Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Malgré de nombreuses menaces, Mémé Ciredutemps n’avait jamais changé personne en grenouille. De son point de vue, il y avait une solution techniquement moins cruelle mais meilleur marché et beaucoup plus satisfaisante. On pouvait les laisser sous forme humaine et leur faire croire qu’ils étaient une grenouille, ce qui offrait en outre aux passants maintes occasions de spectacles innocents.

« J’ai toujours regretté pour monsieur Villequin, dit Magrat en fixant d’un œil morose le dessus de la table. C’était triste de le voir essayer d’attraper des mouches avec la langue.

— Il aurait pas dû dire ce qu’il a dit, rétorqua Mémé.

— Quoi, que t’es une pinailleuse autoritaire ? fit Nounou d’un air innocent.

— La critique me gêne pas. Tu me connais. Je m’vexe jamais pour une critique. Personne peut dire que c’est mon genre, de m’vexer pour une critique…

— On te l’dit pas deux fois, en tout cas. Pas sans faire des bulles.

— Je supporte pas l’injustice, c’est tout. Et t’arrêtes de sourire ! D’ailleurs, j’vois pas pourquoi t’en fais tout un plat. Ç’a duré que deux jours.

— D’après madame Villequin, il va encore très souvent nager. Il s’est découvert une nouvelle passion, qu’elle a dit.

— Ils ont peut-être une autre sorte de sorcières en ville, dit Magrat en désespoir de cause. Elles portent peut-être une autre tenue.

— Y a qu’une sorte de sorcières, affirma Mémé. La nôtre. »

Elle fit du regard le tour de la salle. Evidemment, songea-t-elle, si quelqu’un interdit l’accès aux sorcières, on ne peut pas savoir qu’elles existent. Quelqu’un qui ne veut pas voir des curieuses mettre le nez dans ses affaires. Mais elle nous a laissées entrer…

« Bah, au moins on est au sec », dit Nounou. Un consommateur debout dans un groupe voisin rejeta la tête en arrière pour éclater de rire et lui renversa de la bière dans le dos.

Elle marmonna quelque chose tout bas.

Magrat vit l’homme baisser à nouveau la tête pour boire une autre gorgée et fixer, les yeux écarquillés, le contenu de sa chope. Puis il la lâcha et se fraya un chemin jusqu’à la sortie en s’étreignant la gorge.

« Qu’est-ce que vous avez fait à sa bière ? demanda-t-elle.

— T’es trop jeune pour le savoir », répondit Nounou.

Au royaume de Lancre, quand une sorcière voulait une table pour elle toute seule, elle la trouvait… comme ça, sans rien faire. La vue d’un chapeau pointu suffisait. Les gens gardaient une distance polie, de temps en temps ils lui faisaient parvenir des boissons gratuites. Même Magrat avait droit au respect, non pas qu’on la craignît, mais parce qu’offenser une sorcière c’était les offenser toutes, et personne ne tenait à voir Mémé Ciredutemps débarquer pour mettre les points sur les i . Ici, on les bousculait comme les premières venues. Seule la main avisée de Nounou Ogg sur le bras de Mémé protégeait une douzaine de consommateurs joyeux d’une amphibianité contre nature, et même le caractère d’habitude très élastique de Nounou approchait du point de rupture. Elle se flattait toujours d’être aussi ordinaire que de la crotte de bique, mais il y avait ordinaire et ordinaire. C’était comme ce prince Machinchose du conte pour enfants qui aimait se promener dans son royaume déguisé en homme du peuple ; elle avait toujours fortement soupçonné le petit pervers de s’arranger pour que ses sujets sachent à l’avance qui il était, juste au cas où certains voudraient se montrer trop familiers. C’était comme se salir. Se salir avec la perspective d’un bon bain chaud qui attend, c’est amusant ; se salir avec la perspective d’encore plus de saleté qui attend, ça n’a rien de drôle.

Elle en tira une conclusion.

« Hé, pourquoi on boirait pas un coup ? lança-t-elle gaiement. Ça nous ferait du bien.

