Terry Pratchett - Mécomptes de fées

Здесь есть возможность читать онлайн «Terry Pratchett - Mécomptes de fées» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Nantes, Год выпуска: 1998, ISBN: 1998, Издательство: Atalante, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mécomptes de fées»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

Mécomptes de fées — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mécomptes de fées», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Nounou Ogg essayait tout au moins une fois. Pour certaines choses, elle avait essayé plusieurs milliers de fois.

Elle décrocha la louche, saisit un bol et se servit.

Un instant plus tard elle écarta le rabat de la tente et fouilla des yeux l’obscurité intérieure.

Une silhouette assise en tailleur dans la pénombre fumait la pipe.

« J’peux entrer ? » demanda Nounou.

La silhouette accepta d’un signe de tête.

Nounou s’assit. Après un laps de temps conforme à la bienséance, elle sortit sa propre pipe.

« Madame Aimable est une amie à vous, j’suppose.

— Connèt moin.

— Ah. »

Du dehors parvenait régulièrement le tintement de clients qui se servaient.

Une fumée bleue montait en volutes de la pipe de Nounou Ogg. « J’ai pas l’impression, fit-elle, que beaucoup de gens partent sans payer.

— Non. »

Après une autre pause Nounou reprit : « Doit bien y en avoir qui cherchent à payer avec de l’or, des bijoux, des onglands parfumés, des trucs comme ça ?

— Non.

— Étonnant. »

Nounou Ogg resta un moment silencieuse ; elle écoutait les échos lointains du marché tandis qu’elle battait le rappel de ses pouvoirs.

« Comment ça s’appelle ?

— Gombo.

— C’est bon.

— Moin sav.

— D’après moi, quand on cuisine comme ça, on peut tout faire… (Nounou Ogg se concentra) madame… Gogol. »

Elle attendit.

« Pas loin, man Ogg. »

Chacune des deux femmes fixait la silhouette indistincte de l’autre, comme des conspirateurs qui ont échangé leurs mots de passe et attendent la suite des événements.

« Là d’où j’viens, on appelle ça d’la sorcellerie, dit Nounou tout bas.

— Là d’où moin vini, on apèl ça vaudou », dit madame Gogol.

Le front ridé de Nounou se rida encore davantage.

« C’est pas du traficotage avec des poupées, des morts et des machins ? demanda-t-elle.

— Epi sorcellerie, c’est pas gambadé tout nu épi fourré lai-guilles dans les gens ? répliqua madame Gogol d’un ton égal.

— Ah, fit Nounou. J’vois ce que vous voulez dire. »

Elle changea de position, mal à l’aise. Elle était foncièrement honnête.

« Je dois reconnaître, tout d’même… ajouta-t-elle, comme ça en passant… une aiguille, peut-être… »

Madame Gogol opina d’un air grave. « Dacco. Comme ça en passant… un zombie pitêt, fit-elle.

— Mais seulement quand y a pas d’autre solution.

— Assirément. Quonsa pas d’autre moyen.

— Quand… vous voyez… les gens manquent de respect, quoi.

— Quonsa faut peintiré la maison. »

Nounou se fendit d’un grand sourire édenté. Madame Gogol le lui rendit, augmenté de trente dents.

« Mon nom complet, c’est Gytha Ogg, dit la sorcière. On m’appelle Nounou.

— Moin nom complé, c’é Erzulie Gogol, dit la femme vaudou. On apelé moin man Gogol.

— Je m’suis dit une chose : on est dans un pays étranger, alors peut-être que la magie est différente. Ça tient debout. Les arbres sont différents, les gens sont différents, la boisson est différente et y a d’la banane dedans, donc la magie doit être différente elle aussi. Puis je m’suis dit… Gytha, ma fille, il est jamais trop tard pour s’instruire.

— Assirément.

— Y a quelque chose qui tourne pas rond dans cette ville. Je l’ai senti dès qu’on y a mis les pieds. »

Madame Gogol opina.

Pendant un moment il n’y eut d’autre bruit que les bouffées que chacune tirait de temps en temps de sa pipe.

Puis on entendit un tintement dehors, suivi d’une pause prudente.

« Gytha Ogg ? lança une voix. Je sais que t’es là-dedans. »

La silhouette de madame Gogol ôta la pipe de sa bouche.

