Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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« Hou-là, t’as les pieds drôlement froids, Esmé.

— Non, pas du tout. Ils sont bien au chaud. »

Encore un silence. Puis :

« Des chaussures ! Tes chaussures ! T’as gardé tes chaussures !

— Parfaitement, j’ai gardé mes chaussures, Gytha Ogg.

— Et tes vêtements. Tu t’es même pas déshabillée !

— On prend jamais assez de précautions dans les pays étrangers. On sait pas quelles sortes d’individus peuvent rôder dehors. »

Magrat se pelotonna sous le… c’était quoi, déjà ?… le duvit et se retourna. Mémé Ciredutemps n’avait besoin que d’une heure de sommeil, semblait-il, alors que Nounou Ogg aurait ronflé sur une traverse de clôture.

« Gytha ? Gytha ! GYTHA !

— ’uoi ?

— T’es réveillée ?

— Maint’nant, oui…

— J’entends un bruit !

— … Moi pareil… »

Magrat sommeilla un moment.

« Gytha ? GYTHA !

— ’uoi encore ?

— J’suis sûre qu’on a secoué nos volets !

— … Pas à notre âge… r’dors-toi donc… »

Il faisait de plus en plus chaud et de plus en plus étouffant dans la chambre de minute en minute. Magrat sortit du lit, déverrouilla les contrevents et les repoussa à la volée d’un geste théâtral.

Elle entendit un grognement, puis le choc sourd plus bas d’une masse s’écrasant par terre.

La pleine lune entra à flots dans la chambre. Elle s’en sentit beaucoup mieux et regagna son lit.

Elle eut l’impression que très peu de temps s’était écoulé lorsque la voix de l’autre côté du mur la réveilla encore.

« Gytha Ogg, qu’est-ce que tu fiches ?

— J’mange un morceau.

— Tu peux donc pas dormir ?

— On dirait que j’arrive pas à trouver l’sommeil, Esmé, fit Nounou Ogg. J’vois pas pourquoi.

— Dis donc, c’est du saucisson à l’ail que tu manges ! Voilà que j’partage mon lit avec une mangeuse de saucisson à l’ail.

— Hé, c’est à moi ! Rends-moi ça… »

Magrat eut conscience de pieds chaussés dans la chambre voisine qui se déplaçaient au beau milieu de la nuit et de volets qu’on repoussait.

Elle crut à nouveau entendre un faible « ouch ! » et un autre choc assourdi.

« Je croyais que t’aimais ça, l’ail, Esmé, dit Nounou Ogg avec aigreur.

— Le saucisson, j’ai rien contre quand il reste à sa place, et sa place c’est pas dans un lit. Et tu te tais, surtout. Maintenant, pousse-toi. Tu prends tout l’duvit. »

Au bout d’un moment, le ronflement profond et sonore de Mémé brisa le silence ouaté. Peu de temps après le rejoignit celui plus distingué de Nounou, laquelle avait eu beaucoup plus d’occasions que sa collègue de dormir en compagnie et avait développé un orphéon nasal moins tonitruant. Le vrombissement de Mémé aurait scié des bûches.

Magrat se replia l’horrible oreiller rond et dur sur les oreilles et se réfugia sous son couchage.

Mécomptes de fées - изображение 24

Quelque part sur le sol glacé, une très grosse chauve-souris tentait de reprendre l’air. Elle s’était déjà fait assommer deux fois, la première par un volet ouvert à la va comme j’te pousse et la seconde par un saucisson à l’ail balistique, et elle ne se sentait pas du tout dans son assiette. Un échec de plus, songeait-elle, et je m’en retourne au château. Et puis le soleil va bientôt se lever.

Ses yeux rouges étincelèrent lorsqu’elle les leva vers la fenêtre ouverte de Magrat. Elle banda ses muscles…

Une patte lui atterrit dessus.

La chauve-souris se retourna.

Gredin n’avait pas passé une très bonne nuit. Il avait fouillé tout le secteur en quête de chattes, mais en vain. Il avait rôdé parmi les tas d’ordures et fait chou blanc. Les habitants du patelin ne jetaient pas leurs détritus. Ils les mangeaient.

