Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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— Tu veilleras à ce que quelqu’un passe aérer la maison tous les jours sans faute, ajouta Nounou. J’veux qu’on fasse du feu tous les matins dans la cheminée.

— Oui, môman.

— Et que tout le monde entre par-derrière, tu m’entends ? J’ai placé un sortilège à la porte d’entrée. Qu’est-ce qu’elles fichent, ces filles, avec mes bagages ? » Elle détala comme un coq nain gris criaillant après une bande de poules.

Magrat écoutait avec intérêt. Ses préparatifs à elle consistait en un grand sac contenant plusieurs changes de vêtements afin de répondre à tous les climats possibles dont souffraient les pays étrangers, et en un plus petit renfermant un certain nombre d’ouvrages à l’air fort utile récupérés dans la chaumière de Desiderata Lacreuse. Desiderata avait l’habitude de prendre beaucoup de notes et avait rempli des dizaines de petits livres d’une écriture soignée sous des têtes de chapitre du genre « À travers le désert du Grand Nef avec ma baguette et mon balai ».

Ce qu’elle avait oublié, semblait-il, c’était de consigner aucun mode d’emploi pour la baguette. Pour ce qu’en savait Magrat, on l’agitait et on faisait un vœu.

Sur le chemin de sa chaumière, plusieurs citrouilles subitement apparues attestaient qu’il s’agissait là d’une méthode douteuse. L’une d’elles se prenait toujours pour une hermine.

À présent, Magrat se retrouvait seule avec Jason qui frottait des pieds par terre.

Il la salua en portant la main à son front. On lui avait appris à témoigner du respect envers la gent féminine, et Magrat se classait grosso modo dans cette catégorie.

« Vous veillerez sur notre môman, s’pas, dame Goussedail ? demanda-t-il d’un ton où perçait l’inquiétude. À s’conduit drôlement. »

Magrat lui tapota doucement l’épaule.

« Ce genre de chose, ça arrive tout le temps, dit-elle. Vous savez, une femme élève une famille et tout, et après elle veut vivre sa vie.

— C’est la vie d’qui donc qu’elle a vécue chez nous, alors ? »

Magrat lui lança un regard déconcerté. Elle n’avait pas douté du bon sens de son idée lorsqu’elle lui était venue.

« Vous voyez, ce qui se passe, dit-elle en inventant une explication au fur et à mesure, c’est qu’il arrive un moment dans la vie d’une femme où elle veut se retrouver.

— Pourquoi qu’elle a pas commencé par chercher ici ? fit Jason d’une voix plaintive. Voyez, c’est pas pour dire, mais on comptait sur vous pour les persuader, elle et dame Ciredutemps, de pas s’en aller.

— J’ai essayé. J’ai vraiment essayé. Je leur ai dit : Vous allez tout de même pas vous en aller, que je leur ai dit. Le poids des ans, j’ai dit. Plus toutes jeunes, j’ai dit. C’est ridicule de faire des centaines de kilomètres pour une chose pareille, surtout à votre âge. »

Jason pencha la tête de côté. Jason Ogg n’avait aucune chance de figurer dans la finale pour la sélection du championnat disque-mondial de vivacité d’esprit, mais il connaissait sa mère.

« Vous avez dit ça à notre môman ? fit-il.

— Écoutez, vous inquiétez pas, reprit Magrat, je suis sûre que rien de mal peut lui… »

Il y eut un fracas quelque part au-dessus de leurs têtes. Quelques feuilles d’automne voltigèrent doucement jusqu’à terre.

« Putain d’arbre… Qui c’est qui m’a mis ce putain d’arbre là ? râla une voix tombant du ciel.

— C’est sûrement Mémé », dit Magrat.

C’était un des points faibles du caractère par ailleurs très affirmé de Mémé Ciredutemps : elle ne s’était jamais souciée d’apprendre à conduire les engins. C’était contraire à sa nature. De son point de vue, c’était à elle de bouger, au reste du monde de s’arranger pour qu’elle arrive à destination. Ce qui voulait dire qu’elle devait régulièrement descendre d’arbres auxquels elle n’avait jamais grimpé. Comme maintenant. Elle se laissa tomber pour le dernier mètre et mit tout le monde au défi d’oser un commentaire.

