Terry Pratchett - Les camionneurs

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« Au commencement, Arnold Frères (fond. 1905) créa le Grand Magasin.
Et Arnold Frères (fond. 1905) vit que cela était bon…»
Ce ne sont pas les gnomes établis là depuis des générations qui diront le contraire. Climatisation, moquette et nourritures terrestres à profusions… On trouve de tout chez Arnold Frères, il suffit de le chaparder à ces balourds d’humains !
Mais une terrible nouvelle va fracasser cette existence paradisiaque : le Grand Magasin doit être démoli.
Que faire ? Fuir vers le Dehors ? Mais est-ce que ça existe seulement, le Dehors ? Et peut-on s’y rendre en camion ? Si oui, comment passer les vitesses quand on ne mesure que dix centimètre de haut ?

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En fait, si possible, le Grand Magasin était encore plus affairé que d’ordinaire.

De tous les chefs de familles, seul le comte manifestait un semblant d’intérêt, et Masklinn le soupçonnait de ne pas vraiment croire à la fin du Grand Magasin, lui non plus. Simplement, les Quincailleri allaient profiter de l’occasion pour apprendre à lire, ce qui ulcérait les Merceri et, par conséquent, réjouissait le comte. Même Gurder semblait avoir perdu ses certitudes.

Masklinn revint dormir dans sa boîte, et se réveilla une heure plus tard.

La terreur avait commencé.

11

Courez aux Ascenseurs,
Oh, Ascenseurs, enlevez-moi !
Courez vers les Murs,
Oh, Murs, cachez-moi !
Courez au Camion,
Oh, Camion, emporte-moi !
Au Jour dit.

La Gnomenclature, Sorties de Secours, Chapitre I, Verset I

Tout avait commencé par un silence, alors qu’aurait dû régner le bruit. Tous les gnomes étaient habitués au tumulte lointain de chocs et de voix entretenu par les humains au fil des longues heures d’ouverture : ils ne le remarquaient plus. Maintenant qu’il avait disparu, ils entendaient le silence, lourd, inhabituel. Évidemment, certains jours, les humains ne venaient pas au Grand Magasin – par exemple, Arnold Frères (fond. 1905) les gratifiait parfois de presque une semaine de congé entre le capharnaüm de Fêtons Noël et le tohu-bohu du Grand départ de la Semaine du Blanc. Seulement ce calme-là, les gnomes y étaient habitués, il faisait partie du rythme paisible de la vie dans le Grand Magasin. Mais la date ne correspondait pas.

Après plusieurs heures de silence, ils arrêtèrent de se répéter à l’envi qu’il ne fallait pas se tracasser, que c’était probablement un jour exceptionnel, ou quelque chose dans ce goût-là, comme la fois où le Grand Magasin avait fermé ses portes une semaine pour des travaux de décoration. Un ou deux parmi les plus braves ou les plus curieux risquèrent un bref coup d’œil au-dessus du niveau du plancher.

Entre les comptoirs familiers s’étendait le désert. Et les stocks semblaient bien maigres.

— C’est toujours comme ça après les Soldes, se dirent-ils. Et puis, avant qu’on ait eu le temps de dire ouf, toutes les étagères sont à nouveau garnies. Vraiment aucune raison de se mettre martel en tête. Tout cela fait partie du grand dessein d’Arnold Frères (fond. 1905).

Et ils s’assirent tranquillement dans un coin, fredonnèrent de petites rengaines ou trouvèrent un quelconque passe-temps pour se distraire et arrêter de penser à des choses désagréables. En vain.

Mais quand les humains arrivèrent, commencèrent à emporter ce qui restait encore sur les étagères et les comptoirs, à tout empiler dans de grandes boîtes, à les descendre au garage et à les charger dans des camions…

Quand ils entreprirent de retirer les lames du parquet…

Masklinn se réveilla. Des gens le secouaient. Quelque part, au loin, on entendait crier. La routine, finalement.

— Lève-toi, vite ! dit Gurder.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Masklinn, bâillant à s’en décrocher la mâchoire.

— Les humains sont en train de démantibuler le Grand Magasin !

Masklinn s’assit tout droit dans son lit.

— Mais ce n’est pas possible ! Ce n’est pas l’heure !

— Eh bien ! c’est quand même ce qu’ils font !

Masklinn se leva, enfila ses vêtements à la hâte. Il avança à cloche-pied, une jambe hors du pantalon, et toqua sur le Truc.

— Hep ! Dis donc ! Tu avais dit que la démolition ne devait se faire que dans une éternité !

— Quatorze jours, confirma le Truc.

— Mais ça a commencé !

