Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Mécomptes de fées - изображение 88

« Elles sont sœurs ? » fit Magrat.

Son thé était maintenant froid.

« J’connais pas, dit Illon. Elles ont l’air… pareilles. Elles restent la plupart du temps entre elles. Mais je les sens qui observent. Elles sont très fortes pour observer.

— Et elles vous font faire tout le travail ?

— Ben, j’dois cuisiner seulement pour moi et le personnel du dehors. Et ça m’embête pas trop de faire le ménage et la lessive.

— Elles font leur propre cuisine, alors ?

— J’crois pas. Elles se promènent dans la maison la nuit, quand j’suis couchée. Marraine Lilith dit que j’dois rester gentille avec elles et les plaindre par rapport qu’elles peuvent pas parler, et aussi que j’dois toujours garnir le gare-manger de fromage.

— Elles mangent que du fromage ?

— J’crois pas.

— J’pense que c’est les rats et les souris qu’en profitent, alors, dans une vieille maison pareille.

— Vous connaissez, c’est drôle, fit Illon, mais j’ai jamais vu une seule souris icitte. »

Magrat frissonna. Elle se sentait observée. « Pourquoi vous fichez pas le camp ? C’est ce que je ferais, moi.

— Pour aller où ? De toute manière, ils me retrouvent toujours. Ou ils envoient les cochers et les valets d’écurie m’quérir.

— C’est horrible !

— J’en suis sûre, ils croient qu’un jour ou l’autre je vais marier n’importe qui pour échapper à la lessive, dit Illon. M’est avis, pourtant, qu’on lave pas les vêtements du prince, ajouta-t-elle amèrement. M’est avis qu’on les brûle après qu’il les a portés.

— Ce qu’il vous faut, c’est mener votre vie comme vous l’entendez, dit Magrat d’un ton encourageant pour lui remonter le moral. Devenir votre propre maîtresse. Vous émanciper.

— Je crois pas que j’ai envie de ça, dit Illon d’une voix prudente au cas où ce serait un péché d’offenser une marraine fée.

— Oh si.

— Ah bon ?

— Oui.

— Ah.

— Vous êtes pas obligée d’épouser quelqu’un contre votre gré. »

Illon se carra sur sa chaise.

« Vous êtes bonne, comme fée ? demanda-t-elle.

— Euh… ben… j’imagine que…

— La robe est arrivée hier. Elle est là-haut dans la grande salle du devant, sus un portemanteau pour qu’elle se froisse pas. Comme ça elle reste irréprochable. Et ils ont spécialement astiqué le carrosse. Ils ont aussi engagé des valets de pied.

— Oui, mais peut-être…

— J’crois que j’vais devoir marier quèqu’un contre mon gré », dit Illon.

Mécomptes de fées - изображение 89

Mémé Ciredutemps arpentait le balcon de bois flotté. Toute la cabane tremblait sous son pas énergique. Des ondulations se propageaient à la surface de l’eau au rythme des secousses.

« Évidemment que tu t’souviens pas d’elle ! braillait-elle. Maman l’a fichue dehors quand elle avait treize ans ! On était petites toutes les deux à l’époque ! Mais moi, je m’souviens des prises de bec ! J’les entendais de mon lit ! C’était une dévergondée !

— T’as toujours dit que j’en étais une, dévergondée, quand on était jeunes », dit Nounou.

Mémé hésita, un instant déstabilisée. Puis elle agita une main irritée. « T’en étais une, évidemment, fit-elle d’un air dédaigneux. Mais tu te servais pas de magie pour ça, pas vrai ?

— J’en avais pas besoin, dit joyeusement Nounou. Une robe-bustier qui tombait bien faisait la plupart du temps l’affaire.

— Qui tombait même toute seule dans l’herbe, si j’ai bonne mémoire, fit Mémé. Non, elle se servait de magie, elle. Mais pas de magie ordinaire. Oh, ça, elle était têtue ! »

Nounou était sur le point de dire : Quoi ? Pas accommodante ni modeste comme toi, Esmé ? Mais elle se ravisa. On ne jongle pas avec des allumettes dans une usine de feux d’artifice.

