Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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— VOUS AVEZ CESSÉ DE VIVRE. VOUS N’ÊTES JAMAIS MORT. JE NE SUIS JAMAIS VENU VOUS CHERCHER.

— Non ?

— J’AVAIS RENDEZ-VOUS AVEC VOUS CE SOIR. »

Le baron tendit sa canne à madame Gogol. Il ôta son chapeau haut de forme. Il se débarrassa du manteau d’un mouvement d’épaules.

Ses plis crépitèrent d’énergie.

« Fini, le baron Saturday, dit-il.

— PEUT-ÊTRE. JOLI, LE CHAPEAU. »

Le baron se tourna vers Erzulie. « Je crois que je dois y aller.

— Oui.

— Qu’est-ce que tu vas faire ? »

La femme vaudou regarda le chapeau dans ses mains. « Ripati dans le marais, répondit-elle.

— Tu pourrais rester ici. Je ne fais pas confiance à cette sorcière étrangère.

— Moin si. Alo moin ripati dans le marais. Cétains contes doit fini. Moin sav pas Illion va deveni, mais elle doit arrivé tout seule. »

Le trajet fut court jusqu’aux eaux brunes et lourdes du fleuve.

« Est-ce qu’elle vivra heureuse après ça ? demanda le baron.

— PAS ÉTERNELLEMENT. MAIS PEUT-ÊTRE SUFFISAMMENT LONGTEMPS. »

Ainsi finissent les contes.

La méchante sorcière est vaincue, la princesse en haillons réalise sa destinée, le royaume est restauré. Les beaux jours sont de retour. Éternellement beaux. Ce qui signifie que la vie s’arrête là.

Les contes veulent une fin. Ils se fichent de ce qui arrive ensuite…

Mécomptes de fées - изображение 132

Nounou Ogg suivait un couloir en haletant.

« J’ai encore jamais vu Mémé comme ça, dit-elle. Elle est d’une humeur très bizarre. Dans ces cas-là, elle est un danger pour elle-même.

— Elle est un danger pour tous les autres, fit Magrat. Elle… »

Les femmes serpents surgirent dans le couloir plus loin devant elles.

« Réfléchis, fit Nounou tout bas, qu’est-ce qu’elles peuvent nous faire ?

— Je supporte pas les serpents, souffla Magrat.

— Elles ont des dents, évidemment, dit Nounou comme si elle dirigeait une séance de travaux pratiques. Plutôt des crochets, d’ailleurs. Viens, ma fille. On va voir si on trouve un autre chemin.

— J’les déteste. »

Nounou tira Magrat qui ne bougea pas.

« Viens donc !

— J’les déteste vraiment.

— Tu pourras les détester encore mieux loin d’ici ! »

Les sœurs étaient presque sur elles. Elles ne marchaient pas, elles glissaient. Lili ne devait pas trop se concentrer à ce moment-là car elles ressemblaient plus que jamais à des serpents. Nounou crut distinguer des motifs d’écaillés sous la peau. Le menton n’avait rien d’humain.

« Magrat. »

Une sœur tendit la main. Magrat frémit.

La sœur serpent ouvrit la bouche.

Magrat leva alors les yeux et, presque distraitement, lui balança un coup de poing si violent que la sœur recula de plusieurs pas dans le couloir.

C’était un coup répertorié dans aucune Voie ni Sentier. Nul ne l’avait jamais expliqué par un schéma ni pratiqué devant la glace, un bandeau noué autour de la tête. Il sortait tout droit du lexique des réflexes de survie hérités de terreurs ancestrales.

« Sers-toi d’la baguette ! cria Nounou en fonçant en avant. T’amuse pas à ninjer ! La baguette ! C’est fait pour ! »

L’autre serpent tourna instinctivement la tête afin de suivre le déplacement de Nounou, ce qui montre bien que l’instinct ne garantit pas toujours la conservation, car Magrat lui assena un coup derrière la tête. Avec la baguette. Le serpent s’affaissa en perdant sa forme humaine en cours de route.

L’ennui avec les sorcières, c’est qu’elles ne fuient jamais ce qu’elles détestent vraiment.

Et l’ennui avec les petits animaux à poil acculés, c’est que de temps en temps on tombe sur une mangouste.