— Oh, non, dit Mémé. Tu m’as bien eue la dernière fois avec ta boisson aux herbes. J’suis sûre qu’y avait de l’alcool dedans. Je m’suis sentie un peu éméchée après le sixième verre. J’refuse de boire d’autres saloperies étrangères.

— Faut boire quelque chose, intervint Magrat d’un ton apaisant. J’ai soif, de toute façon. » Elle regarda distraitement vers le comptoir noir de monde. « Ils font peut-être des boissons aux fruits, quelque chose comme ça.

— Sûrement », fit Nounou Ogg. Elle se leva, jeta un coup d’œil vers le comptoir et retira discrètement une aiguille de son chapeau. « Je serai pas longue. »

Elle laissa ses deux collègues à leur mélancolie. Mémé, immobile, regardait fixement droit devant elle.

« Faut pas le prendre mal si les gens vous montrent pas de respect, dit Magrat qui, ce faisant, versait de l’huile pour calmer les feux intérieurs de son aînée. Moi, on m’en montre quasiment jamais. C’est pas un problème.

— Quand on a pas le respect, on a rien, dit Mémé avec hauteur.

— Oh, j’sais pas. J’ai toujours réussi à m’en passer.

— C’est parce que t’es un bonnet d’nuit sans coiffe, Magrat Goussedail. »

Il y eut un bref silence étouffant, retentissant des paroles qui n’auraient jamais dû être prononcées, suivi de quelques grognements de surprise douloureuse en provenance du comptoir.

Je sais qu’elle l’a toujours pensé, se dit Magrat dans la prison embrasée de sa confusion. Mais je n’aurais jamais cru qu’elle le dirait. Et elle ne s’excusera jamais parce que ce n’est pas son genre. Elle préfère attendre qu’on oublie ces choses-là. Je voulais seulement qu’on redevienne amies. Si tant est qu’elle ait jamais eu d’amies.

« Et voilà, fit Nounou Ogg en émergeant de la cohue avec un plateau. Des boissons aux fruits. »

Elle s’assit et regarda tour à tour ses deux collègues.

« Faites avec des bananes, dit-elle dans l’espoir d’allumer une lueur d’intérêt chez l’une ou l’autre. Je m’souviens que mon Shane nous a une fois ramené une banane à la maison. Bon sang, ça nous a bien fait rire. J’ai demandé au serveur : “Qu’est-ce que vous buvez avec des fruits dans le coin ?” et il m’a donné ça. Fait avec des bananes. Une boisson à la banane. Vous allez aimer. C’est ce que tout le monde boit par ici. Y a de la banane dedans.

— Ç’a un goût très… prononcé, c’est sûr, fit Magrat en sirotant prudemment la sienne. Est-ce qu’il y a aussi du sucre dedans ?

— Y a des chances », répondit Nounou.

Elle regarda un moment le front plissé de Mémé puis saisit son crayon, et en humecta l’extrémité d’une bouche professionnelle.

En toucas, ce qu’il y a de bien ici c’est les boissons pas chaires du tout et j’en ai une là qui s’apelle un décris bana-nane et c’est surtout du rhume avec de la banananane [20] Nounou Ogg savait orthographier le début du mot «banane», mais une fois lancée avait du mal à s’arrêter. dedans. Je sens que ça me fait du bien. Le pays est très humide. J’espère qu’on va trouver un endroit où dormire ce soire, j’y compte bien par se que Mémé s’écroule toujours debout sur ses pieds ou du moins sur les pieds de quelqu’un. J’ai deçiné mon décris bananananane, comme tu vois j’ai tout bu jusqu’au fond. Grosses bises. MAMAN.

Mécomptes de fées - изображение 73

En définitive, elles trouvèrent une écurie. C’était, commenta joyeusement Nounou Ogg, sûrement plus chaud et plus hygiénique que n’importe quelle auberge, et des millions d’étrangers donneraient leur bras droit pour dormir dans un coin confortable et au sec comme ça.

Sa remarque entama autant de glace qu’une scie en savon.

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