— Il s’agit probablement du déménagement des derniers stocks vers un nouveau magasin, et de travaux préliminaires.

— Oh, bravo. Tout le monde va se sentir beaucoup mieux, quand je vais leur apprendre ça. Pourquoi ne nous as-tu rien dit ?

— J’ignorais que vous n’étiez pas au courant.

— Eh bien non, on ne savait pas. Alors, maintenant, qu’est-ce que tu suggères ?

— Partir le plus tôt possible.

Masklinn poussa un petit cri de rage. Il comptait sur les deux semaines de délai pour résoudre tous les problèmes. Les gnomes auraient pu stocker tout ce qu’ils voulaient emporter. Échafauder des plans valables. Deux semaines auraient à peine suffi. Maintenant, la perspective d’en avoir une seule ressemblait à un luxe.

Il sortit dans la foule affolée, agitée. Par chance, les lames n’avaient pas été enlevées dans une zone habitée – certains des réfugiés les plus raisonnables confirmèrent que les humains n’avaient dégagé qu’une petite portion de plancher au rayon Jardinage, pour atteindre l’alimentation en eau – mais les gnomes qui vivaient dans les parages ne prenaient pas de risques.

On entendit un choc sourd au-dessus. Quelques minutes plus tard, un gnome hors d’haleine arriva en rapportant qu’on roulait la moquette pour l’emporter.

La nouvelle fit naître un silence épouvanté. Masklinn réalisa que tout le monde le regardait.

— Euh… dit-il.

Puis, il ajouta :

— Je crois que chacun devrait rassembler tous les vivres possibles et descendre au sous-sol, à proximité du garage.

— Tu veux dire… Tu penses qu’on devrait poursuivre l’exécution de ton plan ? demanda Gurder.

— Nous n’avons guère le choix, tu ne crois pas ?

— Mais nous… tu disais qu’en quittant le Grand Magasin, on devrait emporter tout ce qu’on pouvait, le fil de fer, les outils, tout ça. Les livres !

— On aura déjà de la chance de s’en sortir, nous. Il n’y a plus le temps !

Un nouveau messager arriva en courant. Il appartenait au groupe de Dorcas. Il chuchota quelque chose à l’oreille de Masklinn, et celui-ci sourit bizarrement.

— Arnold Frères (fond. 1905) nous aurait-il abandonnés à l’heure de notre plus grande détresse ? se désolait Gurder.

— Je ne crois pas. Il est peut-être en train de nous aider, répondit Masklinn. Parce que… vous ne devinerez jamais où les humains entreposent tout ça…

12

I. Et l’Étranger proclama : loué soit le nom d’Arnold Frères (fond. 1905).

II. Car il nous a envoyé un Camion, et les Humains le chargent en cette heure de toutes sortes de Choses utiles aux Gnomes. C’est un Signe. Tout doit disparaître. Et nous aussi.

La Gnomenclature, Sorties de Secours, Chapitre 2, Versets I-II

Une demi-heure plus tard, Masklinn était couché sur la poutrelle, à côté de Dorcas, et observait le garage au-dessous de lui.

Il n’y avait jamais vu une telle activité. Les humains avançaient comme des somnambules, chargeant des balles de moquette à l’arrière de quelques camions. Des choses jaunes, sortes d’hybrides entre un très petit camion et un très grand fauteuil, se faufilaient au ralenti entre eux et empilaient des caisses.

Dorcas passa le télescope à Masklinn.

— Ça travaille bien, hein ? dit-il sur le ton de la conversation. Ces machins ont été à l’ouvrage toute la matinée. Deux camions sont déjà partis et revenus. Ils n’ont pas dû aller bien loin.

— La lettre que nous avons lue parlait d’un nouveau Grand Magasin, supputa Masklinn. Peut-être qu’ils y transportent les marchandises.

— Possible. Pour le moment, c’est surtout de la moquette et quelques-uns des grands humains pétrifiés du rayon Prêt-à-Porter.

Masklinn fit la grimace. Selon Gurder, les grands humains roses qui se tenaient immobiles en permanence aux rayons Prêt-à-Porter, Mode Enfantine et Sports et Loisirs avaient encouru la fureur d’Arnold Frères (fond. 1905). Il les avait métamorphosés en une immonde substance rose. On prétendait même qu’on pouvait les démembrer. Mais certains philosophes modeux avaient une autre théorie. Pour eux, il s’agissait d’humains particulièrement méritants qui avaient été autorisés à résider pour toujours dans le Grand Magasin, sans devoir disparaître à l’Heure de la Fermeture. La Religion était un sujet bien difficile à comprendre.

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