Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Il jeta un coup d’œil prudent à la ronde, se glissa dans l’antichambre et prit position derrière un rideau de velours où il put s’en griller tranquillement une petite.

Il faillit l’avaler lorsqu’une autre silhouette gravit le tapis rouge en bondissant. Une silhouette vêtue comme un pirate qui vient d’arraisonner un navire transportant des articles de cuir noir pour amateur éclairé. Un œil portait un cache. L’autre luisait comme une émeraude maléfique. Et personne d’aussi grand n’aurait dû pouvoir se déplacer aussi silencieusement.

Le maître d’hôtel se colla son mégot derrière l’oreille.

« Excusez-moi, monseigneur, dit-il en courant derrière l’homme et en lui touchant fermement mais respectueusement le bras. J’ai besoin de voir votre bi… votre bibi… »

Le regard de l’homme s’abaissa vers la main sur son bras. Le maître d’hôtel la retira illico.

« Wrowwwl ?

— Votre… billet… »

L’homme ouvrit la bouche et feula.

« Évidemment, fit le maître d’hôtel en reculant avec la vitesse efficace d’un employé sûrement sous-payé pour affronter un maniaque en cuir noir armé de dents comme des aiguilles, j’imagine que vous êtes un ami du grand-duc, c’est ça ?

— Wrowwl.

— Pas de problème… Pas de problème… Mais monsieur a oublié le masque de monsieur…

— Wrowwl ? »

Le maître d’hôtel agita une main frénétique en direction d’une desserte qui disparaissait sous un tas de masques.

« Le grand-duc a demandé que tout le monde vienne masqué, expliqua le maître d’hôtel. Euh… je me demande si monsieur trouvera ici quelque chose à sa convenance ? »

On n’y échappe pas, songea-t-il. L’invitation précise « masqué » en grosses lettres tarabiscotées, dorées même, mais il y a toujours des couillons pour s’imaginer que c’est le bal qui est masqué, qu’on le donne dans un petit coin discret, sans doute. Celui-ci devait sûrement mettre des villes à sac au lieu d’apprendre à lire.

L’inconnu graisseux passa les masques en revue. Les premiers arrivants avaient pris les meilleurs, mais il n’eut pas l’air démonté pour autant.

Il tendit le doigt.

« Veux celui-là, dit-il.

— Euh… un… très bon choix, monseigneur. Permettez que je vous aide à…

— Wrowwl ! »

Le maître d’hôtel recula en se serrant le bras.

L’inconnu lui jeta un regard mauvais, puis se laissa tomber le masque sur la tête et s’étudia dans un miroir par les trous des yeux.

Merde, c’est bizarre, songea le maître d’hôtel. Enfin, ce n’est pas le genre de masque que choisissent les hommes. Ils préfèrent les crânes, les oiseaux, les taureaux, ces machins-là. Pas les chats.

Le plus étrange, c’est que le masque lui avait paru une belle tête de chat roux sur la table. Sur celui qui le portait il restait… une tête de chat, mais en plus accentué, et d’une certaine façon légèrement plus félin et beaucoup plus menaçant qu’il n’aurait dû.

« Touuujouuurrrs voulu êêêtre rouuux, dit l’homme.

— Il vous va à ravir », roucoula le maître d’hôtel.

L’homme à figure de chat tournait la tête de gauche et de droite, visiblement comblé par le spectacle.

Gredin miaula doucement, joyeusement pour lui seul et pénétra sans se presser dans le bal. Il voulait trouver à manger, à se battre, et ensuite… bah, il verrait bien.

Pour les loups, les cochons et les ours, penser qu’il sont humains est une tragédie. Pour un chat, c’est une expérience.

Et puis cette nouvelle identité était beaucoup plus amusante. Personne ne lui avait jeté de vieille godasse depuis plus de dix minutes.

Mécomptes de fées - изображение 109

Les deux sorcières firent du regard le tour de la chambre.

