Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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— Très bien, sur deux pieds sauf accident jusqu’à l’heure du dîner au moins, après quoi sur trois pieds…

— J’ai connu des gens qui s’aidaient de deux cannes, dit le Sphinx avec obligeance.

— D’accord. Qu’est-ce que vous dites de : après quoi sur deux pieds ou avec toutes les aides prothétiques de son choix ? »

Le Sphinx réfléchit à la question.

« Ou-uii, dit-il gravement. On dirait que ça couvre tous les cas de figure.

— Alors ? fit Teppic.

— Alors quoi ?

— Alors, la réponse ? »

Le Sphinx posa sur lui un regard glacial puis découvrit ses crocs.

« Oh, non. Vous ne me coincerez pas comme ça. Vous me prenez pour un imbécile ? C’est à vous de me donner la réponse.

— Ah, la barbe, fit Teppic.

— Vous avez cru m’avoir, hein ?

— Pardon.

— Vous avez cru pouvoir m’embrouiller, hein ? » Le Sphinx eut un grand sourire.

« Ça valait le coup d’essayer, dit Teppic.

— Je vous comprends. Alors, c’est quoi, la réponse ? »

Teppic se gratta le nez.

« Aucune idée, fit-il. À moins… – mais je dis ça à tout hasard, vous comprenez – à moins que ce soit : un homme. »

Le Sphinx lui jeta un regard mauvais.

« Vous êtes déjà venu, c’est ça ? dit-il d’un ton accusateur.

— Non.

— Alors quelqu’un a parlé, hein ?

— Qui aurait pu parler ? Est-ce que quelqu’un a déjà trouvé la solution de l’énigme ?

— Non !

— Alors, vous voyez. Personne n’a pu parler, pas vrai ? »

Les griffes du Sphinx grattèrent avec humeur le rocher.

« Je suppose que je dois vous laisser passer, dans ce cas, grommela-t-il.

— Merci.

— Vous me feriez plaisir en ne répétant la réponse à personne, je vous prie, ajouta le Sphinx avec froideur. Je ne voudrais pas en priver les autres. »

Teppic grimpa tant bien que mal sur un rocher puis sur Sale-Bête. « Ne vous en faites pas pour ça », dit-il en éperonnant le chameau. Il ne put s’empêcher de noter que le Sphinx remuait les lèvres en silence, comme s’il essayait de comprendre quelque chose.

Sale-Bête n’avait couvert qu’une vingtaine de mètres lorsqu’un rugissement de rage éclata dans son dos. Pour une fois l’animal oublia l’étiquette qui lui imposait d’attendre un coup de bâton avant d’entreprendre quoi que ce soit. Ses quatre pieds s’écrasèrent sur le sable et poussèrent.

Ce coup-ci, il ne fit pas d’erreur dans ses calculs.

* * *

Les prêtres perdaient la raison.

Non parce que les dieux leur désobéissaient. Parce que les dieux les ignoraient.

D’accord, les dieux les avaient toujours ignorés. Il faut beaucoup de talent pour persuader un dieu d’obéir, et les prêtres ne doivent pas garder les deux pieds dans la même sandale. Par exemple, quand on pousse un rocher du haut d’une falaise, une requête rapide auprès des dieux pour qu’il tombe jusqu’en bas reçoit à coup sûr un écho favorable. De la même manière, les dieux garantissent le coucher du soleil et l’apparition des étoiles. Ils acceptent de bonne grâce toute pétition leur demandant de veiller à ce que les palmiers poussent les racines dans le sol et les feuilles au sommet. Dans l’ensemble, le prêtre qui se soucie de ce genre de détails s’assure un fort pourcentage de réussite.

Pourtant, c’est une chose de savoir que les dieux vous ignorent quand ils restent à distance, à l’abri des regards, et une autre de les voir se balader dans la nature. Il y a de quoi se sentir ridicule.

« Pourquoi est-ce qu’ils n’écoutent pas ? » geignait le grand prêtre de Teg, le dieu à tête de cheval de l’Agriculture. Il était en larmes. La dernière fois qu’on avait vu Teg, il arrachait du blé en riant bêtement, assis dans un champ.

