Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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— Huh. Encore un mythe rural », dit Mémé.

Elles s’approchèrent des murs de la cité. « Y a des gardes à la porte. On passe par-dessus ? »

Mémé étudia la plus haute tour, les yeux plissés. « Non, répondit-elle. On atterrit et on entre à pied. On va pas inquiéter les gens.

— Y a un joli coin de verdure bien plat derrière ces arbres, là-bas », dit Magrat.

Mécomptes de fées - изображение 70

Mémé marcha d’un côté puis de l’autre à titre d’essai. Ses souliers couinèrent et glougloutèrent, manifestement gorgés d’eau.

« Ecoutez, je me suis excusée, dit Magrat. Ç’avait l’air tellement plat.

— L’eau, c’est souvent comme ça, fit Nounou qui essorait sa robe, assise sur une souche.

— Mais vous non plus, vous avez pas vu que c’était de l’eau, rétorqua Magrat. Ç’a l’air tellement… herbeux, quoi, avec toutes ces plantes et ces machins qui flottent à la surface.

— Moi, j’ai l’impression que la terre et l’eau dans le coin arrivent pas à décider qui est quoi », dit Nounou. Elle fit des yeux le tour du paysage miasmatique.

Des arbres se dressaient dans le marais. Ils avaient une allure biscornue, étrangère, et donnaient l’impression de pourrir à mesure qu’ils poussaient. Là où elle apparaissait, l’eau était d’un noir d’encre. De temps en temps des bulles venaient éructer en surface tels des fantômes de haricots le jour du bain. Et quelque part plus loin s’écoulait le fleuve, mais pouvait-on en être sûr dans ce pays d’eau grasse et de terrain qui tremblotait sous les pieds ?

Elle battit des paupières.

« C’est bizarre, dit-elle.

— Quoi ? fit Mémé.

— J’ai cru voir… quelque chose courir… marmonna Nounou. Là-bas. Entre les arbres.

— Ça doit être un canard alors, dans un coin pareil.

— Plus gros qu’un canard. C’est drôle, ça ressemblait un peu à une petite maison.

— Ben tiens, qui courait avec de la fumée sortant de la cheminée, j’imagine », fit Mémé avec mépris.

La figure de Nounou s’éclaira.

« Tu l’as vue toi aussi ? »

Mémé roula des yeux.

« Allez, dit-elle, on va rejoindre la route.

— Euh, fit Magrat, comment ? »

Elles examinèrent le terrain qui n’avait rien de ferme entre leur refuge à peu près au sec et la route. Il présentait un aspect jaunâtre. Des branches et des touffes d’herbe d’un vert suspect flottaient ici et là. Nounou arracha un rameau à l’arbre abattu sur lequel elle se tenait assise et le lança à quelques pas. Il heurta mollement la surface et sombra avec le bruit de qui s’efforce d’aspirer la dernière goutte de son milk-shake.

« Par la voie des airs, évidemment, répondit Nounou.

— Vous deux, d’accord, répliqua Mémé. Mais moi, j’ai nulle part où courir pour faire démarrer mon balai. »

En fin de compte, Magrat la transporta sur le sien tandis que Nounou fermait la marche, l’engin capricieux de Mémé en remorque.

« J’espère que personne nous a vues, c’est tout », dit Mémé une fois qu’elles eurent gagné la sécurité relative de la route.

D’autres routes rejoignirent la chaussée du marais à mesure qu’elles approchaient de la ville. Beaucoup de monde les empruntait, et une longue file d’attente s’étirait devant la porte.

La cité était encore plus impressionnante vue d’en bas. Sur le fond de vapeur du marais, elle brillait comme une pierre polie. Des bannières colorées flottaient au-dessus des murs.

« Ç’a l’air drôlement gai, dit Nounou.

— Très propre, ajouta Magrat.

— C’est l’impression que ça fait du dehors, dit Mémé qui avait déjà vu une ville. À l’intérieur, c’est que mendiants, boucan et caniveaux pleins de j’sais pas quoi, moi je vous l’dis.

— Ils renvoient un bon paquet de gens, fit observer Nounou.