« Curieux, dit Nounou Ogg. C’est pas ce que je m’attendais à trouver dans… tu sais, une chambre à coucher royale.

— C’est une chambre à coucher royale ?

— Y a une couronne sur la porte.

— Oh. »

Mémé Ciredutemps examina le décor.

« Qu’est-ce que t’y connais en chambres à coucher royales ? lança-t-elle, surtout histoire de causer. T’as jamais mis les pieds dans une chambre à coucher royale.

— Peut-être que si, fit Nounou.

— C’est pas vrai !

— Tu t’souviens du couronnement du roi Vérence ? On a toutes été invitées au palais. Quand j’suis allée pi… me poudrer le nez, j’ai vu la porte ouverte, alors j’suis entrée et j’ai un peu sauté sur le lit.

— C’est de la trahison. On peut se faire jeter en prison pour ça, fit Mémé d’un ton sévère avant d’ajouter : Comment c’était ?

— Très confortable. La p’tite Magrat sait pas ce qu’elle perd. Et c’était beaucoup mieux que ça, là, j’ai pas peur de l’dire. »

La couleur dominante était le vert. Murs verts, plancher vert. Il y avait une armoire et une table de chevet. Même une descente de lit, verte elle aussi. La lumière extérieure filtrait par une fenêtre aux carreaux verdâtres.

« On se croirait au fond d’une mare », dit Mémé. Elle écrasa quelque chose d’une tape. Et y a des mouches partout ! » Elle marqua un temps, l’air de réfléchir très fort. « Hmm… fit-elle.

— On pourrait l’appeler duc-à-la-mare », dit Nounou.

Il y avait vraiment des mouches partout. Elles bourdonnaient à la fenêtre et zigzaguaient au hasard sous le plafond.

« Duc-à-la-mare, répéta Nounou car les rigolos qui commettent ce genre de blague enfoncent toujours le clou. Comme : du calam…

— J’ai entendu », la coupa Mémé. Elle battit l’air en direction d’une grosse mouche à viande.

« En tout cas, on s’attend pas à trouver des mouches dans une chambre royale, marmonna Nounou.

— On s’attendrait à trouver un lit, pour tout dire », fit Mémé.

Le lit brillait en effet par son absence. À la place, un gros couvercle rond de bois était posé par terre, ce qui intrigua les sorcières. Il faisait pas loin de deux mètres de diamètre. Il était judicieusement pourvu de poignées.

Elles en firent le tour. Des mouches s’élevèrent et s’éloignèrent en vrombissant.

« Ça me rappelle une histoire, dit Mémé.

— Moi aussi, fit Nounou Ogg d’une voix plus criarde qu’à son ordinaire. L’histoire d’une fille qu’a épousé un type, et le type lui dit qu’elle peut se promener partout où ça lui chante dans le palais mais qu’elle doit surtout pas ouvrir une certaine porte, alors elle l’ouvre et découvre qu’il a assassiné toutes ses autres… »

Sa voix mourut.

Mémé regardait fixement le couvercle et se grattait le menton.

« Parlons peu mais parlons bien, dit Nounou dans un effort pour être rationnelle malgré tout. Qu’est-ce qu’on risque de trouver en dessous qui serait pire que ce qu’on imagine ? »

Elles se saisirent chacune d’une poignée.

Mécomptes de fées - изображение 110

Cinq minutes plus tard, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg sortirent de la chambre du grand-duc. Mémé ferma tout doucement la porte.

Elles échangèrent un regard.

« Bon sang, fit Nounou, la figure encore blême.

— Ouais, dit Mémé. Les contes !

— J’avais entendu causer… tu sais, de gens comme lui, mais j’y croyais pas. Beurk. Je m’demande à quoi il ressemble.

— On peut pas savoir en le voyant.

— Ça explique les mouches, en tout cas. »

Nounou se porta une main horrifiée à la bouche.

« Et notre Magrat qu’est dans la cour avec lui ! Et tu sais ce qui va se passer. Ils vont se rencontrer et…

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