Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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Mécomptes de fées - изображение 27

Magrat était allongée, la baguette sous son oreiller. Elle ballottait doucement entre le sommeil et l’éveil.

C’était elle, assurément, la mieux indiquée pour hériter de la baguette. Pas de doute là-dessus. Parfois – et elle osait à peine laisser pareille pensée grandir quand elle se trouvait sous le même toit que Mémé Ciredutemps – elle se posait des questions sur les obligations de ses aînées envers la sorcellerie. La plupart du temps, elles n’avaient même pas l’air de s’en soucier.

Tenez, la médecine, par exemple. Magrat savait qu’elle s’y connaissait bien mieux qu’elles en herbes. Elle avait hérité de Bobonne Plurniche, l’ancienne occupante de la chaumière, plusieurs gros livres sur le sujet et avait elle-même consigné quelques notes timides. Elle pouvait donner des détails tellement intéressants aux gens sur les divers emplois du mors du diable qu’ils fileraient à toutes jambes, sans doute pour trouver quelqu’un d’autre à qui le répéter. Elle connaissait la distillation fractionnée, la double distillation, et d’autres choses qui imposaient de rester debout toute la nuit à surveiller la couleur de la flamme sous la cornue. Elle potassait dur, elle.

Tandis que Nounou avait tendance à coller un cataplasme chaud sur tout ce qui se présentait et à conseiller au patient un grand verre de sa boisson favorite, partant du principe que, malade pour malade, autant en tirer un peu de plaisir. (Magrat interdisait l’alcool à cause de ses conséquences sur le foie ; à ceux qui ignoraient lesdites conséquences, elle passait un moment à les expliquer.)

Quant à Mémé… elle donnait aux malades une bouteille d’eau colorée et leur affirmait qu’ils se sentaient beaucoup mieux.

Et le plus embêtant, c’est qu’ils se sentaient souvent mieux.

Où était la sorcellerie là-dedans ?

Mais une baguette, ça changeait bien des choses. On pouvait beaucoup aider les gens avec une baguette. La magie était là pour améliorer l’existence. Magrat le savait au fond du boudoir rose palpitant de son cœur.

Elle refit une autre plongée dans le sommeil.

Un rêve étrange lui vint. De ceux qu’on ne raconte jamais à personne après coup parce que… enfin, ça ne se fait pas. Pas des rêves pareils.

Mais elle crut qu’elle se levait en pleine nuit, réveillée par le silence, pour aller prendre l’air. Et au moment où elle passait devant le miroir, elle y voyait un mouvement.

Ce n’était pas son visage. Il ressemblait beaucoup à Mémé Ciredutemps. Il lui adressa un sourire – un sourire autrement plus joli et aimable que tous ceux dont Mémé l’avait jamais gratifiée, se souvint Magrat – puis il disparut tandis que la surface argentée opaque se refermait sur lui.

Elle regagna son lit en vitesse et se réveilla au son d’une fanfare qui s’adonnait à des flonflons impitoyables. Des gens criaient et riaient.

Magrat s’habilla rapidement, sortit dans le couloir et frappa chez ses aînées. Pas de réponse. Elle actionna la poignée.

Après l’avoir secouée deux fois, elle entendit un choc sourd lorsque tomba la chaise coincée sous la poignée de l’autre côté du battant, la meilleure dissuasion contre les ravisseurs, cambrioleurs et autres intrus nocturnes.

Les bottines de Mémé Ciredutemps dépassaient de sous les couvertures à un bout du lit. À côté des pieds nus de Nounou Ogg qui n’arrêtait pas de tourner et virer pendant la nuit. Des ronflements légers agitaient le broc dans la cuvette ; il ne s’agissait pas des rugissements à pleines narines de qui pique un petit roupillon vite fait, mais des grognements mesurés du dormeur qui entend faire durer le plaisir.

Magrat donna de petits coups sur la semelle de la bottine de Mémé. « Hé, réveillez-vous ! Il se passe quelque chose. »

Le réveil de Mémé Ciredutemps était un spectacle impressionnant auquel peu de gens avaient l’occasion d’assister.

