Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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« Comment vous vous appelez, monsieur le mort ?

— Je m’appelle Saturday.

— Saturday, hein ? Ça veut dire samedi, non ? Remarquez, y en a bien d’autres qui s’appellent Vendredi.

— Peut-être. Mais moi c’est Saturday, madame Ogg. Saturday. »

Mémé Ciredutemps le regarda dans les yeux. Elle les trouva plus vifs que chez la plupart des individus techniquement vivants qu’elle connaissait.

Elle était vaguement au courant qu’un mort devait subir certains traitements pour se transformer en zombie, mais c’était une branche de la magie qu’elle n’avait jamais voulu explorer. L’opération nécessitait en tout cas davantage qu’un paquet d’entrailles de poisson bizarre et de racines exotiques : il était indispensable que le mort veuille revenir. Il lui fallait un rêve, une envie ou un but terrible qui l’aidaient à triompher de la tombe…

Les yeux de Saturday brûlaient.

Elle se décida. Elle tendit la main.

« Enchantée de vous connaître, monsieur Saturday, dit-elle. J’prendrais bien de votre bon ragoût.

— Ça s’appelle du gombo, la renseigna Nounou. Y a des doigts de dame dedans.

— Je sais parfaitement que c’est le nom qu’on donne à une plante d’ici, merci bien, fit Mémé. J’suis pas complètement ignorante.

— D’accord, mais tâche d’avoir aussi une portion de tête de serpent. C’est l’meilleur.

— C’est quoi comme plante, la tête de serpent ?

— Mange donc, ça vaut mieux, j’pense », dit Nounou.

Elles étaient assises sur la galerie de bois gauchi à l’arrière de la cabane de madame Gogol, au-dessus du marais. Des barbes moussues pendaient aux branches des arbres. Des créatures invisibles bourdonnaient dans la verdure. Et partout des ondes en v fendaient délicatement la surface de l’eau.

« J’pense que ça doit être très agréable ici quand le soleil est couché », dit Nounou.

Saturday regagna la cabane en traînant les pieds et en ramena une canne à pêche de fortune. Il accrocha alors un appât au bout de la ligne qu’il lança par-dessus la balustrade. Puis il donna l’impression de couper la communication ; nul n’a plus de patience qu’un zombie.

Madame Gogol se laissa aller en arrière dans son rocking-chair et alluma sa pipe.

« C’été une gran vil dans temps lontan, dit-elle.

— Qu’est-ce qui lui est arrivé ? » demanda Nounou.

Mécomptes de fées - изображение 86

Gredin avait beaucoup de mal avec le coq Legba.

D’abord, le volatile refusait de se laisser terroriser. Gredin pouvait flanquer la frousse à presque tout ce qui bougeait à la surface du Disque-monde, même à des êtres logiquement beaucoup plus gros et plus coriaces que lui. Pourtant, allez savoir pourquoi, aucune de ses tactiques éprouvées – le bâillement, le regard insistant et surtout le sourire qui s’étire lentement – n’avait l’air efficace. Legba se contentait de baisser les yeux sur lui le long de son bec et feignait de gratter la terre d’une manière qui mettait encore davantage en valeur ses éperons déjà impressionnants.

Ne restait donc plus que le bond avec élan. Ce coup-là marchait sur à peu près n’importe quelle créature. Très peu d’animaux gardaient leur calme face à une boule de griffes enragée qui leur vrombissait sous le nez. Dans le cas présent, se disait Gredin, c’était peut-être lui qui risquait de finir en brochette à poils. Mais il fallait régler la question. Sinon des générations de chats se moqueraient de lui.

Félin et gallinacé vadrouillaient dans le marais, chacun ne prêtant apparemment aucune attention à l’autre.

Des choses baragouinaient dans les arbres. De petits oiseaux chatoyants fendaient les airs en trombe. Gredin leur jeta des regards assassins. Il s’occuperait d’eux plus tard.

Et le coq avait disparu.

Les oreilles de Gredin se plaquèrent sur son crâne.

