Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Gredin haussa les épaules puis s’éloigna d’un air honteux en traînant derrière lui le cocher étourdi.

« Mais qu’est-ce qui se passe, dites ? gémit Illon. Oh. Magrat. C’est vous qu’avez fait ça ? »

Magrat se permit une pointe hésitante de fierté.

« J’ai bien dit que vous étiez pas obligée d’aller au bal, non ? »

Illon se retourna vers le carrosse hors d’état puis revint aux sorcières.

« Vous avez pas de femmes serpents avec vous, dites ? » demanda Mémé. Magrat serra la baguette.

« Elles s’en sont parties devant », répondit Illon. Elle se rappela quelque chose et son visage s’assombrit.

« Lilith a viré les vrais cochers en scarabées, murmura-t-elle. Tout de même, ils étaient pas si mauvais ! Elle s’est fait apporter des souris, elle les a changées en hommes, et puis elle a dit qu’il fallait rétablir l’équilibre, alors les sœurs ont amené les cochers, elle les a virés en scarabées et après… elle leur a marché dessus… »

Elle s’arrêta, horrifiée.

Un feu d’artifice explosa dans le ciel, mais dans la rue flottait une bulle de silence épouvanté.

« Les sorcières tuent pas les gens, dit Magrat.

— On est dans un pays étranger, marmonna Nounou en regardant ailleurs.

— Je crois, fit Mémé Ciredutemps, que vous devriez vous sauver d’ici, ma petite.

— Ç’a fait crac

— On a les balais, dit Magrat. On pourrait toutes s’en aller.

— Elle a envoyé quèque chose après vous, fit mystérieusement Illon. Je la connais. Quèque chose qui vient d’un miroir.

— Alors, on se battra, dit Magrat.

— Non, fit Mémé. Je sais pas ce qui va se passer, mais ça se passera ici. On va envoyer la jeune demoiselle à l’abri quelque part et après… on verra.

— Mais si j’pars, elle le connaîtra, dit Illon. Elle s’attend à me voir au bal tout de suite ! Et elle va venir me chercher !

— Ça me paraît juste, Esmé, fit observer Nounou Ogg. Vaut mieux l’affronter sur le terrain de notre choix. J’ai pas envie qu’elle nous cherche par une nuit pareille. Je veux la voir arriver. »

Un battement d’ailes tomba des ténèbres au-dessus de la rue. Une petite forme sombre descendit en planant et se posa sur les pavés. Même dans l’obscurité ses yeux luisaient. L’air d’attendre, l’animal fixa les sorcières d’un regard bien trop intelligent pour un vulgaire volatile.

« C’est le coq de madame Gogol, non ? fit Nounou.

— Jamais je saurai vraiment ce que c’est, dit Mémé. Mais j’aimerais bien savoir de quel côté se tient sa maîtresse.

— Si c’est une bonne ou une méchante, vous voulez dire ? fit Magrat.

— C’est une bonne cuisinière, dit Nounou. J’crois que personne peut cuisiner aussi bien avec un vrai fond de méchanceté.

— Est-ce que c’est la femme qui reste dedans le marais ? demanda Illon. J’ai entendu des tas d’histoires sus elle.

— Elle a un peu trop la manie de changer les morts en zombies, dit Mémé. Et c’est pas bien.

— Et alors, nous on vient de changer un chat en une personne, une personne humaine, j’veux dire, rectifia Nounou en amoureuse des chats qu’elle était. C’est pas franchement bien non plus. C’est sûrement loin d’être franchement bien.

— Oui, mais on l’a fait pour de bonnes raisons.

— On connaît pas les raisons de madame Gogol… »

Un grognement s’échappa de la ruelle. Nounou s’y précipita, et on entendit bientôt ses réprimandes.

« Non ! Pose-le tout de suite !

— À moi ! À moi ! »

Legba fit quelques pas dans la rue en se pavanant, puis il se retourna et les regarda, toujours l’air d’attendre.

Mémé se gratta le menton, s’écarta un peu de Magrat et d’Illon et les jaugea. Puis elle pivota pour regarder autour d’elle. « Hmm, fit-elle. Lili s’attend à te voir, hein ?