La plupart du temps, au sortir du sommeil, avant le retour de la pleine conscience, on procède à une brève vérification affolée : qui suis-je, où suis-je, qui c’est celui-là/celle-là, bon Dieu, pourquoi est-ce que je fais un câlin au casque d’un policier, qu’est-ce qui s’est passé hier soir ?

Ceci parce que le doute hante l’être humain. C’est le moteur qui le propulse au long de sa vie. L’élastique dans l’avion modèle réduit de son esprit, un élastique qu’il passe son temps à remonter tel un ressort jusqu’à ce qu’il forme des nœuds. Le petit matin, c’est le pire moment : celui de la panique, des fois que l’esprit se serait envolé au cours de la nuit et qu’autre chose aurait emménagé à sa place. Ce genre de désagrément n’arrivait jamais à Mémé Ciredutemps. Elle passait instantanément du sommeil profond à l’activité à plein régime. Elle n’avait jamais besoin de se retrouver parce qu’elle savait toujours qui menait les recherches.

Elle renifla. « Y a quelque chose qui crame, dit-elle.

— Ils ont aussi allumé un feu de joie », expliqua Magrat.

Mémé renifla encore. « Ils font griller de l’ail ? fit-elle.

— Je sais. Je vois pas pourquoi. Ils arrachent tous les volets aux fenêtres pour les brûler sur la place, et ils dansent autour du feu. »

Mémé Ciredutemps décocha un méchant coup de coude à Nounou Ogg. « Réveille-toi.

— Wstph ?

— J’ai pas fermé l’œil de la nuit, avec ses ronflements », fit Mémé d’un ton de reproche.

Nounou Ogg souleva prudemment les couvertures. « L’est beaucoup trop tôt pour que ce soit déjà le matin, dit-elle.

— Allez, répliqua Mémé. On a besoin de tes connaissances en langues. »

Mécomptes de fées - изображение 28

Le patron de l’auberge battit des bras et courut en rond. Puis il montra du doigt le château qui se dressait au-dessus de la forêt. Il se suça ensuite vigoureusement le poignet. Enfin il s’écroula sur le dos. Il regarda alors Nounou Ogg, de l’espoir dans l’œil, tandis que derrière lui le feu d’ail, de pieux et de lourds contrevents flambait joyeusement.

« Non, fit Nounou au bout d’un moment. Toujours non comprendé, maille nerf. »

L’homme se remit debout avant d’épousseter de la main sa culotte de peau.

« Il dit que quelqu’un est mort, je crois, suggéra Magrat. Quelqu’un dans le château.

— Ben, faut reconnaître, ç’a l’air de faire plaisir à tout le monde », dit Mémé Ciredutemps d’un ton sévère.

À la lumière du jour nouveau, le village paraissait beaucoup plus gai. Tout le monde hochait joyeusement la tête à l’adresse des sorcières.

« Sans doute parce que c’était le propriétaire, dit Nounou Ogg. Il leur suçait carrément le sang, qu’il dit, j’crois bien.

— Ah. Ça doit être ça, alors. » Mémé se frotta les mains et posa un regard approbateur sur la table du petit-déjeuner qu’on avait sortie au soleil. « En tout cas, on va sûrement mieux manger. Passe le pain, Magrat.

— Ils arrêtent pas de nous faire des sourires et des gestes de la main, dit la jeune sorcière. Et regardez-moi toutes ces victuailles !

— Fallait s’y attendre, répliqua Mémé, la bouche pleine. On est là que depuis hier soir et ils comprennent déjà que ça porte chance de bien traiter les sorcières. Aide-moi donc à ouvrir ce pot de miel. »

Sous la table, Gredin procédait à sa toilette, assis sur son derrière. De temps en temps il lâchait un rot.

Les vampires sont capables de revenir de la mort, de la tombe et du caveau, mais jamais d’un chat.

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