Terry Pratchett - Le peuple du tapis

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Le peuple du tapis: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribu des Munrungues coule sous les poils une existence paisible.
Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumiie est broyée par l’ancien monstre des légendes : le grand Découdre est de retour ! Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Avant l’hilarante trilogie des Gnomes, Terry Pratchett explorait déjà, à sa savoureuse façon, l’infiniment petit en peuplant un simple tapis d’une profusion de monstres terribles et de personnages cocasses. A lire absolument (à la loupe ) !

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Au moment où Snibril était sorti, Glurk distrayait l’assistance en soulevant vingt enfants fulgurognes assis sur un banc et en les transportant à travers la salle. Les bûches ronflaient dans l’âtre, on vidait et remplissait les assiettes, et nul ne songeait aux poils noirs au-dehors, qui gémissaient dans les vents de la nuit, ni à la petite bande de Fulgurognes qui traquaient les derniers moizes.

Snibril se frictionna les tempes. Il avait à nouveau la migraine, et la musique de Forficule n’arrangeait rien.

Il flatta distraitement Roland, et regarda par-delà la cité, jusqu’à la nuit bleue sur les poils au loin.

— Eh bien, nous y voilà, dit-il, et je ne me souviens même plus dans quelle direction se trouve notre ancien village. Brocando assure que nous pouvons rester aussi longtemps que nous en aurons envie. De façon permanente, si nous le souhaitons. Bien en sécurité. Il dit qu’on a toujours un peu de place pour les grands, dans le coin. Mais Fléau raconte qu’il poursuivra sa route vers Uzure, dès demain, pour être sûr. Et j’ai mal aux oreilles.

Le Tapis est vaste, songeait-il. Brocando et Fléau sont… C’est vrai, ils sont sympathiques, mais ils voient le monde depuis des positions opposées. Prenez les Dumiis, par exemple. Une fois sur deux, on comprend pourquoi les Fulgurognes n’arrivent pas à les supporter. Ils sont tellement mesurés en toutes choses, mais ils n’ont aucune imagination. C’est avec ce manque d’imagination qu’ils ont édifié un immense Empire. Et Fléau déteste le concept de rois. Mais les Fulgurognes se battent comme s’ils y prenaient plaisir, ils improvisent leur vie à chaque instant, et ils seraient prêts à n’importe quoi pour leur roi. On ne peut pas s’attendre à les voir s’accorder…

Roland s’agita nerveusement. Snibril leva la tête et entendit mourir la brise nocturne. Le silence régnait sur les poils.

Il ressentit un fourmillement dans la plante de ses pieds. Sa migraine ressemblait désormais à un incendie. Le Tapis silencieux semblait attendre…

Roland hennit, tira sur sa longe. Dans l’écurie, les poneys trépignaient à l’intérieur de leurs boxes. Des chiens aboyaient dans les rues de la cité.

Cette sensation était familière à Snibril. Mais il se dit : pas ici, quand même, où tout est si sûr ?

Si, se répondit-il. Même ici. Le grand Découdre peut être n’importe où.

Il tourna les talons et gravit en courant les marches du palais.

— Le grand Découdre ! hurla-t-il.

Dans le vacarme ambiant, personne ne l’entendit. Un ou deux lui adressèrent même de joyeux signes de la main.

Il bondit jusqu’à l’orchestre, s’empara de la trompette d’un Fulgurogne stupéfait. Il ne savait pas en jouer, mais jouer assez mal et assez fort suffit à imposer quelque chose qui ressemblait au silence.

— Vous ne sentez donc rien ? Le grand Découdre approche ! hurla-t-il.

— Il viendrait ici ? demanda Forficule.

— Vous ne sentez donc rien ? Rien ?

L’impatience et la souffrance affolaient Snibril.

Chacun le regardait comme s’il avait perdu la raison.

— Aux chariots, tout le monde ! lança Forficule.

— Je ne sens rien, intervint Brocando. Et puis, Périlleuse est à l’abri de tous les ennem…

Forficule leva le doigt. De grands chandeliers étaient suspendus au plafond. Ils avaient commencé à osciller, de façon presque imperceptible.

Les rois mettent un certain temps à appréhender les idées, mais quand ils y arrivent, ils ne lâchent plus prise.

— Courez, tous ! Que tout le monde sorte d’ici ! beugla Brocando.

