Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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Teppic ronflait.

Au bout d’un moment, Chidder vacilla en avant, lâcha la bouteille vide par-dessus bord – elle fit un plouf, et pendant quelques secondes un filet de bulles troubla le calme plat – puis il rejoignit son lit en titubant.

* * *

Teppic rêvait.

Et dans son rêve il se trouvait en hauteur, mais il manquait de stabilité parce qu’il se tenait en équilibre sur les épaules de son père et de sa mère, sous eux il reconnaissait ses grands-parents, et encore plus bas ses ancêtres qui s’étageaient à perte de vue dans une – oui, parfaitement – dans une immense pyramide humaine dont la base disparaissait dans des nuages.

Il entendait monter jusqu’à lui le bourdonnement des ordres et des consignes qu’on lui criait.

Si tu ne fais rien, nous n’aurons jamais existé.

« Ce n’est qu’un rêve », dit-il, et il en sortit pour entrer dans un palais où un petit bonhomme basané, en pagne, mangeait des figues assis sur un banc.

« Évidemment que c’est un rêve, dit le petit bonhomme. Le monde, c’est le rêve du Créateur. Il n’y a que des rêves, différentes sortes de rêves. Ils sont censés te dire des choses. Par exemple : ne mange pas de homard au dessert le soir. Des trucs dans ce genre-là. Tu as fait celui avec les sept vaches ?

— Oui », répondit Teppic en regardant autour de lui. Pas mal, l’architecture qu’il rêvait. « Il y en avait une qui jouait du trombone.

— De mon temps elle fumait un cigare. Un rêve ancestral bien connu, celui-là.

— Il veut dire quoi ? »

Le petit bonhomme se retira un grain d’entre les dents.

« Aucune idée, répondit-il. Je donnerais mon bras droit pour le savoir. Au fait, c’est la première fois qu’on se rencontre, j’ai l’impression. Je suis Kaloteh. J’ai fondé ce royaume. Tu rêves une bonne figue.

— Vous aussi, je vous rêve ?

— Pour sûr. J’avais un vocabulaire de huit cents mots, alors franchement, tu crois que je parlerais aussi bien ? Si tu espères de bons conseils ancestraux, oublie ça. Tu fais un rêve . Je ne peux rien te dire que tu ne saches déjà.

— C’est vous, le fondateur ?

— C’est moi.

— Je… je vous voyais autrement.

— Comment ça ?

— Ben… la statue… »

Kaloteh agita une main impatiente.

« C’est pour se faire bien voir, justement. Enfin, quoi, regarde-moi. Est-ce que j’ai l’air d’un patriarche ? »

Teppic le jaugea d’un œil critique. « Pas dans ce pagne, reconnut-il. Il fait plutôt… euh… dépenaillé.

— Il peut encore me durer des années.

— Remarquez, j’imagine que c’est tout ce que vous avez eu le temps d’emporter quand vous avez fui la persécution », dit Teppic, désireux de montrer une nature compréhensive.

Kaloteh prit une autre figue et lui lança un regard en coin. « C’était quoi, cette histoire, déjà ?

— Vous étiez persécuté, c’est pour ça que vous avez fui dans le désert.

— Oh, oui. Tu as raison. Pour sûr. Persécuté à cause de mes convictions.

— C’est terrible. »

Kaloteh cracha. « Pour sûr. J’avais la conviction que les gens à qui j’avais vendu des chameaux avec des dents en plâtre ne le remarqueraient pas avant que je sois loin de la ville. »

Il fallut un petit moment à la révélation pour s’enfoncer dans le crâne de Teppic, mais elle y parvint avec tout l’aplomb d’un bloc de béton dans des sables mouvants.

« Vous êtes un escroc ? fit Teppic.

— Ben… escroc, c’est un vilain mot, tu vois ce que je veux dire ? répliqua le petit ancêtre. Je préfère entrepreneur. J’étais en avance sur mon temps, voilà l’ennui.

— Et vous étiez en fuite ? demanda faiblement Teppic.

— Ça n’aurait pas été une bonne idée de moisir dans le coin.

