Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Comme si le côté pratique avait une quelconque importance.

Elle la contempla un long moment.

Puis, la figure sillonnée de larmes qui changeaient de couleur à la lumière des feux d’artifice, elle empoigna le couteau et entreprit de tailler la robe en pièces.

Mécomptes de fées - изображение 96

La tête du cocher en chef rebondit doucement sur ses casse-croûte.

Nounou Ogg se releva sur des jambes un peu flageolantes. Elle recala sa perruque sous la tête paisiblement endormie du jeune valet de pied parce qu’elle n’était pas une mauvaise femme. Puis elle sortit dans la nuit.

Une silhouette s’anima près du mur.

« Magrat ? souffla Nounou.

— Nounou ?

— T’as vu la robe ?

— Vous vous êtes occupée des valets ?

— Bon, ça va, fit Mémé Ciredutemps en surgissant de l’ombre. Reste donc plus que l’carrosse. »

Elle se rendit avec affectation sur la pointe des pieds jusqu’à la remise de la voiture et ouvrit la porte. Le battant racla bruyamment les pavés.

« Chuuut ! » fit Nounou.

Il y avait un bout de chandelle et quelques allumettes sur un rebord. À force de tâtonnements, Magrat alluma la chandelle.

Le carrosse s’éclaira comme une boule de piste de danse.

Il était excessivement ouvragé, comme si on avait pris un carrosse parfaitement ordinaire puis succombé à une folie de bois découpé et de peinture dorée.

Mémé Ciredutemps en fit le tour.

« Un peu tape-à-l’œil, commenta-t-elle.

— J’trouve un peu dommage de le démolir », dit tristement Nounou. Elle se retroussa les manches puis, après réflexion, se coinça le bord de la jupe dans la culotte. « Doit bien y avoir un marteau quelque part, dit-elle en se tournant vers les établis le long du mur.

— Non ! Ça ferait trop de bruit ! souffla Magrat. Attendez… »

Elle sortit de sa ceinture la baguette méprisée, la serra fermement et l’agita en direction de la voiture.

Il y eut une brève bouffée d’air.

« J’en reviens pas, fit Nounou Ogg. J’aurais jamais pensé à ça. »

Par terre reposait une grosse citrouille orange.

« C’est rien du tout, dit Magrat en se permettant un petit accès de fierté.

— Hah ! Ça, c’est un carrosse qui roulera jamais plus, fit Nounou.

— Hé… tu peux aussi faire ça aux chevaux ? » demanda Mémé.

Magrat répondit non d’un signe de tête. « Hum, ce serait un peu cruel, je crois.

— T’as raison. T’as raison, reconnut Mémé. La cruauté envers des animaux pas malins, c’est inexcusable. »

Les deux étalons la regardèrent ouvrir les portes de leurs stalles avec une curiosité chevaline.

« Ouste, dit-elle. Y a de grandes prairies vertes quelque part dehors. » Elle jeta un bref coup d’œil à Magrat. « Vous v’ià émancipés. Vous allez trouver ça beau… de ch’val. »

La saillie tomba à plat.

Mémé soupira. Elle grimpa à la cloison de bois séparant les stalles, tendit la main, attrapa chacun des chevaux par une oreille et leur baissa doucement la tête au niveau de sa bouche.

Elle leur chuchota quelque chose.

Les chevaux tournèrent la tête et se regardèrent dans les yeux. Puis ils la baissèrent à nouveau sur Mémé.

Elle sourit et hocha du menton.

Ensuite…

Il est impossible pour un cheval de passer instantanément du départ arrêté au galop, mais ils y parvinrent presque.

« Qu’est-ce que vous avez bien pu leur dire ? demanda Magrat.

— Un mot secret de cavalier, répondit Mémé. Transmis au Jason de Gytha qui me l’a passé à son tour. Marche à tous les coups.

— Il te l’a dit ? s’étonna Nounou.

— Oui.

— Quoi ? Tout ?

— Oui », répéta Mémé d’un air suffisant.

Magrat se recoinça la baguette dans la ceinture. Ce faisant, un carré de tissu blanc tomba par terre.

Des pierres précieuses et de la soie blanches scintillèrent à la lumière de la bougie tandis qu’elle se baissait vite pour le ramasser, mais peu de choses échappaient à Mémé Ciredutemps.

