Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Quand la dernière fut montée à bord, un des gardes de bronze prit une trompe à sa ceinture et lança une seule note. Les chaînes qui les entouraient frémirent et tintèrent jusqu’à ce qu’elles soient tendues. Et alors, avec un grincement, la plate-forme s’enleva du sol et monta vers la Terre.

Forficule avait été repoussé contre le bastingage par la masse des animaux, et c’est ainsi qu’il put voir une ombre se détacher d’un buisson de poussières à la base de la paroi pour s’élancer vers la plate-forme en pleine ascension, en essayant de trouver une prise par-dessous.

Il la vit bondir ; mais à ce moment-là, la plateforme se balança et il perdit l’ombre de vue.

Là-haut, dans les volutes de brume, se trouvait l’entrée de la Terre. Puis Forficule s’aperçut qu’il contemplait le Tapis à ses pieds. En bas, le sommet des poils luisait dans le brouillard. Il fut saisi de vertige. Aussi, pour essayer de se changer les idées, gratifia-t-il ses compagnons d’une brève conférence.

— Les Fulgurognes racontent que cette Terre est tombée des hauteurs il y a de nombreuses années. Les Vortegornes n’étaient qu’une petite tribu qui vivait dans les parages. Ils en firent l’escalade et redescendent rarement, depuis.

— Mais alors, pourquoi y a-t-il des moizes dans la Terre ?

— Je préfère ne pas y penser, répondit Forficule. Les Vortegornes sont parfois un peu balourds, mais je n’ai jamais entendu dire qu’ils étaient mauvais.

La plate-forme continua sa progression le long de la paroi jusqu’à ce que, brutalement, elle s’arrête. Devant eux se dressait une porte de bronze, construite au sommet de la paroi. Juste au-dessus d’elle, de lourds portiques soutenaient les poulies qui faisaient monter et descendre la plate-forme. Ils étaient plaqués de bronze et hérissés de pointes. La porte était elle aussi garnie de pointes, tout comme la herse. Au-dessous, très loin, s’étendait le Tapis.

— Ils aiment bien leur petite tranquillité, ces braves gens, constata Fléau.

Derrière lui, Gormaliche chuinta :

— Contemplez bien votre précieux Tapis. Vous ne le reverrez plus.

— Ah, du mélodrame, commenta Forficule.

— Ainsi, tu crois… commença Gormaliche.

Son dernier mot se termina sur un jappement de douleur. Brocando avait planté ses dents dans la jambe du moize.

Gémissant de douleur et de rage, Gormaliche souleva le roi des Fulgurognes et se rua vers le bastingage, le soulevant au-dessus de sa tête.

Puis il baissa les bras et sourit.

— Non, dit-il lentement. Non. A quoi bon ? Sous peu, tu regretteras que je ne t’aie pas précipité dans le vide. Te jeter par-dessus bord serait trop doux. Je ne suis pas d’humeur magnanime…

Il laissa tomber Brocando, frissonnant, auprès des autres au moment où la herse se levait.

— Je ne tremblais pas, se hâta de préciser Brocando. C’est juste qu’il fait frisquet, à cette altitude.

Les moizes s’engagèrent sur la Terre de la Grand-Porte. Forlicule découvrit un vaste plateau de métal, avec ce qui ressemblait à des collines dans les lointains. De part et d’autre, au fil de leur progression, ils longèrent des cages, dotées de solides barreaux. Elles renfermaient des snargues. Il y avait les petites snargues brunes des territoires de la Muraille en Bois, les snargues rouges de l’ouest, et des snargues noires aux crocs développés. Toutes couleurs confondues, elles n’avaient qu’une pensée en tête. Elles se ruaient contre les barreaux au passage des prisonniers.

La marche se poursuivit, et ils rencontrèrent des camps où l’on domptait et dressait les snargues. Encore plus loin, ils découvrirent de nouvelles cages, plus grandes que celles des snargues. Elles contenaient… d’étranges créatures.

