Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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Il se tourna vers la foule. Tout le monde le regardait, dans l’expectative, convaincu qu’il saurait quoi faire.

Il reporta les yeux sur le fleuve, tendit les mains en avant, les pressa l’une contre l’autre, puis les écarta doucement.

Il y eut un bruit de succion mouillée, et les eaux du Jolh s’ouvrirent devant lui. Un soupir monta de la foule, mais son étonnement ne fut rien comparé à celui d’une dizaine de crocodiles qui se retrouvèrent à vouloir brasser trois mètres de vide.

Teppic dévala la berge et fonça sur la vase épaisse en faisant des bonds de côté pour éviter les coups de queues sauvages des sauriens qui retombaient pesamment sur le lit du fleuve.

Le Jolh le surplombait comme deux murailles kaki, si bien qu’il courait dans une ruelle humide et sombre. Ici et là il voyait des fragments d’os, des vieux boucliers, des morceaux de lances, des membrures de bateaux. Il enjambait et contournait les débris des siècles.

Devant lui, un gros mâle se propulsa distraitement hors de la muraille liquide, pédala follement dans le vide et s’écrasa dans la vase. Teppic lui courut lourdement sur le museau et continua sur sa lancée.

Dans son dos, quelques citoyens à l’esprit plus vif, à la vue des reptiles hébétés sous eux, se mirent à chercher des cailloux. Les crocodiles étaient les maîtres incontestés du fleuve depuis des temps immémoriaux, mais s’il était possible de se rattraper un peu en l’espace de quelques minutes, ça valait certainement la peine d’essayer.

Le bruit des monstres du fleuve qui entamaient leur long voyage vers le pays des sacs à main éclata derrière Teppic au moment où il gravissait en barbotant la rive opposée.

* * *

Une file d’ancêtres s’étirait à travers la chambre, le long du couloir sombre et dehors sur le sable. Un bruissement de chuchotements circulait dans les deux sens, sec comme celui du vent dans du vieux papier.

Aneth gisait sur le sable et Gern lui agitait un linge sous le nez. « C’qu’ils font ? murmura-t-il.

— Ils lisent l’inscription. Vous devriez voir ça, maître ! Celui qui lit, c’est presque…

— Oui, oui, d’accord, fit Aneth en se relevant avec peine.

— Il a plus de six mille ans ! Son petit-fils écoute ce qu’il dit, il le répète à son petit-fils à lui, qui le répète à son petit-f…

— Oui, oui, d’acc…

— « Et-Kaloteh-dit-alors-au-Premier : Que-pouvons-nous-Te-Donner, Toi-Qui-Nous-as-Montré-la-Voie », récita Teppicymon [29] Mais pas tout de suite, évidemment, parce que tout message se transforme en cours de route, que certains ancêtres n’avaient pas une élocution parfaite et que d’autres, dans l’intention de rendre service, complétaient ce qu’ils estimaient des mots manquants. Le premier message que reçut Teppicymon commençait par : « Déculottée, Edith a l’air d’un pommier. » qui se trouvait en bout de ligne. « Et-le-Premier-Parlit, et-Il-Parlit-en-ces-Termes : Bâtissez-moi-une-Pyramide, Où-je-pourrai-Reposer, et-Bâtissez-la-de-ces-Dimensions, les-Dimensions-Correctes. Et-Ainsi-Fut-il-Fait, et-le-Nom-du-Premier-était… » »

Mais il n’y eut pas de nom. Rien qu’un caquetage de voix fortes, de disputes et de jurons archaïques qui courut le long de la file d’ancêtres desséchés comme une traînée de poudre. Jusqu’à ce qu’il parvienne à Teppicymon, lequel sauta en l’air.

* * *

Le sergent éphébien, qui transpirait tranquillement à l’ombre, aperçut ce qu’il prévoyait à moitié et craignait complètement. Une colonne de poussière s’élevait à l’horizon.

Le gros de l’armée tsortienne arrivait la première.

Il se mit debout, adressa un hochement de tête professionnel à son homologue d’en face et fixa les deux poignées d’hommes sous ses ordres.