« Bon, on est tous là, à présent », fit joyeusement Magrat.

Ça ne marcha pas. Les yeux de Mémé Ciredutemps se braquèrent aussitôt du côté des genoux de Magrat.

« Et tu portes quoi, là, tu peux m’expliquer ? demanda-t-elle.

— Ah. Hum. J’ai pensé… J’veux dire, il fait froid là-bas… avec le vent et tout », commença Magrat. Elle avait craint ce moment et elle s’en voulait d’être si faible. Après tout, c’était drôlement pratique. L’idée lui en était venue un soir. Sans parler du reste, il était quasiment impossible d’exécuter les coups de pied mortels harmonieusement cosmiques de monsieur Lobsang Planteur quand les jambes s’empêtraient tout le temps dans une jupe.

« Un pantalon !

— C’est pas exactement le même que…

— Et y a des hommes qui regardent, dit Mémé. Je trouve ça honteux.

— Quoi donc ? demanda Nounou en arrivant derrière elle.

— Magrat Goussedail, là, qu’est toute bifurquée, fit Mémé en levant le nez en l’air.

— Du moment qu’elle a le nom et l’adresse du jeune homme, dit Nounou d’un ton aimable.

— Nounou ! fit Magrat.

— Moi, je trouve ça commode, poursuivit Nounou. Un peu ample, tout de même.

— J’suis contre, dit Mémé. On voit ses jambes.

— Non, on les voit pas. Pour la bonne raison que le tissu empêche de les voir.

— Oui, mais on voit où elles sont, ses jambes.

— C’est idiot. C’est comme dire que tout le monde est nu sous ses vêtements, intervint Magrat.

— Magrat Goussedail, veux-tu bien te taire, dit Mémé Ciredutemps.

— Ben quoi, c’est vrai !

— Pas pour moi, rétorqua Mémé tout net, j’ai trois gilets. »

Elle toisa Nounou. Gytha Ogg, elle aussi, avait fait des préparatifs vestimentaires pour les pays étrangers. Mémé ne trouva guère à redire, malgré ses efforts.

« Regarde-moi ce chapeau », marmonna-t-elle.

Nounou, qui connaissait Mémé Ciredutemps depuis soixante-dix ans, se contenta de sourire.

« Le grand chic, non ? fit-elle. Fait par monsieur Vernissage à Rondelle. Il a une armature d’osier jusqu’à la pointe et dix-huit poches à l’intérieur. Peut arrêter un coup de marteau, ce chapeau-là. Et qu’est-ce que tu dis de celles-là ? »

Nounou souleva le bas de sa jupe. Elle portait de nouvelles bottines. Mémé ne trouva rien à leur reprocher en tant que chaussures. Elles étaient d’une facture idéale pour une sorcière, à savoir qu’une charrette chargée à bloc aurait pu leur passer dessus sans même laisser une marque dans le cuir épais. Le seul hic, c’était la couleur.

« Rouges ? fit Mémé. C’est pas une couleur pour des chaussures de sorcière !

— Moi, j’les aime bien », dit Nounou.

Mémé renifla. « C’est toi qui vois, c’est sûr, fit-elle. C’est sûr que dans les pays étrangers ils s’adonnent à toutes sortes de choses exotiques. Mais tu sais ce qu’on dit des femmes qui portent des chaussures rouges.

— Du moment qu’on dit aussi qu’elles ont les pieds au sec », répliqua gaiement Nounou.

Elle mit la clé de chez elle dans la main de Jason. « Je t’enverrai des lettres si tu me promets de trouver quelqu’un qui te les lira.

— Oui, môman. Et le chat, môman ? demanda Jason.

— Oh, Gredin vient avec nous, répondit Nounou Ogg.

— Quoi ? Mais c’est un chat ! protesta Mémé Ciredutemps. Tu vas pas emmener des chats ! J’vais quand même pas voyager avec des chats ! C’est déjà pas marrant de voyager avec des pantalons et des chaussures provocantes !

— Sa maman va lui manquer s’il reste tout seul, hein ? » susurra Nounou Ogg en ramassant Gredin. Il pendait, flasque, dans sa main comme une outre pleine d’eau qu’on serrerait par le milieu.

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