Elle soupira.

« Magrat Goussedail… commença-t-elle.

— Oui, fit Magrat d’une voix soumise. Oui. Je sais. J’suis un bonnet sans coiffe. »

Nounou lui tapota gentiment l’épaule.

« C’est pas grave, dit-elle. On a fait du bon boulot ce soir. Cette Illon, elle a autant de chances d’aller au bal que moi de… de m’faire sacrer reine.

— Pas de robe, pas de valets de pied, pas de chevaux et pas de carrosse, fit Mémé. J’aimerais voir comment elle va se sortir de ce coup-là, l’autre. Des contes ? Hah !

— Alors, on fait quoi maintenant ? demanda Magrat tandis qu’elles sortaient discrètement de la cour.

— C’est midi gras, dit Nounou. C’est l’pied ! Le canard d’acier ! » Gredin sortit tranquillement de l’obscurité et se frotta contre ses jambes.

« Je croyais que Lili voulait empêcher la fête, fit Magrat.

— Autant vouloir empêcher une crue. On va s’en payer une tranche !

— J’trouve pas ça bien, moi, qu’on danse dans les rues, dit Mémé. T’en as bu beaucoup, de ce rhum ?

— Oh, allons, Esmé, fit Nounou. On dit que si on passe pas du bon temps à Genua, c’est qu’on doit être mort. » Elle songea à Saturday. « On peut sans doute s’amuser un peu même quand on est mort, à Genua.

— Mais on ferait pas mieux de rester ici ? demanda Magrat. Juste pour être sûres ? »

Mémé Ciredutemps hésita.

« Qu’est-ce que tu crois, Esmé ? fit Nounou Ogg. Tu crois qu’ils vont l’envoyer au bal dans une citrouille, peut-être ? Avec des souris pour la tirer, c’est ça ? Heheh ! »

L’image des femmes serpents traversa l’esprit de Mémé Ciredutemps. Elle hésita encore. Mais, après tout, la journée avait été longue. Et c’était ridicule, à bien y réfléchir…

« Bon, d’accord, dit-elle. Mais j’veux pas m’en payer une tranche, compris ?

— Y a d’la danse et tout, fit Nounou.

— Et des boissons à la banane, j’imagine, dit Magrat.

— À un contre un million, j’parie », fit Nounou d’un ton joyeux.

Mécomptes de fées - изображение 97

Lilith Weatherwax se sourit dans le double miroir.

« Oh, dieux du ciel, fit-elle. Pas de carrosse, pas de robe, pas de chevaux. Que peut faire une pauvre marraine ? Dieux du ciel. Et bon sang, sûrement. »

Elle ouvrit un petit étui de cuir du genre dans lequel un musicien transporterait son meilleur piccolo.

Il contenait une baguette, la jumelle de celle que possédait Magrat. Elle la sortit et la fit tourner deux fois, déplaçant les anneaux d’or et d’argent dans une nouvelle position.

Le cliquetis rappelait le mécanisme désagréable d’un fusil à pompe.

« Et en plus, je n’ai qu’une citrouille », dit Lilith.

Et, bien sûr, la différence entre les êtres pensants et les objets non pensants, c’est que la transformation des premiers n’est pas impossible, même si l’opération reste délicate. Ce n’est qu’une question de modification de canal mental. Alors qu’un objet non pensant tel qu’une citrouille – et difficile d’imaginer moins pensant qu’une citrouille – ne peut être changé par aucune magie en dehors de la sourcellerie.

À moins que ses molécules se souviennent d’un temps où elles n’étaient pas citrouille…

Lilith éclata de rire, et un milliard de Lilith réfléchies rirent avec elle, tout au long de l’univers courbe des miroirs.

Mécomptes de fées - изображение 98

On ne fêtait plus midi gras au centre de Genua. Mais dans le bidonville autour des bâtiments blancs les festivités battaient leur plein d’ombres et de lumières de torches. Les feux d’artifice se succédaient. Ce n’étaient que danseurs, cracheurs de feu, plumes et paillettes. Les sorcières, pour qui le divertissement sans chichis se limitait à une danse Morris, regardaient bouche bée passer le défilé depuis le trottoir noir de monde.

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