Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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— Ils ont des arbalètes, prévint Magrat. On peut pas faire grand-chose contre des arbalètes. Les armes de jet, c’est la leçon sept et j’suis pas encore arrivée là.

— Ils peuvent pas appuyer sur la gâchette s’ils croient avoir des nageoires, dit Mémé d’une voix menaçante.

— Attends, dit Nounou, on a pas besoin de ça, tout de même ? Tout le monde sait que les gentils gagnent toujours, surtout contre un adversaire plus nombreux. »

Les gardes émergèrent du trou.

À cet instant une grande forme noire tomba silencieusement du mur derrière eux.

« Tenez, fit Nounou, je l’avais bien dit qu’il resterait pas loin de sa maman, pas vrai ? »

Un ou deux gardes s’aperçurent qu’elle fixait fièrement quelque chose dans leur dos et se retournèrent.

Pour ce qu’ils en savaient, ils se retrouvèrent face à un homme aux épaules larges, à la crinière de cheveux noirs, affublé d’un cache sur l’œil et la figure fendue d’un grand sourire.

Il attendait, debout, les bras croisés.

Une fois qu’il eut capté toute leur attention, Gredin écarta lentement les lèvres.

Plusieurs hommes reculèrent alors d’un pas.

« Pourquoi avoir peur ? lança l’un d’eux. C’est pas comme s’il avait une ar… »

Gredin leva une main.

Les griffes ne font pas de bruit quand elles sortent, mais elles devraient. On devrait entendre un genre de « tzing ».

Le sourire de Gredin s’élargit encore davantage.

Ah ! Ça au moins, ça fonctionnait toujours…

Un des hommes eut la bonne idée de lever son arbalète mais la mauvaise de se décider alors que Nounou Ogg se trouvait derrière lui, une épingle à la main. Le geste fut si rapide que tout jeune novice en robe safran en quête de la sagesse aurait sur le champ opté pour la Voie de madame Ogg. L’homme hurla et lâcha son arme.

« Wrowwwl… »

Gredin bondit.

Les chats sont comme les sorcières. Ils ne se battent pas pour tuer mais pour gagner. Ça fait une différence. Un adversaire mort ne sert à rien. Il ignore qu’il a perdu. Un vrai vainqueur a besoin d’un adversaire vaincu et qui le sait. On ne goûte pas de triomphe au-dessus d’un cadavre, mais un adversaire déconfit et qui le demeure chacun des jours restants de son existence triste et misérable prend une valeur inestimable.

Les chats, bien entendu, ne cherchent pas aussi loin d’explication à leurs habitudes. Ils apprécient seulement de voir un concurrent repartir en clopinant, allégé d’une queue et de quelques lambeaux de pelage.

La technique de Gredin n’avait rien de scientifique et n’aurait pas pesé lourd devant une escrime digne de ce nom, mais elle bénéficiait d’un avantage : il s’avère quasiment impossible de pratiquer une escrime digne de ce nom quand on a l’impression de s’être fourvoyé dans un mixeur qui arrache les oreilles à coups de dents.

Les sorcières suivirent la scène d’un œil intéressé.

« J’pense qu’on peut le laisser maintenant, dit Nounou. Je crois qu’il s’amuse. »

Elles se hâtèrent vers le bal.

Mécomptes de fées - изображение 130

L’orchestre était au beau milieu d’un morceau ardu lorsque le premier violon jeta par hasard un coup d’œil vers la porte et lâcha son archet. Le violoncelliste se tourna pour voir la cause de l’incident, suivit le regard fixe de son collègue et, dans un instant de désarroi, voulut jouer de son instrument à l’envers.

Dans une succession de couacs et de canards, l’orchestre s’arrêta de jouer. Les danseurs continuèrent un moment, emportés par leur élan, puis s’immobilisèrent avant de se tourner de tous côtés, en pleine confusion. Ensuite, un à un, ils levèrent à leur tour les yeux.

Saturday se dressait en haut de l’escalier.