« Bien, fit-elle. Femme-là senti bien les choses. »

Le rabat de la tente s’ouvrit.

« Salut, Esmé, dit Nounou Ogg.

— Que les dieux bénissent cette… tente, fit Mémé Ciredutemps en fouillant la pénombre des yeux.

— Ça, c’est madame Gogol, présenta Nounou. Une femme vaudou, comme qui dirait. C’est les sorcières du pays.

— Sont pas les seules sorcières dans le coin, fit Mémé.

— T’as drôlement impressionné madame Gogol en devinant que j’étais ici.

— Élémentaire. J’ai repéré le Gredin qui faisait sa toilette dehors ; le reste, c’était que d’la déduction. »

Mécomptes de fées - изображение 82

Dans la pénombre de la tente, Nounou s’était imaginée madame Gogol vieille. Elle ne s’attendait donc pas à voir sortir à l’air libre une jolie femme entre deux âges, plus grande que Mémé. Madame Gogol portait de lourdes boucles d’oreilles d’or, un chemisier blanc et une ample jupe rouge à volants. Nounou sentit la réprobation de Mémé Ciredutemps. Les bruits qui couraient sur les femmes à jupe rouge étaient pires que ceux qui couraient, paraît-il, sur les femmes à chaussures rouges.

Madame Gogol s’arrêta et leva le bras. Il y eut un froissement d’ailes.

Gredin, qui se frottait obséquieusement contre la jambe de Nounou, redressa la tête et feula. Le coq le plus gros et le plus noir qu’avait jamais vu Nounou s’était posé sur l’épaule de madame Gogol. Il tourna vers elle un regard intelligent qu’elle n’avait connu chez aucun volatile.

« Ma parole, dit-elle, interloquée. Des queues de cette taille, j’en ai encore jamais vu, et j’en ai vu quelques-unes durant ma vie. »

Madame Gogol haussa un sourcil désapprobateur.

« Toute son éducation est à refaire, dit Mémé.

— Et pourtant j’ai vécu à côté d’un élevage de poulets et tout, voilà ce que je voulais ajouter , fit Nounou.

— Ça, c’é Legba, un lèspri des ténèb, très danjéré », expliqua madame Gogol. Elle se pencha plus près et parla du coin de la bouche. « Ent nous, c’é ien qu’un gwo coq noir. Mé vous sav ça qui c’é.

— La publicité paye, convint Nounou. Ça, c’est Gredin. Entre nous, c’est un démon de l’enfer.

— Eh bien, c’é un chat, fit aimablement madame Gogol. Fallé s’y attend. »

Mécomptes de fées - изображение 83

Cher Jason et tout le monde,

C’est incroyable ce qui arrive quand on s’y attend pas, par exemple on a fait la connaiçance de madame Gogol qui travaille comme cuisiniaire le jour mais fait la sorcière vaudou la nuit, faut pas croire tout ce quon raconte sur la magie noire, exetra, c’est qun prétexe, elle est pareille que nous mais autrement. C’est quand même vrai pour les zombies mais pas comme tu crois…

Genua était une ville curieuse, conclut Nounou. On sortait des grandes artères, on suivait une petite rue transversale, on passait une petite porte et on voyait soudain partout des arbres auxquels pendaient de la mousse et des bouts de l’hyène, quelque chose comme ça, puis le terrain devenait moins solide sous les pas et de plus en plus marécageux. De chaque côté de la piste se succédaient des plans d’eau sombre où surnageaient, ici et là au milieu des nénuphars, des souches comme les sorcières n’avaient encore jamais vu.

« De sacrés gros tritons, dit-elle.

— C’est des cocodrilles. Des alligators.

— Par tous les dieux. Ils doivent bien bouffer.

— Oui ! »

La maison de madame Gogol avait l’air d’un assemblage de bois flotté récupéré dans le fleuve ; coiffée d’un toit de mousse, elle était bâtie directement au-dessus du marais, posée sur quatre solides pilotis. Elle se trouvait assez près du centre-ville pour que Nounou entende les cris de la rue et le clip-clop des sabots des chevaux, mais la bicoque, dans son petit marais, baignait dans le silence.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mécomptes de fées»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mécomptes de fées» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Mécomptes de fées»

Обсуждение, отзывы о книге «Mécomptes de fées» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x