Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Les sorcières se brouillent d’un rien.

Magrat, allongée, ne dormait pas, son balluchon de vêtements en guise d’oreiller ; elle écoutait la petite pluie tiède sur le toit.

Ça tourne mal avant même qu’on ait commencé, songeait-elle. Je ne sais pas pourquoi je les ai laissées m’accompagner. Je suis parfaitement capable de faire quelque chose toute seule pour une fois, mais elles me traitent sans arrêt comme si j’étais… un bonnet de nuit sans coiffe. Je ne vois pas pourquoi je devrais supporter qu’elle me fasse la tête et m’envoie paître à tout bout de champ. Qu’est-ce qu’elle a de plus que les autres, d’ailleurs ? Elle ne fait presque jamais rien de magique, quoi qu’en dise Nounou. Tout ce qu’elle fait, c’est crier beaucoup et tyranniser les gens. Quant à Nounou, elle est pleine de bonnes intentions mais n’a aucun sens des responsabilités ; j’ai cru mourir quand elle s’est mise à chanter la Chanson du hérisson à l’auberge, j’espère de tout cœur que les gens ne savaient pas ce que ça voulait dire.

C’est moi la marraine fée ici. On n’est plus chez nous maintenant. On fait forcément les choses différemment dans les pays étrangers.

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Elle se leva au point du jour. Les deux autres dormaient, quoique le verbe dormir soit trop faible au niveau sonore où se tenait Mémé Ciredutemps.

Magrat revêtit sa plus belle robe, celle en soie verte qui, malheureusement, n’était désormais qu’une masse de faux plis. Elle sortit une liasse de papier mousseline et déballa lentement ses bijoux cabalistiques ; Magrat achetait des bijoux cabalistiques pour comme qui dirait changer de peau. Elle en avait trois grosses boîtes pleines et restait pourtant toujours la même.

Elle fit de son mieux pour enlever la paille dans ses cheveux. Puis elle déballa la baguette magique.

Elle regretta de ne pas avoir de miroir pour s’y examiner.

« J’ai la baguette, dit-elle tout bas. Je vois pas pourquoi j’aurais besoin qu’on m’aide. Desiderata m’a bien recommandé de leur dire qu’il fallait pas m’aider. »

La pensée lui traversa l’esprit que Desiderata avait fait preuve d’une grande négligence sur ce point. On pouvait en être sûr, quand on demandait à Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg de ne pas intervenir, elles se précipitaient pour donner un coup de main, ne serait-ce que par dépit. Magrat était surprise qu’une femme aussi intelligente que Desiderata se soit fichue dedans sur ce détail. Elle aussi devait sûrement se coltiner une pyscholologie – quel qu’en soit le sens.

Se déplaçant silencieusement afin de ne pas réveiller ses aînées, elle ouvrit la porte et sortit d’un pas léger dans l’humidité du dehors. La baguette brandie, Magrat était prête à donner au monde tout ce qu’il souhaitait.

Ça lui faciliterait les choses qu’il demande des citrouilles.

Nounou Ogg ouvrit un œil lorsque la porte se referma en grinçant.

Elle s’assit, bâilla et se gratta. Elle farfouilla dans son chapeau et récupéra sa pipe. Elle envoya un coup de coude dans les côtes de Mémé Ciredutemps.

« J’dors pas, dit Mémé.

— Magrat est partie quelque part.

— Hah !

— Et moi, j’vais aller me trouver quelque chose à manger. » Ça n’avançait à rien de parler à Mémé quand elle était d’une humeur pareille.

Au moment où elle partait, Gredin se laissa souplement tomber d’une poutre et lui atterrit sur l’épaule.

Nounou Ogg, optimiste à tout crin, sortit profiter de tout ce que l’avenir avait à lui offrir.

De préférence avec du rhum et de la banane dedans.

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La maison ne fut pas difficile à trouver. Desiderata avait pris des notes précises.

Magrat embrassa du regard les hauts murs blancs et les balcons métalliques ouvragés. Elle s’efforça de redresser certains plis de sa robe, extirpa de ses cheveux quelques brins de foin récalcitrants, puis s’engagea dans l’allée d’un pas énergique et frappa à la porte.

Le heurtoir se cassa net dans sa main.

En regardant nerveusement autour d’elle, des fois qu’on aurait remarqué son acte de vandalisme, elle essaya de le recaler en place. Le heurtoir retomba et fit sauter un morceau de la marche en marbre.

Elle finit par donner un petit coup de son doigt replié. Un nuage léger de poudre de peinture s’échappa du battant et plana jusqu’au sol. Rien d’autre ne se passa.

Magrat réfléchit à la manœuvre suivante. Elle était à peu près sûre que les marraines fées ne glissaient pas un petit mot sous la porte, du genre « Passée ce jour, suite à votre absence veuillez contacter le dépôt pour un nouveau rendez-vous. » De toute façon, une pareille demeure ne restait normalement jamais vide ; une vingtaine de serviteurs auraient dû y grouiller.

Elle passa sur le côté de la maison en faisant crisser le gravier et jeta un coup d’œil depuis l’angle. Peut-être que la porte de derrière… Les sorcières préféraient souvent les portes de derrière…

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Nounou Ogg, elle, les préférait toujours. Elle se dirigeait vers celle du palais. C’était assez facile d’y entrer, rien à voir avec les châteaux de Lancre qui professaient des idées bien arrêtées sur le dedans et le dehors et qu’on bâtissait de façon à bien séparer les deux. Celui-ci relevait, disons, du château de conte de fées tout en remparts de sucre glace et de petites tourelles démesurées. N’importe comment, personne ne prêtait beaucoup attention aux petites vieilles. Les petites vieilles étaient par définition inoffensives, même si le long d’un chapelet de villages, sur plusieurs milliers de kilomètres de continent, on procédait à une remise à jour de cette définition.

Les châteaux, pour Nounou, c’était comme les cygnes. Ils donnaient l’impression de glisser majestueusement sur les eaux du Temps, mais en fait ça débordait d’activité par en dessous. Ils recouvraient un dédale d’offices, de cuisines, de blanchisseries, de brasseries – elle aimait bien l’idée des brasseries – et on n’y remarquait jamais les allées et venues d’une bonne femme parmi tant d’autres, qui mangeait le moindre rabe à traîner.

En outre, on y entendait les potins. Nounou Ogg aimait bien ça aussi, les potins.

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Mémé Ciredutemps déambulait tristement dans les rues immaculées. Elle ne cherchait pas les deux autres. Ça, elle en était à peu près sûre. Évidemment, elle pourrait leur tomber dessus accidentellement, comme par hasard, et leur jeter un regard éloquent. Mais elle ne les cherchait pas, ça non.

Il y avait un attroupement au bout de la rue. Partant de l’hypothèse plausible que Nounou Ogg en occupait peut-être le centre, Mémé Ciredutemps s’approcha.

Elle ne vit pas de Nounou mais une plate-forme surélevée. Et un petit homme dans des chaînes. Et des gardes en uniforme éclatants. L’un d’eux tenait une hache.

Pas besoin d’être un grand disque-trotter pour comprendre que l’objet de la scène n’était pas de remettre à l’homme enchaîné le fruit d’une collecte et un témoignage d’estime signé par ses collègues de bureau.

Mémé donna un coup de coude à un badaud.

« Qu’est-ce qui s’passe ? »

Le badaud la regarda du coin de l’œil.

« Les gardes l’ont pris après voler, répondit-il.

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