— Elle peut regarder dedans les reflets, répondit nerveusement Illon.

— Hmm », fit à nouveau Mémé. Elle se fourra le doigt dans l’oreille et l’agita un instant. « Bon, Magrat, c’est toi la marraine du coin. C’est quoi, la chose la plus importante qu’on doit faire ? »

Magrat n’avait jamais joué à un jeu de cartes de sa vie.

« Assurer la sécurité d’Illon », répondit-elle aussitôt, étonnée que Mémé reconnaisse que c’était elle, après tout, qui avait hérité de la baguette. « C’est ça le travail d’une marraine fée.

— Ah oui ? »

Mémé Ciredutemps fronça les sourcils.

« Tu sais, dit-elle, vous êtes à peu près de la même taille, vous deux… »

L’expression de perplexité de Magrat dura une demi-seconde avant qu’une autre d’horreur soudaine la remplace.

Elle recula.

« Faut que quelqu’un le fasse, dit Mémé.

— Oh, non ! Non ! Ça marcherait pas ! Ça marcherait sûrement pas ! Non !

— Magrat Goussedail, fit Mémé Ciredutemps d’un ton triomphant, tu vas aller au bal ! »

Mécomptes de fées - изображение 104

Le carrosse prit un virage sur deux roues. Debout sur le siège du cocher, Gredin tanguait, souriait comme un dément et faisait claquer son fouet. C’était encore mieux que sa balle en peluche avec une clochette dedans…

À l’intérieur du carrosse, Magrat était coincée entre ses deux aînées, la tête dans les mains.

« Mais Illon risque de se perdre dans le marais !

— Pas avec le coq qui lui montre le chemin. Elle sera plus en sécurité dans le marais de madame Gogol qu’au bal, ça me paraît évident, dit Nounou.

— Merci bien !

— Pas de quoi, fit Mémé.

— Tout le monde verra bien que c’est pas elle !

— Pas avec ton masque.

— Mais j’ai pas la même couleur de cheveux !

— J’peux te les teinter du tonnerre, pas de problème, dit Nounou.

— J’ai pas la bonne silhouette !

— On peut… » Nounou hésita. « Est-ce que tu peux, tu sais, bomber un peu plus la poitrine ?

— Non !

— Est-ce que t’as un mouchoir en trop, Gytha ?

— J’pense que je peux déchirer un bout de mon jupon, Esmé.

— Ouch !

— Là !

— Et ces pantoufles de verre me vont pas !

— À moi, elles me vont très bien, dit Nounou. J’les ai essayées.

— Oui, mais je chausse plus petit que vous.

— Ça ira, fit Mémé. T’auras qu’à passer une paire de mes chaussettes et elles t’iront comme un gant. »

À court d’excuses, Magrat en chercha désespérément une autre au hasard.

« Mais je sais pas comment faut se conduire dans les bals ! »

Mémé Ciredutemps dut reconnaître qu’elle n’en savait rien non plus. Elle haussa les sourcils en direction de Nounou.

« T’allais danser quand t’étais jeune, dit-elle.

— Ben, fit une Nounou Ogg promue professeur en mondanités, ce qu’il faut, c’est taper sur l’épaule des hommes avec ton éventail – tu l’as, ton éventail ? – et leur sortir des trucs comme “Fi, monsieur !” Faut aussi glousser, ça aide. Et battre un peu des cils. Et faire la moue.

— Comment je fais la moue ? »

Nounou Ogg lui montra.

« Beurk !

— T’inquiète pas. On sera là nous aussi.

— Et c’est censé me rassurer, c’est ça ? »

Nounou tendit le bras par-derrière Magrat et saisit l’épaule de Mémé. Ses lèvres formèrent les mots : Marchera pas. Dans tous ses états. Manque de confiance.

Mémé hocha la tête.

« C’est peut-être moi qui devrais le faire, dit Nounou d’une voix forte. Je suis déjà allée à des bals. J’parie que si je portais les cheveux longs, le masque, ces chaussures brillantes et qu’on raccourcissait un peu la robe, personne se rendrait compte de rien, qu’est-ce que vous en dites ? »

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