— “Or Kaloteh le chamelier se perdit dans le désert, et c’est alors que s’ouvrit devant lui, comme un don des dieux, une vallée où coulait le lait et le miel”, récita Teppic d’une voix caverneuse. Puis il ajouta : J’ai toujours pensé que ça devait être drôlement poisseux.

— Oui, j’étais là, crevant de soif, les chameaux faisaient un boucan monstre, ils braillaient pour avoir de l’eau, et tout d’un coup, bing : une putain de vallée, avec un grand fleuve, des massifs de roseaux, des hippopotames et tout le tremblement. Surgie de nulle part. J’ai failli me faire piétiner dans la débandade.

— Non ! lança Teppic. Ce n’est pas comme ça. Les dieux de la vallée ont eu pitié de vous et vous ont montré le chemin, non ? » Il se tut, surpris du ton implorant de sa propre voix.

Kaloteh ricana. « Ah, oui ? Et je suis tombé par hasard en plein désert sur une vallée de cent cinquante kilomètres que tout le monde avait ratée jusque-là. Facile à rater, ça, une vallée fluviale de cent cinquante kilomètres en plein désert, hein ? Mais à chameau donné on ne regarde pas les dents, tu comprends, alors j’ai eu tôt fait d’aller chercher ma famille et le reste des gars. Je n’ai jamais regardé en arrière.

— Il n’y avait rien, et d’un seul coup la vallée est apparue ?

— Tout juste. Dur à avaler, hein ?

— Non, fit Teppic. Non. Pas vraiment. »

Kaloteh le poussa d’un doigt ratatiné. « Je me suis toujours dit que c’étaient les chameaux qui avaient fait le coup, remarqua-t-il. J’ai toujours cru qu’ils l’avaient comme qui dirait fait venir, comme si elle était là mais pas vraiment et qu’il suffisait d’un tout petit effort pour qu’elle devienne réelle. Drôles de bestiaux, les chameaux.

— Je sais.

— Plus bizarres que les dieux. Quelque chose te tracasse ?

— Pardon, mais tout ça, ça me fait un choc. Je veux dire, je croyais qu’on était vraiment royaux. Je veux dire, plus royaux que n’importe qui. »

Kaloteh retira un grain de figue d’entre deux chicots noircis ; vu qu’ils se trouvaient dans sa bouche, ce devaient être ses dents. Puis il cracha.

« C’est toi que ça regarde », dit-il avant de disparaître.

Teppic marcha dans la nécropole ; les pyramides dessinaient une ligne en dents de scie dans la nuit. Le ciel était le corps courbé d’une femme, et les dieux se dressaient ici et là sur l’horizon. Ils ne ressemblaient pas aux dieux qu’on peignait sur les murs depuis des millénaires. Ils avaient l’air pires. Plus vieux que le Temps. Après tout, les dieux ne se mêlent presque jamais des affaires des hommes. Mais d’autres s’en chargent, c’est bien connu.

« Qu’est-ce que je peux faire ? Je ne suis qu’humain », dit-il tout haut.

Quelqu’un répliqua : Pas complètement .

* * *

Teppic se réveilla au milieu des piaillements des mouettes.

Alfonz, en chemise à manches longues et l’air décidé à ne plus jamais la retirer, aidait plusieurs hommes à larguer une voile de l’ Anonyme . Il baissa le regard sur Teppic dans son lit de cordages et lui fit un signe de tête.

Le bateau avançait. Teppic s’assit et vit le quai d’Ephèbe s’éloigner doucement, silencieusement, dans la lumière grise du petit matin.

Il se mit tant bien que mal debout, gémit, s’étreignit le crâne, prit son élan et plongea par-dessus bord.

* * *

Hémé Krona, propriétaire de l’écurie Chamoccase, fit lentement le tour de Sale-Bête en fredonnant. Il examina les genoux de l’animal. Il donna un coup de pied, pour voir, dans une des pattes. D’un mouvement vif qui prit Sale-Bête complètement par surprise, il lui ouvrit d’un coup sec la gueule pour observer de près ses grandes dents jaunes puis s’écarta d’un bond.

Il ramena une planche de bois d’un tas dans un angle, trempa un pinceau dans un pot de peinture noire et, après un moment de réflexion, écrivit soigneusement : PREMIÈRE MAIN.

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