Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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— C’est tout ce dont je disposais, expliqua Forficule. Maintenant… couchez-vous !

Tout le plafond s’effondra.

Ils dévalèrent l’escalier en courant, ceux qui portaient Glurk le tenant entre eux, comme un bélier pendant un siège. Le grondement mourut, et on n’entendit plus que leurs piétinements sur le sol de pierre.

— Ne laissons pas les poils nous cacher la forêt ! ahana Brocando.

— Ce qui signifie ? demanda Forficule, essoufflé.

— Que les ennuis ne sont pas terminés : nous n’avons pas emporté de torches !

Forficule, le souffle court, poussa un borborygme :

— Beurk !

Ils s’amassèrent devant la petite porte en bas des marches, et restèrent vautrés dans les ténèbres, le temps de reprendre leur souffle.

— Bon, plus question de repasser par là-haut, annonça la voix de Brocando. La porte est enfouie sous les décombres, à l’heure qu’il est.

— Tu penses pouvoir retrouver le chemin de la statue, dans le noir ?

— C’était la première fois que j’empruntais ce passage ! se lamenta Brocando.

— Mais il doit bien y avoir d’autres issues, suggéra Forficule.

Il songeait aux profondes crevasses, aux cavernes pleines de courants d’air de la Trame et aux légendes qui couraient sur leurs habitants. Bien entendu, il n’y croyait pas une seconde. Il les leur avait racontées, parce que la transmission d’une mythologie orale est très importante pour le développement d’une culture, mais il ne croyait absolument pas aux monstres surnaturels. Il fut couvert de chair de poule. Il espéra qu’eux non plus ne croyaient pas en lui.

Dans les ténèbres, il entendit couiner une porte.

— Si nous restons groupés et que nous vérifions chaque pas que nous faisons, nous devrions nous en tirer sans mal, expliqua la voix chevrotante de Brocando. Nous sommes quatre. Qui aurait l’audace de s’en prendre à nous ?

— Des tas de bestioles.

— Bon, c’est pas faux. Mais à part elles ?

Glurk pesait de plus en plus lourd à mesure que le temps passait. Ils le retinrent dans le noir le long de rebords étroits et le halèrent à travers ce qui devait être d’immenses cavernes, d’après les modifications de l’air qui les enveloppait. Ils le transportèrent la tête la première, ils le transportèrent les pieds en avant ; de temps en temps, ils l’adossèrent contre la racine d’un poil pendant qu’ils gravissaient péniblement d’étranges passages. Ils se frayèrent un chemin dans l’épaisseur des racines, et contournèrent des gouffres si profonds qu’une brise chaude s’en exhalait.

Ils finirent par s’asseoir pour prendre du repos. Ils avaient marché sans trêve. Ce n’était pas comme s’ils avaient eu une destination précise en tête, après tout.

— Qu’y a-t-il en dessous de la Trame ? demanda Brocando.

— Le Plancher, répondit la voix de Forficule dans les ténèbres.

— Et encore dessous ?

— Plus rien. Il faut un soubassement à tout. C’est le Plancher. Rien ne va plus bas. Autant demander ce qu’il y a au-dessus du Tapis.

— Justement, qu’y a-t-il au-dessus du…

— Comment voulez-vous que je le sache ? On a bien assez de problèmes ici-bas en ce moment pour se soucier de ce qu’il peut y avoir là-haut.

— Quand même… le Tapis ne peut pas s’étendre à l’infini.

— En tout cas, il s’étale suffisamment loin pour mon goût ! répliqua Forficule avec agacement.

Brocando sentit l’air se mouvoir au niveau de son visage. Parler aux gens dans le noir complet donnait une sensation bizarre. Ils se trouvaient peut-être au bord d’un nouveau gouffre sans même s’en douter. Il fallait tout faire à tâtons.

— Forficule ? demanda-t-il.

— Quoi encore ?

— Et les moizes ? Est-ce qu’ils descendent jusqu’ici ?

— Il est à vous, ce tunnel. Vous êtes mieux placé que moi pour répondre. Mais je n’arrive pas à imaginer pour quelle raison ils feraient ça. Je ne pense pas que ça puisse leur plaire tellement plus qu’à nous.

