Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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— Oh. Quelqu’un a parlé, Gytha ? » demanda Mémé Ciredutemps d’un air condescendant.

Nounou riboula des yeux.

« Je disais seulement, Nounou, fit Magrat, que c’est pas notre propriété.

— Elle dit que c’est pas à nous, Esmé, répéta Nounou.

— Dis à qui veut le savoir, Gytha, que c’est comme de la récupération après un naufrage, fit Mémé.

— Elle dit que c’est à qui l’trouve, Magrat », transmit Nounou.

Quelque chose passa en voltigeant devant la fenêtre. Magrat s’approcha et regarda dehors par le carreau sale.

« C’est rigolo. Y a tout un tas de nains qui dansent autour de la maison.

— Ah bon ? » fit Nounou en ouvrant un placard.

Mémé se raidit. « Est-ce qu’ils… J’veux dire, demande-lui s’ils chantent, dit-elle.

— Ils chantent, Magrat ?

— J’entends quelque chose, répondit Magrat. Ça ressemble à “Dingdong, dingdong”.

— Ça, c’est bien une chanson de nains, commenta Nounou. Y a qu’eux pour tenir toute une journée avec « hi-ho ».

— Ils ont l’air drôlement contents, poursuivit Magrat d’une voix indécise.

— C’était peut-être leur ferme, alors ils sont contents de la récupérer. »

On tambourina à la porte de derrière. Magrat l’ouvrit. Une bande de nains vêtus de couleurs vives, l’air embarrassés, reculèrent en vitesse puis l’examinèrent, la tête levée.

« Euh… fit celui qui semblait le chef, est-ce que… est-ce que la vieille sorcière est morte ?

— Quelle vieille sorcière ? » demanda Magrat.

Le nain la fixa un moment, bouche bée. Il se retourna et consulta ses collègues à voix basse. Puis il lui refit face.

« Combien vous en avez ?

— Deux au choix », répondit Magrat. Elle ne se sentait pas de très bonne humeur ni disposée à soutenir la conversation plus que nécessaire. Une méchanceté qui ne lui ressemblait pas lui fit ajouter : « D’autres questions ?

— Oh. » Le nain réfléchit. « Ben, sur quelle vieille sorcière elle est tombée, la maison ?

— Nounou ? Non, elle est pas morte. Juste un peu étourdie. Mais merci tout de même de vous en inquiéter. C’est très gentil de votre part. »

Les nains parurent déconcertés. Ils se regroupèrent pour se lancer dans une dispute sotto voce .

Puis le chef des nains refit face à Magrat. Il ôta son chapeau qu’il tourna et retourna nerveusement dans ses mains.

« Euh… dit-il, on peut avoir ses bottines ?

— Quoi ?

— Ses bottines ? répéta le nain en rougissant. On peut les avoir, s’il vous plaît ?

— Vous voulez ses bottines pour quoi faire ? »

Le nain la regarda. Puis il se retourna pour un autre conciliabule avec ses collègues. Il refit encore face à Magrat.

« On a… l’impression qu’on doit lui prendre ses bottines », dit-il.

Il l’observait en clignant des yeux.

« Bon, je vais demander, dit Magrat. Mais ça m’étonnerait qu’elle accepte. »

Alors qu’elle allait fermer la porte, le nain tortilla un peu plus son chapeau.

« Elles sont bien couleur de rubis, hein ? demanda-t-il.

— Ben, elles sont rouges, répondit Magrat. Ça va, rouge ?

— Faut qu’elles soient rouges. » Tous les autres nains opinèrent. « Ça ne colle pas si elles sont pas rouges. »

Magrat lui jeta un regard vide et referma la porte.

« Nounou, dit-elle lentement une fois de retour dans la cuisine, y a des nains dehors qui veulent vos chaussures. »

Nounou leva la tête. Elle avait trouvé une miche rassise dans un placard et mastiquait laborieusement. C’est incroyable ce qu’on accepte de manger quand on n’a d’autre choix que le pain de nain.

« Les veulent pour quoi faire ? dit-elle.

— L’ont pas dit. Seulement qu’ils avaient l’impression de vouloir vos chaussures.