Il entendait toujours le chant des oiseaux et la stridulation des insectes, mais ça se passait ailleurs. Ici régnait le silence, un silence moite, obscur et oppressant, et les arbres lui paraissaient inexplicablement plus rapprochés qu’il ne se le rappelait.

Gredin regarda autour de lui.

Il se trouvait dans une clairière. Sur son pourtour, des objets étaient accrochés à des buissons ou attachés à des arbres. Des bouts de rubans. Des os blanchis. Des pots en fer-blanc. Des objets parfaitement ordinaires partout ailleurs.

Et, au centre de la clairière, une espèce d’épouvantail. Un pieu planté à la verticale avec une traverse sur laquelle on avait suspendu un manteau noir. Au-dessus du manteau, au sommet du pieu, trônait un chapeau haut de forme. Sur le chapeau, observant Gredin d’un air songeur, se tenait perché Legba.

Un petit vent se leva dans l’atmosphère étouffante, et le manteau s’agita doucement.

Gredin se rappela le jour où il avait poursuivi un rat dans le moulin du village pour découvrir soudain que la salle dont le mobilier lui avait paru curieux était en réalité une grosse machine capable, s’il s’avisait de faire un faux pas, de le broyer entièrement.

L’air grésilla doucement. Gredin sentit ses poils se dresser.

Il fit demi-tour et s’en repartit d’une allure arrogante jusqu’à ce qu’il s’estime hors de vue, puis ses pattes se mirent à mouliner si vite qu’elles patinèrent sur place.

Après quoi il alla sourire devant quelques alligators, mais le cœur n’y était pas.

Dans la clairière, le manteau s’agita encore doucement puis s’immobilisa. D’une certaine façon, c’était pire.

Legba attendait, l’œil aux aguets. L’atmosphère s’alourdit, comme avant un orage.

Mécomptes de fées - изображение 87

« C’été une gran vil dans temps lontan. Une vil bienéreuse. Pèsonne l’obigé à èt bienéreuse. Ça vini tout sèl, conm ça, dit madame Gogol. C’été di vivant di vié baro. Mé li a été ansaziné.

— Par qui ? demanda Nounou Ogg.

— Tout monde sav c’é l’grand-duc », répondit madame Gogol.

Les sorcières échangèrent un regard. Les intrigues royales étaient manifestement un peu différentes dans les pays étrangers.

« Tué à coups de bec, c’est ça ? fit Nounou.

— Comme par un mâle faisan ? dit Mémé.

— Grand-duc, c’é un titre, pas un zoiseau, expliqua madame Gogol d’un ton patient. Le baro été empoisonnen. Une nuit térib. Et lendimain matin, le grand-duc été dans le palé. Epi y a eu l’histoi di testament.

— Me dites rien, fit Mémé. J’parie qu’y avait un testament qui laissait tout à ce grand-duc. Je parie que l’encre était pas encore sèche.

— Coument vous connèt ça ? s’étonna madame Gogol.

— Ça va de soi, répondit Mémé avec condescendance.

— Le baro avait une tifille.

— Elle vit toujours, à mon avis.

— Vous connèt beaucoup de choses, madanme. Pouquisa vous couère ça, didonc ?

— Ben… » fit Mémé. Elle allait répondre : Parce que je sais comment fonctionnent les contes. Mais Nounou l’interrompit.

« Si ce baron était aussi bien que ça, il devait avoir des tas d’amis en ville, non ? fit-elle.

— C’é vré. Lépèple l’apprécié.

— Ben, si j’étais l’grand-duc et que j’avais rien d’autre comme droit à l’héritage qu’un testament barbouillé et une petite bouteille d’encre pas encore rebouchée, je chercherais un moyen de rendre tout ça un peu plus officiel. L’idéal pour lui, ce serait d’épouser la véritable héritière. Et alors il pourrait faire un pied de nez à tout l’monde. J’parie qu’elle sait même pas qui elle est, je m’trompe ?

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