Dans le silence monta le battement des tambours, et la musique qui avait précédé parut aussi insignifiante que le grésillement des grillons. On entendait à présent la véritable musique du sang ; toutes les autres jamais écrites n’étaient que tentatives pitoyables d’accompagnement.

Elle se déversa sur la piste de danse, et avec elle arrivèrent la chaleur et l’odeur végétale moite du marais. Un soupçon d’alligator flottait dans l’air – on ne sentait pas leur présence, mais la promesse de leur venue prochaine.

Les battements des tambours s’amplifièrent.

Une polyrythmie s’installa, qu’on devinait plus qu’on n’entendait.

Saturday chassa un grain de poussière de l’épaule de son vieux manteau et tendit un bras.

Au bout des doigts lui apparut le chapeau haut de forme.

Il tendit l’autre bras.

Du néant surgit en vrombissant la canne noire à pommeau d’argent qu’il saisit d’une main triomphante.

Il se coiffa du chapeau. Il fit tournoyer la canne.

Les tambours battaient. Sauf que… ce n’étaient peut-être plus des tambours à présent, on aurait dit une pulsation dans le sol, ou dans les murs, ou dans l’air. Une pulsation rapide, entraînante, et les invités virent leurs pieds bouger d’eux-mêmes parce qu’elle semblait atteindre les orteils via le cerveau postérieur sans passer par les oreilles.

Les pieds de Saturday s’agitaient aussi. Ils marquaient leur propre rythme saccadé sur le dallage de marbre.

Il descendit l’escalier en dansant.

Il tourbillonnait. Il bondissait. Les basques de son manteau claquaient. Puis il atterrit au bas des marches, et ses pieds heurtèrent la piste avec une résonance sourde comme le gong du destin.

Et alors seulement il y eut une réaction.

Un croassement s’échappa de la bouche du prince.

« Ça ne peut pas être lui ! Il est mort ! Gardes ! Tuez-le ! »

Il jeta un regard affolé vers les gardes près de l’escalier.

Le capitaine des gardes pâlit. « Je… euh… encore ? J’veux dire… j’crois pas… commença-t-il.

— Tout de suite ! »

Le capitaine leva nerveusement son arbalète. La pointe du carreau lui dessinait des huit devant les yeux.

« J’ai dit tout de suite ! »

La corde de l’arbalète vibra.

Il y eut un choc mat.

Saturday baissa les yeux sur les plumes plantées dans sa poitrine, puis il sourit et leva sa canne.

Le capitaine redressa la tête ; l’horreur d’une mort certaine lui figeait les traits. Il lâcha son arme, se retourna pour fuir et parvint à faire deux pas avant de basculer en avant.

« Non, lança une voix derrière le prince. Voilà comment on tue un mort. »

Lili Ciredutemps s’avança, blême de rage.

« Tu n’es plus d’ici, siffla-t-elle. Tu ne fais plus partie de l’histoire. »

Elle leva une main.

Les images fantomatiques dans son dos se concentrèrent sur elle, l’irisant davantage. Du feu argenté bondit à travers la piste.

Le baron Saturday tendit sa canne. La magie frappa et ruissela sur lui jusque par terre en laissant de petites traînées d’argent qui crépitèrent un instant avant de s’éteindre.

« Non, m’dame, dit-il, il n’existe aucun moyen de tuer un mort. »

Les trois sorcières suivaient la scène depuis l’entrée.

« Moi, j’ai senti le coup passer, dit Nounou. Ç’aurait dû le réduire en miettes !

— Réduire quoi en miettes ? lança Mémé. Le marais ? Le fleuve ? Le monde ? Il est tout à la fois ! Ah ça, c’est pas n’importe qui, la madame Gogol !

— Quoi ? fit Magrat. Comment ça, tout à la fois ? »

Lili recula. Elle leva encore la main et projeta une nouvelle boule de feu en direction du baron. Laquelle lui toucha le chapeau et rebondit en explosant comme un feu d’artifice.

« Quelle idiote, mais quelle idiote ! marmonna Mémé. Elle voit que ça marche pas et elle continue quand même !

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