« Les pères des jeunes gens venaient s’plaindre à la maison, fit Mémé d’un ton sinistre.

— Ils venaient jamais se plaindre de moi, dit Nounou toujours aussi joyeusement.

— Toujours à se regarder dans les miroirs. Arrogante comme un chat, qu’elle était. Elle préférait regarder dans un miroir que par la fenêtre, ça oui.

— Elle s’appelle comment ?

— Lilith.

— Un joli nom, fit Nounou.

— C’é pas celui elle se donné aprézan, dit madame Gogol.

— M’étonne pas !

— Et c’est elle, comme qui dirait, qui dirige la ville ? demanda Nounou.

— Elle aimait mener tout l’monde à la baguette, en plus !

— Pourquoi elle voulait diriger une ville ? demanda encore Nounou.

— Elle a des pojets, répondit madame Gogol.

— Et vaniteuse avec ça ! Franchement vaniteuse ! dit Mémé apparemment dans le vide.

— Tu savais qu’elle était là ? fit Nounou.

— Je le sentais ! Les miroirs.

— La magie des miroirs, c’est pas mal, protesta Nounou. J’ai fait des tas de trucs avec des miroirs. On peut drôlement rigoler avec un miroir.

— Elle itilisé pas qu’un sèl miroi, dit madame Gogol.

— Oh.

— Elle itilisé deux.

— Oh. Là, c’est différent. »

Mémé fixa la surface de l’eau. Son propre visage lui rendit son regard depuis les profondeurs obscures.

Du moins, elle espéra qu’il s’agissait bien de son visage.

« Je l’ai sentie qui nous observait pendant tout notre voyage jusqu’ici, reprit-elle. C’est là qu’elle se plaît le plus, dans les miroirs. Dans les miroirs, à mettre les gens dans des contes. »

Elle donna de petits coups d’un bâton à l’image. « Elle m’a même regardée chez Desiderata, juste avant qu’arrive Magrat. C’est pas agréable de voir quelqu’un d’autre dans son reflet… »

Elle marqua un temps. « Où est Magrat, au fait ?

— Partie faire la marraine fée, je crois, répondit Nounou. Elle a dit qu’elle avait pas besoin d’aide. »

Mécomptes de fées - изображение 90

Magrat était agacée. En outre elle avait peur, ce qui l’agaçait encore davantage. Ça n’était drôle pour personne quand Magrat était agacée. C’était comme essuyer l’attaque d’un linge humide.

« Je vous en donne ma parole, dit-elle. Vous êtes pas obligée d’aller au bal si vous voulez pas.

— Vous pourrez pas les arrêter, fit Illon d’un air sombre. J’connais comment ça se passe dedans cette ville.

— Écoutez, j’vous dis que vous êtes pas obligée ! » insista Magrat.

Elle avait l’air songeuse.

« Y aurait pas quelqu’un d’autre que vous aimeriez mieux épouser, dites ? demanda-t-elle.

— Non. Je connais pas beaucoup de monde. J’ai pas beaucoup d’occasions.

— Bien, fit Magrat. Ça facilite les choses. Je propose qu’on vous sorte d’ici et… et qu’on vous emmène ailleurs.

— Y a pas d’ailleurs. Je vous l’ai dit. Arien que des marais. J’ai essayé une fois ou deux, et ils ont envoyé les cochers m’quérir. Ils ont pas été méchants. Les cochers, j’veux dire. Ils ont peur. Tout le monde a peur. Même les sœurs ont peur, j’crois bien. »

Magrat regarda les ombres autour d’elle.

« De quoi ? fit-elle.

— On dit que des genses disparaissent. S’ils ennuient le grand-duc. Il leur arrive quèque chose. Tout l’monde est très poli à Genua, dit Illon d’un ton amer. Y a personne qui vole ni qu’élève la voix et le monde reste chez soi le soir, sauf quand c’est mardi gras. » Elle soupira. « Alors ça, j’aimerais joliment y aller. Au carnaval. Mais ils m’obligent à rester à la maison. Je l’entends quand même passer en ville et je m’dis que Genua devait ressembler à ça avant. Pas seulement quèques personnes après danser dedans un palais, mais tout le monde après danser dedans les rues. »

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