Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Mémé et son partenaire impotent passèrent en tourbillonnant. « Arrête de faire ton intéressante, souffla-t-elle avant de disparaître à nouveau dans la foule.

— Qui est votre amie ? demanda Casanabo.

— C’est… » commença Nounou.

Une fanfare de trompettes retentit.

« Ça joue pas très en rythme, dit-elle.

— Non, ça, c’est pour annoncer l’arrivée du grand-duc », la renseigna Casanabo.

L’orchestre se tut. Les danseurs, comme un seul couple, se tournèrent face au grand escalier.

Deux silhouettes le descendirent majestueusement.

Ma parole, c’est un beau gars, les jambes fuselées, se dit Nounou. Ce qui prouve bien… Elle a raison, Esmé. Faut pas se fier aux apparences.

Et elle…

… c’est Lili Ciredutemps ?

La femme n’était pas masquée.

À quelques rides d’expression et ridules près, c’était Mémé toute crachée.

Presque…

Nounou se sentit se retourner afin de trouver la tête d’aigle. Tous les regards étaient braqués sur l’escalier, mais un seul était aussi fixe qu’une barre d’acier.

Lili Ciredutemps était vêtue de blanc. Jusqu’à cet instant, Nounou Ogg n’avait jamais cru qu’il puisse exister différentes nuances de blanc. Elle comprenait maintenant son erreur. Le blanc que portait Lili Ciredutemps donnait l’impression de rayonner ; elle était sûre que si toutes les lumières s’éteignaient, la robe luirait. Elle était chic. Elle resplendissait, avec ses manches bouffantes et ses festons de dentelle.

Et Lili Ciredutemps paraissait – Nounou Ogg dut le reconnaître – plus jeune. Elle avait la même ossature et le même teint délicat des Ciredutemps, mais… en moins abîmé, aurait-on dit.

Si c’est ce qu’on gagne à être méchant, se dit Nounou, j’aurais pu m’y mettre il y a des années. La mort est le salaire du péché, mais aussi le prix de la vertu, seulement le pécheur bénéficie au moins de la couverture sociale.

Les yeux étaient les mêmes, cependant. Il y avait une parcelle de saphir quelque part dans les gènes des Ciredutemps. Peut-être des générations entières.

Le grand-duc était incroyablement beau. Mais ça se comprenait. Il était habillé de noir. Ses yeux aussi.

Nounou refit surface et se fraya un chemin à travers la foule jusqu’à Mémé Ciredutemps.

« Esmé ? »

Elle saisit le bras de sa collègue.

« Esmé ?

— Hmm ? »

Nounou s’aperçut que la foule se déplaçait, qu’elle s’ouvrait comme une mer entre l’escalier et le canapé à l’autre bout de la salle.

Les phalanges de Mémé Ciredutemps étaient aussi blanches que sa robe.

« Esmé ? Qu’est-ce qui s’passe ? Qu’est-ce que tu fais ? demanda Nounou.

— J’essaye… d’ar… rêter… l’conte, répondit Mémé.

— Qu’est-ce qu’elle fait, elle, alors ?

— Pousse… le conte… à… s’réaliser ! »

La foule refluait à côté d’elles. Un mouvement apparemment inconscient. Une espèce de couloir se formait tout seul, comme ça.

Le prince le suivait à pas lents. Des images indistinctes flottaient derrière Lili, si bien qu’elle donnait l’impression de marcher à la tête d’une colonne de fantômes délavés.

Magrat se mit debout.

Nounou eut conscience de couleurs d’arc-en-ciel dans l’air ambiant. Voire d’un gazouillis d’oiseaux bleus.

Le prince prit Magrat par la main.

Nounou jeta un coup d’œil à Mémé Ciredutemps, restée au bas des marches, un sourire bienveillant aux lèvres.

Elle voulut alors se concentrer sur l’avenir.

C’était horriblement facile.