Mécomptes de fées - изображение 133

Mémé Ciredutemps s’était toujours posé la question : qu’est-ce qu’une pleine lune a de tellement spécial ? Ce n’est qu’un grand rond de clarté. Et la nouvelle lune, que de l’obscurité.

Mais à mi-chemin entre les deux, quand la lune se tient entre le monde de la lumière et celui de l’obscurité, quand elle-même hésite… alors sans doute une sorcière peut-elle y croire.

Une demi-lune flottait pour l’heure au-dessus des brumes du marais.

Le nid de miroirs de Lili réfléchissait la lumière froide, comme il réfléchissait tout le reste. Les trois balais étaient appuyés contre le mur.

Mémé saisit le sien. Elle n’était habillée ni coiffée dans la couleur convenable ; il lui fallait quelque chose de familier.

Rien ne bougeait.

« Lili », lança doucement Mémé.

Sa propre image la regardait depuis les miroirs.

« Je peux tout arrêter maintenant, dit la sorcière. Prends mon balai, moi je prendrai celui de Magrat. Nounou partagera le sien avec elle. Et madame Gogol te laissera tranquille. Je me suis arrangée. On aurait bien besoin d’une sorcière de plus chez nous. Et plus question de marraines fées. Plus question de gens qu’on tue pour préparer leur fille à entrer dans un conte. Je sais que c’est pour ça que tu l’as fait. Viens chez nous. C’est une proposition que tu peux pas refuser. »

Un miroir coulissa sans bruit.

« Tu cherches à m’être agréable ? demanda Lili.

— Va pas te figurer que je fais ça de gaieté de cœur », répondit Mémé d’une voix plus normale.

La robe de Lili froufrouta dans le noir lorsqu’elle s’avança.

« Comme ça, dit-elle, tu as vaincu la femme du marais.

— Non.

— Mais c’est toi qui es là, pas elle.

— Oui. »

Lili prit le balai des mains de Mémé pour l’examiner.

« Me suis jamais servie de ces machins-là, fit-elle. On s’assied dessus et hop, ça part ?

— Avec celui-là, faut courir drôlement vite pour le faire décoller, dit Mémé, mais en gros, c’est ça.

— Hmm. Tu connais la symbolique du manche à balai ?

— Ç’a un rapport avec les arbres de mai, les chansons traditionnelles, ces machins-là ?

— Oh, oui.

— Alors j’veux pas l’savoir.

— Non, fit Lili. C’est ce qui me semblait. »

Elle rendit le balai.

« Je reste ici, dit-elle. Madame Gogol a peut-être un autre tour dans son sac, mais ça ne prouve pas qu’elle a gagné.

— Non. On est à la fin, tu vois, dit Mémé. C’est comme ça quand on change le monde en contes. T’aurais jamais dû faire ça. On change pas le monde en contes. On traite pas les gens comme des personnages, des objets. Mais si tu l’fais, faut savoir quand le conte se termine.

— Faut mettre ses meilleures chaussures et danser toute la nuit ?

— Quelque chose comme ça, oui.

— Alors que tout le monde va vivre éternellement heureux ?

— Ça, j’en sais rien, répondit Mémé. À eux de voir. Ce que je dis, moi, c’est que tu peux pas repartir à zéro. T’as perdu.

— Tu sais qu’une Ciredutemps ça ne perd jamais, dit Lili.

— Ce soir, y en a une qui apprend à perdre, fit Mémé.

— Mais nous, on est extérieures aux contes. Moi, parce que je… je suis le médium qui leur permet de se réaliser, et toi parce que tu les combats. Ils tournent autour de nous qui sommes au centre. Libres… »

Il y eut un bruit derrière elles. Les visages de Magrat et Nounou apparurent au sommet de la cage d’escalier.

« T’as besoin d’aide, Esmé ? » demanda prudemment Nounou.

Lili éclata de rire.

« Voilà tes petits serpents à toi, Esmé.

» Tu sais, ajouta-t-elle, tu es exactement comme moi. Tu ne vois pas ? La moindre de mes pensées, tu l’as eue toi aussi. La moindre de mes actions, tu l’as envisagée toi aussi. Mais le courage t’a manqué. C’est la différence entre les femmes de mon espèce et celles comme toi. Nous, on a le courage de faire ce que vous vous contentez de rêver.

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