Les Munrungues déferlaient déjà par les portes. Des tables furent renversées par la presse des gens qui fuyaient la salle en empoignant leurs rejetons dans leur course. Forficule se cramponna à un pilier pour reprendre son équilibre, tandis que les gens le bousculaient sur leur passage, et il cria pour couvrir le tohu-bohu :

— Les poneys ! Attelez-les aux chariots !

Désormais, les chandeliers se balançaient de façon nette. Un pichet tomba d’une table pour se fracasser sur le sol. Quelques bougies se détachèrent des lampes qui tanguaient follement.

On entendit un choc lointain. Tout le roc trembla.

Le linteau massif de la porte frémit, ploya. Glurk s’avança à travers la foule stupéfaite et vint soutenir de l’épaule la pièce de menuiserie, plaçant une main sur chaque montant tandis que les gens détalaient sous ses bras et entre ses jambes.

Snibril menait déjà les poneys affolés hors des écuries. A peine un chariot s’avançait-il qu’une cohue de gens le remplissait. Et la foule continuait d’arriver, titubant sous de précieuses possessions ou le fardeau d’enfants en bas âge. La grande salle était déjà la proie des flammes.

Il hissa quatre Fulgurognes sur le dos de Roland et envoya le cheval à la suite des chariots, puis il remonta le flot en direction de la salle des banquets. La masse qu’il supportait avait pratiquement mis Glurk à genoux. Il avait le visage congestionné, les veines palpitaient sur son cou.

Snibril lui empoigna un bras.

— Allez, viens ! Tout le bâtiment va s’effondrer !

— Non, lui répondit un grondement sourd. Forficule et les autres sont encore à l’intérieur.

Une nouvelle secousse fit trembler la salle. Un pilier se fendit et Glurk poussa un grognement. Un chuchotement grave monta des profondeurs de sa gorge :

— Eloignez-vous, tout va céder !

Sous leurs pieds, le roc bougeait.

— Je… Je vais aller chercher des gens avec des étais et des trucs ! lança Snibril. On va vite te sortir de là ! Ne bouge pas !

Glurk émit un nouveau grognement tandis que Snibril se ruait au-dehors.

Forficule apparut dans la fumée, un lambeau de ses robes noué en travers de son visage, poussant devant lui un troupeau de fêtards ahuris. Il les fit passer sous les bras de Glurk.

— Mais qu’est-ce que tu fiches, tu es encore là ? demanda-t-il.

— J’vais entrer dans la légende, répondit Glurk.

Fléau sortit des volutes à tâtons, un chiffon pressé contre sa bouche.

— Venez, lança-t-il. Brocando a ouvert la porte dérobée.

— Aide-moi avec cet idiot, lui demanda Forficule.

— Il m’a l’air bien coincé, jugea Fléau.

— J’vais être un héros.

— Tais-toi donc, intima Forficule. Voilà ce qui arrive quand on raconte des histoires à une tête creuse. Mais quelle idée idiote, aussi, de se loger comme ça sous une porte…

Glurk fit pivoter sa tête avec difficulté.

— Hein ?

— Une vraie tête de bois, voilà comment j’appelle ça, conclut Forficule.

Le plafond au bout de la grande salle s’effondra.

— Comment… ? Espèce de vieux… commença à dire Glurk.

Il se redressa sur un genou, avant de soulever lentement le linteau au-dessus de sa tête. Puis il fit un pas en avant et agita un doigt sous le nez de Forficule.

— J’ai sauvé un nombre considérable… essaya-t-il de dire.

Puis il tomba de tout son long.

— Parfait. Ça a marché. Empoignez-le, ordonna Forficule. Ce mur va s’écrouler.

Chacun le prit par un bras et s’écarta à grand-peine tandis que le linteau s’écrasait sur le sol, le fendant sous le choc. Forficule inspecta le plafond, les yeux plissés.

— Vite !

Brocando se tenait auprès de la porte menant à l’escalier dérobé.

— Allons, allons !

Glurk se mit à tousser. Forficule lui enfonça un chiffon dans la main.

— Couvre-t’en le nez et la bouche, conseilla-t-il. C’est un tissu humide. Ça aide, contre la fumée. Une notion importante de protection.

— Ça a goût de vin, marmonna Glurk d’une voix pâteuse, tandis qu’ils le poussaient et le tiraient par la porte.

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