Il s’était enfoncé au trot dans les bois, était tombé sur quelques loups, s’était assis et leur avait souri jusqu’à ce qu’ils se sentent mal à l’aise et fichent le camp.

Oui, une nuit sans histoires. Jusqu’à cet instant.

La chauve-souris se tortilla sous ses griffes. Le petit cerveau félin de Gredin eut l’impression qu’elle essayait de changer de forme, mais pas question d’endurer ça d’une souris affublée d’ailes.

Surtout maintenant qu’il avait un petit copain avec qui jouer.

Mécomptes de fées - изображение 25

Genua était une ville de conte de fées. La population souriait et respirait la joie toute la sainte journée. En particulier si elle tenait à respirer tout court une autre sainte journée.

Lilith veillait au grain. Évidemment, les habitants s’étaient sans doute crus heureux avant qu’elle se charge de mettre le grand-duc à la place du vieux baron, mais il s’agissait d’un bonheur aléatoire, brouillon, raison pour laquelle il lui avait été si facile d’intervenir.

Ce n’était pas une vie, tout de même. Elle ne suivait aucun scénario.

Un jour, ils la remercieraient.

Bien entendu, il y avait toujours quelques cas difficiles. Parfois, les gens ne savent pas se conduire. On se décarcasse pour eux, on gouverne leur ville au mieux de leurs intérêts, on s’assure que leur vie vaut la peine d’être vécue, qu’ils nagent dans le bonheur à chaque heure du jour, et puis, sans aucune raison, ils se retournent contre leur bienfaiteur.

Des gardes bordaient la salle d’audience. Et il y avait effectivement une audience, nombreuse même. En théorie, bien sûr, c’était le dirigeant qui donnait l’audience, mais Lilith aimait voir le peuple y assister. Un sou d’exemple valait une piastre de punition.

Les délits étaient rares à Genua ces temps-ci. Du moins ce qu’on qualifiait de délits ailleurs. Des affaires banales comme les vols se réglaient rapidement et n’entraînaient guère de poursuites judiciaires. Beaucoup plus importants, aux yeux de Lilith, étaient les crimes contre le cours de la narration. Les gens n’avaient pas l’air de savoir jouer leur rôle.

Lilith tendait un miroir à la vie et coupait tous les bouts qui dépassaient…

Le grand-duc se prélassait mollement sur son trône, une jambe pendouillant par-dessus le bras du fauteuil. Les sièges, ça n’était pas son fort.

« Et il a fait quoi, celui-là ? » demanda-t-il avant de bâiller. En tout cas, il s’y entendait pour ouvrir largement la bouche.

Un petit vieux se recroquevilla entre deux gardes.

On trouvait toujours des volontaires pour la garde, même dans des villes comme Genua. Par ailleurs, ils recevaient un uniforme vraiment élégant : pantalon bleu, veste rouge et grand chapeau noir orné d’une cocarde.

« Mais je… j’arrive pas à siffler, chevrota le petit vieux. Je… j’connaissais pas que c’était obligatoire…

— Mais vous êtes fabricant de jouets, dit le grand-duc. Les fabricants de jouets sifflent et chantent à longueur de temps. » Il jeta un coup d’œil à Lilith. Elle approuva du chef.

« J’connais pas de… ch-chansons, fit l’homme. On m’a jamais appris de ch-chansons. Seulement à manufacturer des jouets. J’ai suivi un apprentissage pour ça. Sept années à manier le p’tit marteau, toute ma jeunesse…

— Je vois ici, poursuivit le grand-duc dans une imitation honorable d’un juge lisant l’acte d’accusation devant lui, que vous ne racontez pas d’histoires aux enfants.

— On m’a jamais dit d’conter des his… des histoires. Ecoutez, moi j’manufacture des jouets, c’est tout. Des jouets. J’connais arien faire d’autre. Des jouets. J’en manufacture des b-bons. J’suis qu’un manu-manufactureur de jouets, moi.

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