Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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— Les extincteurs automatiques se sont mis en route, constata Gurder.

— Les quoi ?

— Les extincteurs, répéta Gurder. Ils sont installés au plafond, tu sais, en cas d’inc…

Il s’interrompit et leva les yeux.

— Oh, miséricorde ! souffla-t-il.

— Je crois que tu veux parler de la pluie, expliqua Masklinn.

— Oh, miséricorde !

— C’est simplement de l’eau qui tombe du ciel. (Masklinn sentit que Gurder attendait de lui une explication plus exhaustive.) C’est mouillé, ajouta-t-il, et on peut en boire. La pluie, quoi. Inutile d’avoir la tête pointue. Ça dégouline quand même.

— Oh, miséricorde !

— Tu te sens bien ?

Gurder grelottait.

— Il n’y a pas de toit ! gémit-il. Et tout est si grand !

Masklinn lui tapota l’épaule.

— Bien entendu, tout cela est nouveau pour toi. Il ne faut pas t’inquiéter si tu ne comprends pas tout.

— Tu es en train de te moquer de moi en douce, hein ?

— Mais non, pas vraiment. Je sais quelle impression ça fait, de se sentir effrayé.

Gurder se reprit.

— Effrayé, moi ? Ne sois pas ridicule. Je vais parfaitement bien. J’ai simplement été un peu pris de court. Je, euh… je ne m’attendais pas à ce que ce soit tellement, tellement, tellement extérieur. Maintenant que j’ai eu le temps de m’y habituer, je me sens beaucoup mieux. Tiens, tiens. Alors, voilà donc à quoi ça ressemble, le Dehors (il fit rouler le mot sous sa langue, comme un bonbon neuf). C’est très, euh… grand. Tout est là, ou il y en a davantage ?

— Bien davantage, répondit Masklinn. Là où nous vivions, il n’y avait que du dehors, d’un bord du monde à l’autre.

— Oh, fit Gurder d’une petite voix. Bon, je crois que j’ai eu une dose de dehors suffisante, pour une première fois. Très bien.

Masklinn se retourna pour regarder le camion. Il était presque coincé dans une ruelle envahie de détritus. Le véhicule était sévèrement enfoncé à l’arrière.

L’éclairage public et la bruine faisaient reluire l’embouchure de la ruelle. Sous les yeux du gnome, un véhicule coiffé d’une lumière bleue clignotante passa avec un chuintement. Il chantait. Masklinn ne pouvait pas trouver de terme plus approprié pour décrire le son qu’il produisait.

— Très bizarre, constata Gurder.

— Ça arrivait parfois, chez nous, dit Masklinn.

C’était une satisfaction secrète, après tout ce temps, d’être celui qui savait les choses.

— On en entendait qui remontaient la voie rapide comme ça. Wouin-won, wouin-won, WOUIN-WON, WOUIN-WON, wouin-won. Je crois que c’est pour demander aux gens de le laisser passer.

Ils longèrent prudemment le caniveau et se penchèrent pour regarder au coin du trottoir, tandis que passait une autre voiture chanteuse.

— Oh, Bonnes Affaires ! s’exclama Gurder en plaquant ses mains sur sa bouche.

Le Grand Magasin brûlait.

Des flammes léchaient certaines fenêtres des étages supérieurs comme des rideaux agités par la brise. Un nuage de fumée montait lentement du toit et dressait une colonne plus sombre contre le ciel pluvieux.

Le Grand Magasin vivait sa dernière vente. Il avait lancé de Grands Soldes de Liquidation, et proposait un splendide choix d’étincelles, et des flammes à portée de toutes les bourses.

Des humains s’agitaient dans les rues adjacentes. Il y avait quelques camions qui soutenaient des échelles. On aurait dit que les humains lançaient de l’eau contre les bâtiments.

Masklinn surveilla Gurder du coin de l’œil, en se demandant comment le gnome allait réagir. En fait, il prit la chose beaucoup mieux que Masklinn ne l’aurait redouté, mais quand il parla, ce fut d’une voix mécanique, comme s’il tentait de maintenir un ton égal.

— Je… je n’avais pas imaginé ça de cette façon, croassa-t-il.

