Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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Les gnomes de Dorcas avaient déjà dressé une petite plateforme au-dessus du volant, juste devant la grande fenêtre. Dorcas lui-même se trouvait sur le plancher de l’habitacle et dirigeait la manœuvre des équipes de conduite.

— Parfait ! hurla-t-il. À mon commandement… Première !

— Pédale en bas… deux, trois… entonnèrent les gnomes en poste sur la pédale d’embrayage.

— Pédale en haut… deux, trois… brailla l’équipe sur l’accélérateur.

— Levier en haut… deux, trois, reprit en écho l’équipe sur le changement de vitesse.

— Pédale en haut… deux, trois, quatre ! chanta l’équipe d’embrayage, et leur chef exécuta un salut à l’adresse de Dorcas.

— Vitesse changée, mon commandant ! cria-t-il.

— C’était lamentable, absolument lamentable, leur dit Dorcas. Alors, l’équipe d’accélérateur ! Vous rêvez, ou quoi ? Appuyez-moi sur cette pédale !

— Pardon, Dorcas.

Masklinn tapa sur l’épaule de Dorcas.

— Continuez à répéter ! ordonna le vieux gnome. Je veux une exécution impeccable jusqu’à la quatrième. Oui, quoi ? Oh, c’est toi.

— Oui, c’est moi. L’embarquement est bientôt terminé. Quand serez-vous prêts ?

— Ces rigolos ne seront jamais prêts.

— Oh !

— Alors autant partir quand tu voudras et improviser en chemin. D’ailleurs, on ne peut même pas s’essayer à la commande de direction tant qu’on ne bougera pas, évidemment.

— Nous allons vous envoyer des tas de renforts.

— Oh, merveilleux. Il ne me manquait plus que ça. Des hordes de types incapables de distinguer leur gauche de leur droite.

— Comment saurez-vous dans quelle direction il faut aller ?

— Par sémaphore, décréta Dorcas.

— Sémaphore ?

— Un code avec des drapeaux. Tu dis au p’tit gars sur sa plate-forme ce que tu veux qu’on fasse, et je guetterai ses signaux. Avec une semaine de répit supplémentaire, je crois que j’aurais pu mettre en place un genre de téléphone.

— Des drapeaux… Et ça va marcher ?

— Il vaudrait mieux, non ? On pourra faire un essai tout à l’heure.

Tout à l’heure, c’était maintenant. Les derniers éclaireurs gnomes avaient embarqué. Au fond du camion, la plupart des gens, installés aussi confortablement que possible, étaient étendus dans le noir, bien réveillés.

Masklinn avait pris place sur la plate-forme, aux côtés d’Angalo, de Gurder et du Truc. En matière de camions, la science de Gurder était encore plus mince que celle de Masklinn, mais on avait jugé qu’il valait mieux l’avoir à portée de main, au cas où. Après tout, ils étaient en train de voler le camion d’Arnold Frères (fond. 1905). Peut-être faudrait-il que quelqu’un se charge des explications. Mais Masklinn avait quand même jugé excessive la présence de Bobo dans la cabine. Le rat était à l’arrière, avec les autres.

Grimma était là, elle aussi. Gurder lui demanda les raisons de sa présence. Elle lui retourna la question. Tous deux en appelèrent à l’arbitrage de Masklinn.

— Elle pourra me seconder pour lire, dit-il, secrètement soulagé.

En dépit de tous ses efforts, il n’était pas très doué en ce domaine. Apparemment, il n’avait pas réussi à saisir le tour d’esprit nécessaire. Grimma, par contre, semblait y arriver sans même y penser. Si sa cervelle éclatait, ce devait être de façon très discrète.

Elle afficha un sourire satisfait et dressa le Code de la Route en face de lui.

— Il y a certaines choses à faire, dit-il avec des hésitations. Avant de démarrer, il faut regarder dans le mur…

— … miroir… dit Grimma.

— … le miroir. C’est marqué là. Miroir, répéta Masklinn plus fermement.

Il lança un regard inquisiteur vers Angalo, qui haussa les épaules.