— Ils disaient sur le bateau qu’y a beaucoup de monde à venir pour midi gras, expliqua Mémé. Y en a sans doute pas mal qui sont pas comme il faut. »

Une demi-douzaine de gardes les regardèrent approcher.

« Sont très élégants, dit Mémé. J’aime bien ça. Pas comme chez nous. »

Il n’existait que six cottes de mailles complètes dans tout Lancre, conçues sur le principe de la taille-unique-qui-va-mal-à-tout-le-monde. Il fallait recourir à des bouts de ficelle et de fil de fer pour les ajuster aux mesures de chacun, vu qu’à Lancre le rôle de garde du palais revenait à tout citoyen disposant d’un petit moment de libre.

Ces gardes-ci mesuraient tous leur mètre quatre-vingts et, même Mémé devait le reconnaître, faisaient belle impression dans leurs joyeux uniformes rouge et bleu. Les seuls autres vrais gardes qu’elle avait jamais connus étaient ceux d’Ankh-Morpork. À la vue du Guet municipal d’Ankh-Morpork, toute personne raisonnable se demandait quels agresseurs pouvaient être pires qu’eux. Ils ne payaient vraiment pas de mine.

À sa grande surprise, deux piques lui barrèrent le chemin alors qu’elle franchissait la porte voûtée.

« On vous attaque pas, vous savez », dit-elle.

Un caporal la salua.

« Non, m’dame, fit-il. Mais nous autres, on a des ordres pour empêcher d’entrer les cas limite.

— Limite ? s’étonna Nounou. Qu’est-ce qu’on a de limite ? »

Le caporal déglutit. Difficile de soutenir le regard de Mémé.

« Ben, fit-il, vous êtes un brin… sales. »

Un silence retentissant s’ensuivit. Mémé prit une inspiration profonde.

« On a eu un petit accident dans le marais, expliqua aussitôt Magrat.

— J’gage que ça va s’arranger, dit le caporal d’un ton pitoyable. L’capitaine va pas tarder à s’en venir. Seulement, ça fait des masses de tracas si on laisse entrer les genses de la mauvaise espèce. C’est pas croyable les genses qu’on voit arriver icitte.

— Faut pas s’amuser à laisser entrer la mauvaise espèce, dit Nounou Ogg. On veut pas vous voir laisser entrer la mauvaise espèce. J’dirais même qu’on voudrait pas entrer dans une ville qui accepterait la mauvaise espèce, pas vrai, Esmé ? »

Magrat lui décocha un coup de pied dans la cheville.

« Heureusement qu’on est d’la bonne espèce, ajouta Nounou.

— Qu’est-ce qui s’brasse, caporal ? »

Le capitaine de la garde sortit d’un pas énergique par une porte sous la voûte et se dirigea vers les sorcières.

« Ces… dames, elles veulent entrer, mon capitaine, dit le caporal.

— Et alors ?

— Sont un brin… voyez, pas propres à cent pour cent, répondit le caporal qui se décomposait sous le regard de Mémé. Et y en a une qu’a les cheveux ébouriffés…

— Dites donc ! cracha Magrat.

— … et une autre qui dit des grossièretés, j’ai idée.

— Quoi ? fit Nounou dont le sourire s’évanouit. J’vais te botter l’cul, moi, sale petit con !

— Mais, caporal, elles ont des balais, fit observer le capitaine. C’est très dur pour le personnel de nettoyage d’rester tout l’temps présentable.

— Personnel de nettoyage ? lança Mémé.

— J’suis sûr qu’elles ont autant envie que vous de s’pimper, dit le capitaine.

— Excusez-moi, dit Mémé dans la bouche de qui la formule de politesse sonnait comme “Chargez !” et “Tuez-les tous !”, excusez-moi, mais est-ce que ce chapeau pointu, là, sur ma tête, ça vous dit quelque chose ? »

Les soldats l’étudièrent poliment.

« J’ai droit à un indice ? finit par demander le capitaine.

— Ça veut dire…

— On va se dépêcher d’y aller, si ça vous fait rien, trancha Nounou Ogg. Beaucoup de nettoyage à faire. » Elle brandit son balai. « Venez, mesdames. »

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