— Non.

— Nous… nous sommes partis juste à temps.

— Oui.

Gurder toussa. On aurait dit qu’un long conciliabule avec lui-même venait d’aboutir à une conclusion.

— Grâce à Arnold Frères (fond. 1905), décréta-t-il d’une voix ferme.

— Euh, pardon ?

Gurder regarda Masklinn dans les yeux.

— S’il ne t’avait pas appelé dans le Grand Magasin, nous y serions tous encore, dit-il, sa confiance croissant à chaque mot.

— Mais…

Masklinn s’interrompit. Ça ne tenait pas debout. S’ils n’étaient pas partis, il n’y aurait pas eu d’incendie. Oui ou non ? Difficile d’être catégorique. Peut-être que le feu s’était échappé d’un seau à incendie. Mieux valait ne pas discuter. Il y a des sujets sur lesquels les gens n’aiment guère débattre. Tout cela était très compliqué.

— C’est curieux qu’il laisse brûler le Grand Magasin, fit-il remarquer.

— Il pouvait l’empêcher, repartit Gurder. Il y a les extincteurs, et puis ces machins spéciaux, pour faire partir le feu. Des postes d’incendie, ça s’appelle. Mais il livre le Grand Magasin aux flammes, car nous n’en avions plus besoin.

Avec fracas, l’ensemble du dernier étage s’effondra vers l’intérieur.

— C’est le Service Clientèle qui disparaît, dit Masklinn. J’espère que tous les humains se sont échappés.

— Qui ça ?

— Tu sais bien. On a lu leur nom sur les portes. Salaires. Comptabilité. Personnel. Directeur général.

— Je suis certain qu’Arnold Frères (fond. 1905) a pris toutes les dispositions nécessaires.

Masklinn haussa les épaules. Puis il aperçut une silhouette se découpant sur les flammes : c’était Prix Sacrifiés. Aucune erreur possible, à cause du chapeau. Il avait même sa torche à la main, et tenait une grande conversation avec d’autres humains. Quand il se retourna à moitié, Masklinn vit son visage. Il paraissait très fâché.

Il semblait aussi très humain. Sans sa terrible lumière et les ombres nocturnes du Grand Magasin, Prix Sacrifiés n’était qu’un humain comme les autres.

Ceci dit…

Non, c’était trop compliqué. Et il y avait plus important à faire.

— Viens, rentrons. Je crois que nous devrions nous éloigner d’ici le plus vite possible.

— Je demanderai à Arnold Frères (fond. 1905) de nous guider et de nous inspirer, affirma Gurder.

— Oui, parfait. Excellente idée. Pourquoi pas ? Mais pour l’instant, il faut vraiment…

— N’a-t-il pas écrit : N’hésitez pas à demander ce que vous ne voyez pas en rayon ?

Masklinn le prit d’autorité par le bras. Tout le monde a besoin de quelque chose, pensa-t-il. Et puis, sait-on jamais ?

— Je tire sur cette ficelle, expliqua Angalo en montrant le fil qui disparaissait par-dessus son épaule dans les tréfonds de l’habitacle, et le chef de l’équipe de tournage à gauche du volant saura que je veux tourner à gauche. Parce que le fil est relié à son bras. Et l’autre va vers l’équipe qui tourne à droite. Il y aura donc besoin de moins de signaux et Dorcas pourra se concentrer sur les vitesses, et tous les machins. Et sur les freins. Après tout, ajouta-t-il, on ne peut pas espérer qu’il y aura toujours un mur quand on voudra s’arrêter.

— Et les lumières ? demanda Masklinn.

Angalo eut un sourire radieux.

— Le signal des lumières, ordonna-t-il au gnome aux drapeaux. Ce qu’on a fait, c’est attacher des fils aux déclencheurs…

On entendit un clic. Un grand bras de métal se déplaça sur le pare-brise, balayant les gouttes de pluie. Ils l’observèrent un moment.

— On ne peut pas dire que ça éclaire beaucoup, fit remarquer Grimma.

— Erreur de bouton, grommela Angalo. Signale-leur de laisser les essuyeurs branchés mais d’allumer les lumières.

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