« Il me faut un messager pour porter… euh… un message à la ville », dit-il. Une forêt de mains jaillit. Le sergent soupira et désigna le jeune Téléprompteur, à qui, il le savait, manquait beaucoup sa maman.

« Cours comme le vent, fit-il. Mais je pense que ce n’est pas la peine de te le préciser, hé ? Et puis… et puis… »

Ses lèvres bougeaient silencieusement tandis que le soleil récurait les rochers du défilé étroit et brûlant et que quelques insectes bourdonnaient dans les broussailles. Son éducation n’avait pas prévu de cours sur les Dernières Paroles Célèbres.

Il leva les yeux en direction de la ville mère.

« Va dire aux Ephébiens… » commença-t-il.

Les soldats attendirent.

« Quoi ? demanda Téléprompteur au bout d’un moment. Va leur dire quoi ? »

Le sergent se détendit, on aurait dit un ballon qui se vidait.

« Va leur dire : Qu’est-ce qui vous a retenus ? » À l’horizon tout proche une autre colonne de poussière avançait.

Voilà qui était mieux. S’il devait y avoir un massacre, autant que les deux camps en profitent.

* * *

La cité des morts s’étendait devant Teppic. Après Ankh-Morpork – autant dire son inverse exact, où même la literie vivait – c’était sans doute la plus grande ville du Disque ; nulle part il n’existait de rues aussi belles, d’architecture aussi majestueuse et grandiose.

En termes de population, la nécropole devançait les autres villes du Vieux Royaume, mais ses habitants ne sortaient guère et il n’y avait rien d’ouvert le samedi soir.

Jusqu’à ce jour.

En ce jour elle grouillait de monde.

Depuis le sommet d’un obélisque rongé par le vent, Teppic regardait les armées grises et brunes, voire verdâtres, des défunts qui défilaient sous lui. Les rois avaient fait preuve d’un esprit démocratique. Après avoir vidé les pyramides, ils s’étaient intéressés par bataillons entiers aux tombes mineures, et la nécropole avait désormais ses marchands, ses nobles et même ses artisans. Mais de toute façon, on n’avait aucun moyen de les différencier.

Ils se dirigeaient comme un seul cadavre vers la Grande Pyramide. Elle se détachait tel un furoncle au-dessus des constructions plus anciennes et plus petites. Ils avaient tous l’air très en colère après quelque chose.

Teppic se laissa tomber en douceur sur le large toit plat d’un mastaba, trotta jusqu’à l’autre bout, sauta sur un sphinx ornemental voisin – non sans un instant d’inquiétude, mais celui-là avait l’air parfaitement inerte – où il n’était plus qu’à un lancer de grappin des niveaux inférieurs d’une pyramide à degrés.

La lumière rasante du soleil mauvais coucheur transperçait le paysage silencieux tandis qu’il bondissait d’un monument à l’autre, qu’il zigzaguait loin au-dessus de l’armée à la progression traînante.

Derrière lui, des pousses végétales apparaissaient fugitivement dans les vieilles pierres ; elles les crevassaient légèrement, puis se desséchaient et mouraient.

Voilà pour quoi tu as été formé, disait son sang qui lui picotait sous la peau. Même Méricet ne pourrait pas te sacquer pour ça. Filer dans l’obscurité au-dessus d’une ville silencieuse, courir comme un chat, trouver des prises qui auraient découragé un gecko… et enfin le but : une victime.

D’accord, il s’agissait d’une pyramide de plusieurs milliards de tonnes, et jusqu’à présent le plus gros client d’une inhumation avait été Patricio, le Despote de Quirm de cent cinquante kilos.

Un obélisque monumental dont les bas-reliefs relataient les exploits d’un roi disparu quatre mille ans plus tôt et qui aurait parfaitement rempli son rôle si le sable poussé par le vent n’en avait pas effacé le nom depuis longtemps, cet obélisque fut pour Teppic une échelle fort commode du sommet de laquelle il lui suffit de lancer adroitement un grappin qui se logea entre les doigts tendus d’un monarque oublié pour pouvoir gagner le toit d’une tombe le long du fil en arc de cercle.

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