Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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« Boudie, il doit en vouloir à mort aux chameaux », dit un soldat. Teppic se mit debout tant bien que mal et tituba sur le sable jusqu’à Sale-Bête, lequel s’efforçait de résoudre l’équation complexe qui lui permettrait de se relever. La langue lui pendait de la bouche et il ne se sentait pas bien.

Un chameau en détresse ne se replie pas sur lui-même. Il ne traîne pas dans les bars à siroter des verres en solitaire. Il n’appelle de vieux copains au téléphone pour leur pleurnicher dans l’oreille. Il ne rumine pas des idées noires, n’écrit pas de longs poèmes sur la Vie, si moche quand on l’envisage d’une chambre meublée. Il ignore l’angoisse existentielle.

Tout ce dont dispose un chameau, c’est une paire de poumons de format industriel et une voix comme un troupeau d’ânes qu’on massacrerait à la tronçonneuse.

Teppic s’avança dans le vacarme. Sale-Bête dressa la tête, il la tourna d’un côté puis de l’autre, triangula. Il roula follement des yeux tout en donnant l’impression, à la manière typique des chameaux, de regarder le jeune homme avec les narines.

Il cracha.

Il essaya de cracher.

Teppic lui attrapa le licou et tira dessus.

« Allez, sale bête, dit-il. Il y a de l’eau. Tu la sens. Tout ce que tu as à faire, c’est de trouver comment y aller ! »

Il se tourna vers les soldats rassemblés. Ils le fixaient d’un air ahuri, sauf ceux qui n’avaient pas ôté leur casque et le fixaient d’un air férocement métallique.

Teppic arracha une outre à l’un des hommes, retira le bouchon et la vida par terre devant le museau contracté du chameau. « Il y a un fleuve ici, souffla-t-il. Tu sais où il est, tout ce que tu as à faire, c’est d’y aller ! »

Les soldats jetèrent des regards nerveux alentour. Plusieurs Tsortiens aussi, qui s’étaient doucement avancés pour voir ce qui se passait.

Sale-Bête se releva, les genoux tremblants, et se mit à tourner en rond. Teppic se cramponna.

… Soit d égal à 4, songeait désespérément le chameau. Soit a.d égal à 90. Soit non- d égal à 45…

« Il me faut un bâton ! s’écria Teppic en tourbillonnant devant le sergent. Ils ne comprennent rien tant qu’on ne les frappe pas avec un bâton ; pour un chameau, c’est comme de la ponctuation !

— Une épée, ça irait ?

— Non ! »

Le sergent hésita, puis il tendit sa lance.

Teppic l’attrapa du côté du fer, chercha son équilibre et l’abattit promptement sur le flanc du dromadaire en soulevant un nuage de poussière et de poils.

Sale-Bête s’arrêta. Ses oreilles pivotèrent comme des antennes radar. Il fixa la paroi rocheuse en roulant des yeux. Puis, alors que Teppic agrippait une poignée de poils et se hissait sur lui, le chameau partit au trot.

… Penser fractal…

« Hé, tu fonces en plein… » commença le sergent.

Suivit un silence. Qui dura longtemps.

Le sergent remua, mal à l’aise. Puis son regard se tourna plus loin vers les Tsortiens et croisa celui de leur chef. D’un accord tacite, typique de tous les centurions et sergents du monde, ils marchèrent l’un vers l’autre le long des rochers et s’arrêtèrent près de la fissure à peine visible dans la paroi.

Le sergent tsortien passa la main dessus.

« On s’attendrait à trouver… j’sais pas, moi, des poils de chameau, quelque chose, dit-il.

— Ou bien du sang, fit l’Ephébien.

— À mon avis, c’est un d’ces phénomènes inexplicables.

— Oh. Hé bé, alors, ça va. »

Les deux hommes contemplèrent la pierre un moment.

« Comme un mirage, reprit le Tsortien avec obligeance.

— Un truc dans le genre, vouais.

— J’ai aussi cru entendre une mouette.

