brûlera les murs et on répandra du sel par terre. Tu te rappelles, mon gars, je t’ai montré, vendredi.

— Oh. »

Des gouttes tombaient d’une vingtaine de fronts. Plusieurs hommes qui voulaient écrire à leur famille déplaçaient leur style dans une cire sur le point de fondre.

« Et après, il va se passer quoi, sergent ?

— Hé bé, mon gars, après on va rentrer chez nous en héros, peuchère.

— Oh. »

Les vieux briscards fixaient sans broncher les flancs de bois. Téléprompteur remua, mal à l’aise, autre chose le travaillait encore.

« Ma m’man, elle m’a dit de revenir avec mon bouclier, ou alors dessus, sergent, fit-il.

— Bravo, mon gars. C’est comme ça qu’il faut réagir.

— Mais tout ira bien. Pas vrai, sergent ? »

Le regard du sergent se perdit dans l’obscurité fétide.

Au bout d’un moment, quelqu’un se mit à jouer de l’harmonica.

* * *

Ptaclusp détourna à demi la tête du spectacle, et une voix près de son oreille demanda : « C’est vous le constructeur de pyramides, non ? »

Une autre silhouette les avait rejoints dans leur abri, un inconnu tout de noir vêtu, tellement silencieux qu’auprès de lui un chat aurait eu l’air d’un homme-orchestre.

Ptaclusp fit oui de la tête, incapable de parler. Il avait eu assez d’émotions pour un seul jour.

« Alors, éteignez-la. Eteignez-la tout de suite. »

Ptaclusp se pencha.

« Vous êtes qui ? fit-il.

— Je m’appelle Teppic.

— Quoi, comme le roi ?

— Oui. Comme le roi. Maintenant, arrêtez-la.

— C’est une pyramide ! On ne peut pas éteindre une pyramide ! dit IIb.

— Ben, faites-la s’embraser, alors.

— On a essayé hier soir. » IIb pointa un doigt vers la pierre de faîte détruite. « Déplie Deux-za, p’pa. »

Teppic observa le frère raplapla.

« C’est une espèce d’affiche, non ? » dit-il enfin.

IIb baissa les yeux. Teppic le vit faire et l’imita : il se trouvait jusqu’aux chevilles dans des pousses vertes.

« Pardon, fit-il. Je n’arrive pas à m’en débarrasser, on dirait.

— Des fois, c’est affreux, fit frénétiquement IIb. J’en sais quelque chose, une fois j’ai eu une verrue et pas moyen de la faire partir. »

Teppic s’accroupit près de la pierre fendue.

« Ce truc, fit-il, en quoi il est important ? Je veux dire, il est recouvert de métal. Pourquoi ?

— Il faut un bout pointu pour l’embrasement, répondit IIb.

— C’est tout ? C’est de l’or, non ?

— De l’électrum. Alliage d’or et d’argent. Il faut que la pierre de faîte soit en électrum. »

Teppic décolla la feuille métallique.

« Il n’y a pas que du métal, constata-t-il avec douceur.

— Oui. C’est vrai, fit Ptaclusp. On s’est aperçus… euh… qu’une simple feuille, ça marche aussi bien.

— Vous n’auriez pas pu prendre quelque chose de moins cher ? Comme de l’acier ? »

Ptaclusp eut un ricanement méprisant. La journée n’avait pas été bonne, le bon sens n’était plus qu’un lointain souvenir, mais certains faits restaient des faits certains.

« Ça ne tiendrait pas plus d’un an ou deux. Avec la rosée et tout. La pointe y passerait. Tiendrait pas plus de deux ou trois cents embrasements. »

Teppic pencha la tête contre la pyramide. Elle était froide et elle bourdonnait. Il crut entendre, sous la pulsation, une faible tonalité qui montait.

La pyramide se dressait au-dessus de lui, imposante. IIb aurait pu lui expliquer que c’était parce que ses faces accusaient une pente à 56° exactement, et parce qu’un effet connu sous le nom de « fruit » la faisait paraître encore plus grande que nature. Il aurait aussi certainement employé des termes comme « perspective » et « hauteur virtuelle ».

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