Elles étaient gigantesques. Elles avaient un corps épais, en barrique, avec de petites ailes ridicules et de longs cous filiformes terminés par des têtes qui se tournaient au passage des prisonniers. A l’autre extrémité, elles étaient munies d’une petite queue vestigiale. Leurs pattes ne donnaient pas l’impression d’être assez robustes pour soutenir leur masse. Certes, elles étaient solides – mais une créature aussi massive aurait dû avoir les pattes aussi épaisses que des poils géants.

Une des bêtes passa la tête à travers les barreaux et contempla Forficule. Les yeux étaient grands, mais brillants, avec une curieuse lueur d’intelligence, et des sourcils en broussaille les coiffaient.

— Une pone ! s’exclama-t-il. C’est une pone ! Venue d’Extrême-Orient, de l’endroit où les franges du Tapis rencontrent le Plancher. Les plus grandes créatures du Tapis. Oh, si seulement nous avions quelques-unes de ces bêtes sous nos ordres…

— Je pense qu’elles sont à ceux des moizes, constata Fléau.

La pone les regarda passer.

Ils parvinrent au pied des anguleuses collines métalliques et passèrent sous une arche sombre. A l’intérieur, on les confia à d’autres moizes, plus hâlés.

Un labyrinthe de tunnels résonnait du martèlement des burins, mais ils continuèrent, s’enfonçant dans les profondeurs jusqu’à ce qu’ils atteignent une salle mal éclairée aux murs percés de portes. On en ouvrit une, et on les précipita à l’intérieur.

Tandis qu’ils se débattaient sur le sol humide, le visage grimaçant de Gormaliche apparut entre les barreaux, peint de reflets rouges par les flambeaux des cachots.

— Goûtez donc l’hospitalité de nos geôles tant que vous en avez le loisir. Bientôt, vous descendrez dans les mines. Et là, vous ne dormirez plus. Mais vous n’aurez plus rien à craindre du grand Découdre !

— Mais pourquoi se sent-il obligé de parler comme ça ? s’émerveilla Forficule. Quel cabotinage ! Je m’étonne qu’il ne fasse pas hyark hyark hyark quand il rit.

— Gormaliche ! appela Fléau.

Le moize réapparut.

— Oui, vile engeance ?

— « Vile engeance », bougonna Forficule. Il a vraiment autant d’imagination qu’un quignon de pain, ce malheureux.

— Quand nous sortirons d’ici, je te retrouverai et je te tuerai, promit Fléau sur le ton posé d’une banale conversation. J’ai pensé qu’il valait mieux te prévenir tout de suite. Je ne voudrais pas que tu viennes dire ensuite que je ne t’avais pas averti.

Gormaliche recula, avant de lancer :

— Tes menaces, je les accueille avec tout mon mépris. Hyark hyark hyark !

Forficule hocha la tête, très satisfait.

Je savais bien qu’il y arriverait, tôt ou tard, se dit-il.

Ils restèrent étendus dans les ténèbres, en écoutant le bruit régulier des marteaux au loin.

— Nous voici donc dans les mines où l’on a conduit mon peuple, dit Brocando. Pour extraire du métal.

— Tous les peuples, j’en ai bien l’impression, corrigea Forficule.

Couché dans l’ombre, il se posait des questions sur Glurk. Il avait peut-être imaginé cette ombre. Quant à Snibril… Eh bien, il avait peut-être réussi à sortir avant l’effondrement du toit…

Des coups de hampe de lance les tirèrent brutalement du sommeil.

Deux moizes, debout sur le seuil, les toisaient en ricanant.

— Ces trois-là ? Pour la mine, hein ?

— Ouais, confirma un grondement à l’extérieur.

Forficule dressa l’oreille.

— Celui-ci est un peu riquiqui, et celui-là est un vieux birbe. Enfin, autant commencer par tirer parti des plus vieux, pas vrai ?

— Montrez-les-moi, ordonna la voix venue du dehors.

On força les prisonniers à se remettre debout, et on vérifia les lanières qui les ligotaient avant de les pousser dans la pénombre de la salle. Un Vortegorne bardé de bronze se tenait là, terrible dans la pénombre.

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