— Dingue, hé ? Y en a pas dans le coin. »

Le Tsortien toussa poliment et regarda ses hommes en retrait. Puis il se pencha plus près.

« Le gros de vos troupes va pas tarder, j’imagine », dit-il.

L’Ephébien se rapprocha encore un peu et parla du coin de la bouche, pendant que ses yeux continuaient de se passionner pour le spectacle des rochers.

« Tout juste, répondit-il. Et le gros des vôtres aussi, si j’peux m’permettre ?

— Oui. J’imagine qu’il va falloir vous massacrer si les nôtres arrivent les premiers.

— Pareil comme pour nous, ça m’étonnerait pas. Mais on y peut rien.

— C’est comme ça, quoi », reconnut le Tsortien.

L’autre hocha la tête. « Un drôle de monde, quand on y pense.

— Ça, tu l’as dit. » Le sergent tsortien desserra un peu son plastron, heureux de ne plus être en plein soleil. « Les rations, ça va, chez vous ? demanda-t-il.

— Oh, tu sais. Faut pas trop râler.

— Comme chez nous, tout pareil.

— Quand on râle, ça d’vient plus pire.

— Tout comme nous. Dis, vous auriez pas des figues, des fois ? J’grignoterais bien une figue, moi.

— J’regrette.

— J’demande juste comme ça.

— On a plein de dattes, si ça te dit.

— En dattes, on a c’qu’y faut, merci.

— J’regrette. »

Les deux hommes restèrent un moment silencieux, perdus dans leurs pensées. Puis l’Ephébien remit son casque et le Tsortien rectifia sa ceinture.

« Bon, ben…

— Bon, ben… »

Ils redressèrent les épaules, relevèrent le menton et repartirent au pas. Un instant plus tard ils effectuèrent un demi-tour impeccable et, sur une ombre de sourire embarrassé, rejoignirent leurs positions respectives.

LIVRE IV

Le livre des 101 choix possibles pour un garçon

Teppic s’était attendu à…

… à quoi ?

Peut-être à de la chair qui s’écrase en éclaboussures sur le rocher. Peut-être, à l’extrême rigueur, au spectacle du Vieux Royaume sous ses yeux.

Il ne s’était pas attendu à de la brume humide et glaciale.

La science sait désormais qu’il existe beaucoup plus de dimensions que les quatre traditionnelles. D’après les scientifiques, les autres dimensions n’affectent normalement pas le monde parce qu’elles sont toutes petites et se recourbent sur elles-mêmes ; de même, puisqu’il est fractal, le réel se replie en grande partie sur soi. Ce qui signifie ou bien que l’univers recèle plus de merveilles qu’on puisse espérer en comprendre ou bien, plus vraisemblable, que les scientifiques inventent au fur et à mesure.

Mais le multivers abonde en petites dimensionnettes, aires de jeux de la création où des êtres sortis de l’imagination peuvent s’amuser sans se faire renverser par les poids lourds du réel. Parfois, lorsqu’ils s’égarent par des brèches dans cet univers-ci, ils l’affectent en donnant lieu à des mythes, des légendes et des inculpations d’ivresse publique.

C’était dans l’une de ces dimensions que Sale-Bête, par une légère erreur de calcul, venait d’entrer au petit trot.

La légende ne se trompait pas de beaucoup. Le Sphinx se tapissait bel et bien en marge du Royaume. Elle n’avait seulement pas précisé de quel type de marge elle parlait.

Le Sphinx est une créature irréelle. Il existe uniquement comme produit de l’imagination. Il est bien connu que dans un univers infini tout ce qu’on peut imaginer existe forcément quelque part, et comme il s’agit en majorité d’êtres indignes d’un espace-temps bien ordonné, on les refoule dans une dimension annexe. Ce qui explique en partie le mauvais caractère chronique du Sphinx, mais quoi de plus normal pour une créature formée d’un corps de lion, d’un buste de femme et des ailes d’un aigle que de souffrir d’une crise d’identité et de se mettre en colère pour un oui pour un non ?

Aussi avait-il mis au point l’Enigme.

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