— Ça me paraît sacrément louche, fit Mémé.

— Le vieux Cornet Ouistelet, du côté des Sources-Casier, était un dingue des bottines, dit Nounou qui reposa le couteau à pain. Surtout des bottines à boutons noirs. Il en faisait la collection. Dès qu’il te voyait passer avec une nouvelle paire, fallait qu’il courre s’allonger.

— Je trouve ça un peu sophistiqué pour des nains, dit Mémé.

— Ils veulent peut-être boire dedans, fit Nounou.

— Comment ça, boire dedans ? demanda Magrat.

— Ah, ben, c’est ce qu’ils font dans les pays étrangers, répondit Nounou. Ils boivent du vin pétillant dans des chaussures de dame. »

Toutes baissèrent les yeux sur les bottines de Nounou.

Même Nounou n’arrivait pas à imaginer ce qu’on voudrait y boire, ni ce qu’on ferait après.

« Ma parole. C’est encore plus sophistiqué que le vieux Cornet Ouistelet, murmura-t-elle d’un air réfléchi.

— Ç’avait l’air de les troubler un peu, les nains, fit Magrat.

— À mon avis, y a de quoi. C’est pas tous les jours qu’on se sent poussé à s’en venir déchausser une brave sorcière. Un autre conte se balade dans le coin, on dirait. Je crois, conclut Mémé Ciredutemps, qu’il faut aller leur causer, à ces nains. »

Elle sortit à grands pas dans le couloir et ouvrit la porte.

« Oui ? » demanda-t-elle.

À sa vue, les nains reculèrent. Suivirent maints chuchotements, coups de coudes et commentaires marmonnés : « Non, toi », « C’est moi qu’ai demandé la dernière fois »… Enfin, un nain fut poussé en avant. C’était peut-être le même que précédemment. Difficile à dire, avec les nains.

« Euh… fit-il. Euh… Bottines ?

— Pour quoi faire ? » répliqua Mémé.

Le nain se gratta la tête. « J’en sais fichtre rien, répondit-il. D’ailleurs, on se le demandait nous-mêmes, tout à l’heure. On s’en revenait après notre relève à la mine y a une demi-heure, on a vu la ferme atterrir sur… sur la sorcière, et… ben…

— Vous avez su tout d’un coup qu’il fallait accourir lui rafler ses chaussures ? » fit Mémé.

La figure du nain se fendit d’un sourire de soulagement.

« C’est ça ! dit-il. Et chanter la chanson Ding-dong. Seulement, elle devait être écrasée. Sans vouloir vous offenser, ajouta-t-il aussitôt.

— C’est le renfort en osier, expliqua une voix derrière Mémé. Un atout en nore. »

Mémé fixa un moment le nain puis sourit.

« Je crois que vous devriez entrer, les gars, dit-elle. J’ai quelques questions à vous poser. »

Les nains avaient l’air de beaucoup hésiter.

« Hum, fit le délégué.

— On a la trouille d’entrer dans une maison pleine de sorcières, hein ? » dit Mémé Ciredutemps.

Le délégué fit oui de la tête puis rougit. Magrat et Nounou Ogg échangèrent un regard dans le dos de Mémé. Quelque chose avait manifestement mal tourné quelque part. Dans les montagnes, les nains n’avaient sûrement pas peur des sorcières.

On avait même du mal à les empêcher de creuser dans les planchers des maisons.

« Ça fait un bail que vous êtes descendus des montagnes, j’imagine, reprit Mémé.

— Une veine de charbon très prometteuse dans le pays, marmonna le délégué en tripotant son chapeau.

— J’parie que vous avez pas mangé de pain de nain depuis un moment, alors. »

Les yeux du délégué s’embuèrent.

« Cuit au four à partir du meilleur grès moulu à la meule, comme celui sur lequel maman sautait à pieds joints », poursuivit Mémé.

Une espèce de soupir collectif monta du groupe de nains.

« On en trouve pas par ici, dit le délégué, le nez baissé. C’est l’eau, sans doute. Il tombe en morceaux au bout de quelques années.

— Ils mettent de la farine dedans, fit avec aigreur un collègue derrière lui.

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