Les autres grands prêtres n’allaient pas mieux. Les rituels consacrés par le temps avaient empli le palais d’une fumée bleue douceâtre et grillé assez de bestiaux pour affronter une famine, mais les dieux s’installaient dans le Vieux Royaume en propriétaires, et la population ne comptait pas plus que des insectes.

La foule attendait toujours devant le palais. La religion avait dirigé le royaume pendant près de sept mille ans. Derrière les yeux de chaque prêtre à son poste se dessinait l’image claire de ce qui arriverait si jamais le peuple s’avisait, l’espace d’un instant, qu’elle ne dirigeait plus rien.

« Alors, Dios, dit Koomi, on se tourne vers vous. Que voulez-vous qu’on fasse ? »

Assis sur les marches du trône, Dios gardait les yeux rivés par terre, la mine sombre. Les dieux n’écoutaient pas. Ça, il le savait. Il le savait mieux que personne. Mais ça n’avait pas eu d’importance jusqu’à ce jour. On faisait comme si et on donnait la réponse. L’important, c’était le rituel, pas les dieux. Les dieux étaient là pour tenir lieu de mégaphones, sinon le peuple écouterait qui ?

Tandis qu’il s’efforçait de réfléchir clairement, ses mains effectuèrent les gestes du rituel de la Septième Heure, obéissant à des instructions neurales aussi rigides et inaltérables que des cristaux.

« Vous avez tout essayé ? demanda-t-il.

— Tout ce que vous nous avez conseillé de faire, ô Dios », répondit Koomi.

Il attendit que la plupart des prêtres les regardent puis, d’une voix plus forte, il poursuivit : « Si le roi était là, il intercéderait pour nous. »

Ses yeux croisèrent ceux de la prêtresse de Sarduk. Il n’avait pas eu de discussion avec elle ; pour discuter de quoi, d’ailleurs ? Mais il avait dans l’idée qu’elle épousait… pardon, qu’elle partageait son point de vue. Elle n’aimait pas beaucoup Dios, mais elle avait moins peur de lui que les autres.

« Le roi est mort, je vous l’ai déjà dit, trancha Dios.

— Oui, nous vous avons entendu. Cependant, il n’y a pas de corps, semble-t-il, ô Dios. Néanmoins, nous vous croyons, car c’est le grand Dios qui parle, et nous ne prêtons aucune attention aux ragots. »

Les prêtres restaient silencieux. Des ragots, en plus ? On avait déjà parlé de rumeurs, non ? Sûr, quelque chose clochait.

« C’est souvent arrivé dans le passé, intervint la prêtresse. Quand le Royaume était menacé ou que le fleuve ne sortait pas de son lit, le roi allait intercéder auprès des dieux. On l’envoyait intercéder auprès des dieux. »

L’accent de satisfaction dans sa voix laissait clairement entendre qu’il s’agissait d’un aller simple.

Koomi frissonna de plaisir et d’horreur. Oh, oui. Ça, c’était le bon temps. Certains pays appliquaient le système du roi sacrificiel, il y avait longtemps. Quelques années de festins et de règne, et puis clac… place à une nouvelle administration.

« En période de crise, peut-être qu’un ministre d’État de haut rang suffirait », poursuivit-elle.

Dios releva la tête ; son visage reflétait la souffrance que lui causaient ses tendons.

« Je vois, fit-il. Et ce serait quel grand prêtre, alors ?

— Les dieux choisiraient, dit Koomi.

— J’en suis sûr, dit amèrement Dios. J’ai quelques doutes sur la sagesse de leur choix.

— Les morts peuvent parler aux dieux dans l’autre monde, fit observer la prêtresse.

— Mais les dieux sont tous ici », répliqua Dios en luttant contre les élancements dans ses jambes qui leur rappelaient avec insistance qu’au même instant elles auraient dû arpenter le couloir central pour aller superviser le rite du Sous-Céleste. Son corps réclamait à grands cris de retrouver le réconfort de l’autre côté du fleuve. Et une fois de l’autre côté, de ne jamais revenir… Comme toujours.

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