— Ça, je ne sais pas, avoua-t-il. Mon camionneur regardait dedans, mais j’ignore pourquoi.

— On doit chercher quelque chose en particulier ? Il faut peut-être faire des grimaces, ou…

— Quoi qu’il en soit, intervint Gurder, il vaut mieux suivre la procédure à la lettre. (Il leva l’index.) Il y a un miroir là-haut, près du plafond.

— Faut être idiot pour l’installer en un endroit pareil, constata Masklinn.

Il réussit à y lancer un grappin et, avec effort, à s’y hisser.

— Tu vois quelque chose ? lui cria Gurder.

— Moi, c’est tout.

— Bon, redescends. Tu as fait ce qu’il fallait faire, c’est le principal.

Masklinn regagna la plateforme, qui tangua sous son poids.

Grimma inspecta le Code.

— Ensuite, il faut signaler ses intentions. Là, au moins, c’est clair. Signaleur ?

Un assistant de Dorcas avança avec une légère hésitation, gardant ses deux pavillons soigneusement orientés vers le bas.

— Oui, mon madame ?

— Dis à Dorcas… (Grimma regarda ses compagnons.) Dis-lui que nous sommes prêts à partir.

— Je te demande bien pardon, intervint Gurder, mais si quelqu’un doit annoncer que nous sommes prêts à démarrer, alors c’est moi qui dirai que nous sommes prêts à démarrer. Je veux qu’il soit bien clair que l’ordre de démarrer, c’est à moi de le donner. (Il jeta un regard hésitant en direction de Grimma.) Euh… Nous sommes prêts à démarrer, conclut-il.

— Bien compris, m’dame.

Le signaleur agita brièvement ses drapeaux. Des profondeurs de l’habitacle monta la voix de l’ingénieur :

— Prêts !

— Bon, eh bien ça y est, fit Masklinn.

— Oui, dit Gurder en jetant un regard mauvais vers Grimma. On n’a rien oublié ?

— Des tas de choses, probablement, dit Masklinn.

— En tout cas, maintenant, c’est trop tard, fit Gurder.

— Eh oui.

— Eh oui.

— Bon.

— Bon.

Ils restèrent silencieux un moment.

— Tu donnes l’ordre, ou c’est moi ? demanda Masklinn.

— Je me demandais si je ne devrais pas demander à Arnold Frères (fond. 1905) de veiller sur nous et de nous protéger. D’accord, on quitte le Grand Magasin, mais c’est quand même son camion. (Il eut un sourire pâlot et poussa un profond soupir.) J’aurais bien aimé qu’il nous adresse un signe, n’importe lequel, pour manifester son accord.

— Quand vous voulez, là-haut ! On est prêts, lança Dorcas.

Masklinn alla au bord de la plate-forme et se pencha par-dessus la frêle rambarde.

Le plancher de l’habitacle était couvert de gnomes qui empoignaient des cordes ou attendaient près des leviers et des poulies. Ils se tenaient dans l’ombre, dans le plus parfait silence, mais chaque visage était tourné vers le haut, si bien que Masklinn contemplait une mer de taches apeurées et excitées.

Il agita la main.

— Faites démarrer le moteur, dit-il (et sa voix lui parut d’une force anormale dans ce silence tendu).

Il retourna contempler le désert illuminé du garage. Quelques camions étaient garés contre le mur d’en face et un ou deux petits véhicules de chargement étaient restés à l’endroit où les humains les avaient abandonnés. Et dire qu’il avait autrefois appelé cet endroit un nid de camions ! Garage, voilà le terme correct. Étonnante, la sensation qu’on éprouvait à utiliser les mots précis. On avait l’impression de tout contrôler. On aurait dit que connaître le nom vous conférait l’usage d’une sorte de levier.

Un bourdonnement monta devant eux, puis la plate-forme trembla sous l’effet d’un roulement de tonnerre. Mais à la différence du tonnerre, le bruit ne mourut pas. Le moteur venait de démarrer.

Masklinn s’accrocha à la rambarde avant que les vibrations le délogent de son perchoir, et il sentit Angalo le tirer par la manche.

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