Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Le valet de pied en chef souleva prudemment une croûte.

« J’ai du cou d’poulet et des cornichons, dit-il. Quèqu’un a du fromage ? »

Le deuxième cocher examina le contenu de sa boîte. « Encore du lard bouilli, se plaignit-il. Elle me donne tout l’temps du lard bouilli. Elle connaît que j’aime pas ça. Elle ôte même pas l’gras.

— C’est du gras épais et blanc ?

— Ouais. Affreux. Vous trouvez ça normal, vous autres, pour un jour de fête ?

— J’te l’troque contre de la laitue et de la tomate.

— D’accord. T’as quoi, toi, Jacquot ? »

Le deuxième valet de pied ouvrit timidement son paquet. Il mit à jour quatre sandwichs soigneusement débarrassés de la croûte. Avec un brin de persil. Et même une serviette.

« Saumon fumé et fromage fraîche, fit-il.

— Et ’core une part du gâteau d’mariage, fit le premier cocher. Vous avez donc pas fini d’le consommer ?

— On y a droit tous les soirs », répondit le second valet de pied.

La cabane fut secouée des éclats de rire qui s’ensuivirent. C’est une loi universelle : dans n’importe quelle corporation, le moindre commentaire innocent d’un jeune marié – ou d’une jeune mariée – déclenche aussitôt l’hilarité graveleuse de ses collègues plus âgés et plus blagueurs. Le phénomène se produit même chez des aliens à neuf pattes au fond d’un océan d’ammoniaque sur une grosse planète glacée. C’est comme ça.

« Profites-en, dit le deuxième cocher d’un ton sinistre, une fois qu’ils se furent calmés. Ça commence par des bécots, des gâteaux, des sandwichs sans croûte, mais ça vire vite aux savons, au tchul de bois et au rouleau à pâtisserie.

— M’est avis, commença le premier cocher, qu’ça dépend de… »

On frappa à la porte.

Le second valet de pied, étant le plus jeune, se leva et l’ouvrit.

« C’est une vieille, dit-il. Qu’esse tu veux, la vieille ?

— Ça vous dit, un coup à boire ? » proposa Nounou Ogg. Elle tendit un cruchon au-dessus duquel flottait une nette vapeur d’alcool et souffla dans une langue de belle-mère.

« Quoi ? fit le valet de pied.

— C’est bête pour vous de travailler. C’est la fête ! Youpi !

— Qu’esse qui s’passe ? commença l’aîné des cochers qui pénétra alors dans le nuage d’alcool. Bons djeux ! C’est quoi, c’te goutte-là ?

— Ça sent l’rhum, monsieur Trévise. »

Le cocher hésita. De la rue parvenaient de la musique et des rires tandis que le premier défilé se mettait en branle. Des feux d’artifice éclatèrent dans le ciel. Ce n’était pas un soir à se priver d’un petit remontant.

« Ça, c’est une brave ’tite vieille », dit-il.

Nounou Ogg agita encore le cruchon. « Envoyez-vous ça dans l’cul, dit-elle. Cornet sec ! »

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Ce qu’on pourrait appeler la sorcière classique se présente sous deux modèles de base, la sophistiquée et la simple, ou, si vous préférez, celle qui dispose d’une pleine chambre d’accèssoires et celle qui n’en a pas. Les goûts de Magrat la classaient dans la première catégorie. Tenez, les poignards magiques, par exemple. Elle en possédait une série complète, tous pourvus de manches de la bonne couleur et couverts de runes.

Au bout de plusieurs années sous la tutelle de Mémé Ciredutemps, Magrat avait fini par comprendre que le couteau à pain ordinaire était plus efficace que le plus ouvragé des poignards magiques. Il pouvait accomplir tout le travail du poignard magique, et servait en outre à couper le pain.