Normalement, l’avenir diverge à chaque bifurcation et on n’obtient qu’une très vague idée de ce qui peut se produire, même quand on jouit de la sensibilité temporelle d’une sorcière. Mais dans le cas présent des contes enserraient de leurs anneaux l’arbre du cours des événements, le pliaient et lui imposaient une nouvelle forme.

Mémé Ciredutemps n’aurait pas su reconnaître un schéma d’inéluctabilité quantique si elle en avait trouvé un en train de lui boulotter son dîner. Si on lui avait parlé de « paradigmes d’espace-temps », elle aurait répliqué : « Quoi ? » Mais elle n’était pas ignare pour autant. Le vocabulaire ne l’intéressait pas, voilà tout, surtout le charabia. Elle savait seulement que certains événements se répètent continuellement dans l’histoire de l’humanité, comme des clichés à trois dimensions. Des contes.

« Et maintenant on en fait partie ! Et j’peux pas l’arrêter, dit-elle. Y a forcément un point précis où je peux l’arrêter, et je l’trouve pas ! »

L’orchestre se mit à jouer. Une valse.

Magrat et le prince tourbillonnèrent une fois autour de la piste sans se quitter des yeux. Puis quelques couples osèrent les rejoindre. Après quoi, comme si l’ensemble du bal était une machine dont on venait de remonter le ressort, la piste se couvrit de danseurs et le bruit des conversations remplit à nouveau le silence.

« Allez-vous me présenter à votre amie ? » demanda Casanabo de quelque part près du coude de Nounou. Des valseurs les frôlaient lestement.

« Tout va se réaliser, dit Mémé, ignorant l’interruption de l’étage du dessous. Tout. Le baiser, les douze coups de minuit, la fuite, la pantoufle de verre à la traîne, tout.

— Aah, beurk, fit Nounou en s’appuyant sur la tête de son cavalier. J’aimerais encore mieux lécher des crapauds.

— Tout à fait mon type, poursuivit la voix légèrement assourdie de Casanabo. Les femmes dominatrices m’ont toujours beaucoup attiré. »

Les sorcières regardèrent le couple qui continuait de tourbillonner les yeux dans les yeux.

« J’pourrais leur faire un croche-patte, facile, dit Nounou.

— Non. Ça peut pas arriver, cette chose-là.

— Ben, Magrat a d’la sensibilité… Enfin, un peu, quoi. Elle va peut-être remarquer que quelque chose cloche.

— Je m’y connais, Gytha Ogg, dit Mémé. Elle remarquera rien jusqu’au moment où l’horloge sonnera minuit. »

Elles se retournèrent toutes deux et levèrent la tête. Il était à peine neuf heures.

« T’sais, fit Nounou Ogg. Les horloges sonnent pas minuit. Moi, j’ai l’impression qu’elles sonnent seulement midi. C’est une question de nombre de coups. »

Les deux sorcières levèrent à nouveau la tête vers l’horloge.

Mécomptes de fées - изображение 118

Dans le marais, Legba le coq noir chanta. Il chantait toujours au coucher du soleil.

Mécomptes de fées - изображение 119

Nounou Ogg gravit bruyamment quatre à quatre une autre volée de marches et s’appuya contre le mur pour reprendre son souffle.

C’était sûrement quelque part par-là.

« Ça t’apprendra ; une autre fois tu la fermeras, Gytha Ogg, marmonna-t-elle.

— Je pense que nous fuyons le tumulte du bal pour un tête-à-tête dans un coin tranquille ? » fit d’une voix pleine d’espoir Casanabo qui trottinait à sa suite.

Nounou s’efforça de l’ignorer et enfila un couloir poussiéreux au pas de course. Une rampe de balcon le bordait d’un côté, qui surplombait la salle de bal. Et là…

… une petite porte de bois.

Elle l’ouvrit d’un coup de coude. À l’intérieur, des rouages ronronnaient en contrepoint aux silhouettes qui dansaient en dessous comme mues par l’horloge, ce qui était métaphoriquement le cas.

La mécanique, songea Nounou. Une fois qu’on connaît la mécanique, on connaît tout.

Merde, je regrette de ne pas m’y connaître en mécanique.

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