— Exact.

Le silence tomba.

— C’est vous qui avez dit ça ?

— Je croyais que c’était toi.

— Brocando ?

— Forficule ?

— Fléau ?

— Quoi ?

— C’est que, figurez-vous, souffla la voix de Gormaliche à l’oreille de Forficule, nous voyons dans le noir, nous.

Il n’y eut pas de combat. Comment voulez-vous vous battre quand vous risquez autant d’atteindre un ami qu’un ennemi ?

Le pire, c’étaient les ténèbres. Et puis les griffes qui s’emparèrent d’eux, comme un enfant saisit un jouet.

— Tiens, tiens, fit Gormaliche depuis une position toute proche. Quelle heureuse surprise !

— Mon frère se trouve avec vous ? demanda Brocando.

Après un silence, Gormaliche répondit :

— En quelque sorte, oui. Maintenant, vous allez faire ce que je vous dirai. Le petit roi va s’accrocher à la queue de Purgish. Le vieil homme à la ceinture du roi. Le soldat dumii à la ceinture du vieil homme. Si quelqu’un lâche prise ou tente de s’enfuir, il est mort.

Brocando, qui comptait raisonnablement vite, pour un roi, demanda :

— Mais vous oub… Aïeeuuu !

— Oh, pardon, fit Forficule (qui comptait encore plus vite). Je ne vous aurai pas donné un malencontreux coup de pied ? Mais il a raison. Nous sommes prisonniers, tous les trois.

— On ne peut pas abandonner Gl… Aïeuuuu ! Oh. Oui. Bien sûr. Oui, je vois. C’est vrai.

La voix de Brocando adopta instantanément un ton surexcité de conspirateur qui aurait fait subodorer un piège à quiconque n’empestait pas déjà lui-même le moize.

— Tous les trois. Oui oui oui. Vous nous avez capturés tous les trois. Et dans le noir, vous voyez comment, à propos ? Pas à cent pour cent ? Je me trompe ?

Oh, non, se lamenta Forficule en son for intérieur. Comment peuvent-ils ne rien soupçonner, après ça ?

— Aïeuuu ! cria Gormaliche.

— Pendard de moize, jeta Fléau. Dès que je serai sorti d’ici, je vais te…

On entendit claquer une gifle dans le noir.

— Dès que tu seras sorti d’ici, tu feras exactement ce que je te dirai de faire, répliqua Gormaliche. Allez, faites-les avancer.

Bien joué, apprécia Forficule. Fléau compte vite, lui aussi.

On les fit avancer maladroitement en file pendant un laps de temps plutôt court. Ils devaient se trouver à proximité d’une issue vers l’extérieur. Forficule sentit qu’on guidait ses mains contre une échelle. Nous montons avant de sortir, se dit-il. Si Glurk se réveille, comment va-t-il s’en apercevoir ?

Il grimpa quelques barreaux, avant de se laisser choir.

— Ouilleuuu ! Ma jambe ! Ouillouillouille !

Les cris résonnèrent à travers les cavernes de la Trame.

— Qu’est-ce qu’elle a, ta jambe, vieillard ? demanda Gormaliche.

— Oh, rien, rien, répondit Forficule en reprenant l’ascension de l’échelle.

Et si Glurk n’a rien entendu, nous sommes fichus.

En surface, la nuit était déjà tombée.

Ils avaient émergé dans une clairière, loin de Périlleuse. Elle semblait représenter un point de ralliement pour les moizes survivants de la cité. Les prisonniers furent entravés avec des lanières de cuir et jetés dans un buisson. A proximité, une meute de snargues les considéraient d’un œil affamé.

— Tu comprends ce qu’ils racontent ? demanda Forficule.

— Très vaguement, répondit Fléau. Ils vont nous emmener quelque part. Ils appellent ça… gargatasse, si ça te dit quelque chose.

— C’est comme ça qu’ils nomment la Terre de la Grand-Porte, je crois bien, dit Forficule. C’est là que vivent les Vortegornes.

— Eux ? Ce sont nos ennemis mortels, intervint Brocando.

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