Toute cuisine digne de ce nom recèle un vieux couteau au manche amenuisé par l’usage, à la lame recourbée comme une banane, et si étonnamment acéré que plonger la main dans le tiroir en pleine nuit équivaut à vouloir attraper des pommes avec les dents à la surface d’un aquarium de piranhas.

Magrat avait le sien coincé dans sa ceinture. Pour l’heure elle flottait à une dizaine de mètres au-dessus du sol, une main accrochée à son balai, l’autre à un tuyau d’écoulement, les deux jambes pendantes. Le cambriolage devrait être facile quand on a un balai. Mais ça n’avait pas l’air d’être le cas.

Elle passa enfin les deux jambes autour du tuyau et se cramponna solidement à une gargouille placée fort à propos. Elle gigota son couteau entre les deux moitiés de la fenêtre et souleva le loquet. Après force grognements elle fut à l’intérieur, adossée au mur, hors d’haleine. Des lumières bleues lui fusaient devant les yeux, comme en écho aux feux d’artifice qui sillonnaient le ciel au-dehors.

Mémé avait demandé avec insistance si elle était sûre de vouloir faire ça. Et elle avait découvert avec surprise qu’elle l’était effectivement. Même si les femmes serpents rôdaient déjà dans la maison. La fonction de sorcière impliquait de se rendre là où on n’avait pas envie d’aller.

Elle ouvrit les yeux.

Elle vit la robe, au milieu de la chambre, sur un mannequin de couturière.

Une chandelle klatchienne éclata au-dessus de Genua. Des étoiles vertes et rouges explosèrent dans les ténèbres veloutées ; elles allumèrent la soie et les pierres précieuses devant Magrat.

La sorcière n’avait jamais rien vu d’aussi beau.

Elle s’avança doucement, la bouche sèche.

Mécomptes de fées - изображение 93

Des vagues de brume chaude envahissaient le marais.

Madame Gogol touillait le chaudron.

« Qu’est-ce qu’elles font ? demanda Saturday.

— Arrêté le conte, répondit-elle. Ou… pitêt pas… »

Elle se leva.

« Toute mannyè, c’é à nous d’agi aprézan. On va à la clairiè. »

Elle regarda le visage de Saturday.

« T’as pè ?

— Je… connais ce qui va se passer après, dit le zombie. Même si on gagne.

— On connèt ça tous les dé. Mé on a eu douzan.

— Oui. On a eu douze ans.

— Epi Illon va condui la ville.

— Oui. »

Mécomptes de fées - изображение 94

Dans la cabane des cochers, Nounou Ogg et les valets s’entendaient, selon son expression, comme lardons en poêle.

Le second valet de pied sourit confusément au mur et s’affaissa en avant.

« Ça, c’est bien les jeunes d’achteure, commenta le cocher en chef en essayant de dégager sa perruque de sa chope. Ça tient pas la boich… la boiff… la route.

— Encore un p’tit coup, histoire de reprendre du poil de la bête, monsieur Trévise ? fit Nounou en remplissant la chope. Ou de l’écaille de l’alligator, ou ce que vous dites dans l’pays.

— M’est avis, dit le premier valet de pied, qu’on devrait apprêter l’caroche, qu’eche vous en dites ?

— M’est avis que vous avez l’temps d’en prendre encore un, fit Nounou Ogg.

— Ben aimab’, dit le cocher. Ben aimab’. À vot’santé, m’dammmm Goo… »

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Magrat rêvait de telles robes. Tout au fond d’elle-même, aux premières heures de la nuit, elle dansait avec des princes. Non pas des princes timides et bûcheurs comme Vérence, chez elle au royaume de Lancre, mais des vrais, aux yeux bleu cristal et aux dents blanches. Et elle portait des robes de ce modèle. Des robes qui lui allaient.

Elle contempla les manches à ruches, le corsage brodé, la fine dentelle blanche. C’était aux antipodes de son… euh… Nounou Ogg appelait ça un « magrat », mais c’était un pantalon, et c’était très pratique.

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