Terry Pratchett - Mécomptes de fées

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Mécomptes de fées: краткое содержание, описание и аннотация

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Une mission de tout repos pour trois sorcières de haut vol (Air Balai) : empêcher les épousailles d’une servante et d’un prince. Pas de quoi impressionner Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Oui, mais :
1 — Ca se passe
(beurk !), dans la cité lointaine de Genua.
2 — Que faire d’une baguette magique de seconde main qui ne sait que transformer les choses en citrouilles ?
3 — Comment s’opposer au pouvoir irrésistible des contes s’ils sont manipulés par la redoutable « bonne fée » Lilith ? N’est-ce pas le merveilleux destin d’une servante que d’épouser le prince ? Comme celui des mères-grands de se faire dévorer par le loup ?
Tel n’est pourtant pas l’avis de Madame Gogol, la sorcière vaudou des marais de Genua.
« 
 »

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— Oh, oui », dit le roi. Son ton affirmait que ce n’était là qu’un effet secondaire regrettable de la catastrophe, car trouver de nouveaux nains ne demandait que du temps alors qu’une bonne roche aurifère restait limitée en quantité.

Mémé Ciredutemps examina l’éboulement d’un œil critique.

« Va falloir faire sortir tout le monde, dit-elle. Ça doit rester confidentiel.

— Je sais ce que c’est, fit le roi. Secret professionnel, j’imagine ?

— Y a de ça », dit Nounou.

Le roi chassa les nains du tunnel et laissa les sorcières seules à la lumière de la lanterne. Quelques fragments de roche tombèrent du plafond.

« Hmm, fit Mémé.

— T’es bien avancée maintenant, dit Nounou.

— Tout est possible quand on s’y met sérieusement, répliqua distraitement Mémé.

— Alors tu ferais bien de t’y mettre à fond, Esmé. Si le Créateur avait voulu qu’on déplace des rochers par la sorcellerie, il aurait pas inventé la pelle. Être une sorcière, c’est savoir quand il faut se servir d’une pelle. Et lâche donc cette brouette, Magrat. T’y connais rien en machines.

— Bon, d’accord, dit Magrat. Pourquoi on essaye pas la baguette ? »

Mémé Ciredutemps renifla.

« Ha ! Ici ? On a jamais vu ça, une marraine fée dans une mine.

— Moi, si j’étais coincée derrière un tas de rochers sous une montagne, j’aimerais bien en voir une », répliqua Magrat avec feu.

Nounou Ogg approuva du chef. « Là, elle a raison, Esmé. Y a pas de règle, on fait la marraine fée où on veut.

— Cette baguette, elle m’inspire pas confiance, dit Mémé. Elle m’a pas l’air normale.

— Oh, allons, fit Magrat, des générations de marraines fées s’en sont servi. »

Mémé jeta les bras en l’air.

« D’accord, d’accord, d’accord, cracha-t-elle. Vas-y ! Rends-toi donc ridicule ! »

Magrat sortit la baguette de son sac. Elle avait redouté cet instant.

L’objet était taillé dans une espèce d’os ou d’ivoire ; Magrat espéra que ce n’était pas de l’ivoire. Il avait autrefois porté des marques, mais des générations de mains de marraines fées l’avaient presque entièrement poli à force d’usage. Divers anneaux d’or et d’argent étaient incrustés dans la baguette. Nulle part on ne lisait d’instructions. Pas la moindre rune ni le moindre sceau n’indiquait ce qu’on était censé en faire.

« Je crois qu’il faut l’agiter, dit Nounou Ogg. J’suis à peu près sûre que c’est quelque chose comme ça. »

Mémé Ciredutemps croisa les bras. « C’est pas digne d’une sorcière », déclara-t-elle.

Magrat agita la baguette, histoire de voir. Rien ne se passa.

« Faut peut-être dire quelque chose ? » suggéra Nounou.

Magrat avait l’air en pleine panique.

« Qu’est-ce qu’elles disent, les marraines fées ? gémit-elle.

— Euh… fit Nounou, j’sais pas, moi.

— Huh ! » lâcha Mémé.

Nounou Ogg soupira. « Elle t’a rien dit, Desiderata ?

— Rien ! »

Nounou haussa les épaules.

« Fais ce que tu peux, alors », dit-elle.

Magrat fixa le tas de rochers. Elle ferma les yeux. Elle inspira profondément. Elle tâcha d’imposer à son esprit une image sereine d’harmonie cosmique. Ils en avaient de bonnes, les moines, avec leurs histoires d’harmonie cosmique, se dit-elle ; ils vivaient tranquillement loin de tout sur des montagnes neigeuses et n’avaient à se soucier que de yétis. Ils n’essayaient jamais d’atteindre une paix intérieure sous l’œil noir de Mémé Ciredutemps.

Elle agita vaguement la baguette et s’efforça de se sortir les citrouilles de la tête.

Elle sentit l’air bouger. Elle entendit Nounou retenir son souffle.

« Il s’est passé quelque chose ? demanda-t-elle.

— Ouais, répondit Nounou au bout d’un moment. On peut dire ça. J’espère qu’ils ont faim, c’est tout.

— Alors, le boulot de marraine fée, c’est ça ? » fit Mémé Ciredutemps.

Magrat ouvrit les yeux.

Il y avait toujours un tas, mais ce n’étaient plus des rochers.

« Là, t’as été… écoute bien, un peu gourde », fit Nounou.

Magrat, cette fois, écarquilla les yeux.

« Encore des citrouilles ?

— T’as été gourde. Gourde . Courge, si tu préfères », insista Nounou, des fois qu’on n’aurait pas compris.

Le sommet du tas bougea. Deux petites citrouilles le dévalèrent presque jusqu’aux pieds de Magrat, et un petit visage nain apparut dans le trou.

Il fixa des yeux les sorcières en dessous.

« Tout va bien ? » demanda finalement Nounou Ogg.

Le nain répondit oui de la tête. Son regard se portait sans arrêt sur le tas de citrouilles qui remplissait le tunnel du sol au plafond.

« Euh… oui, fit-il. Il est là, papa ?

— Papa ?

— Le roi.

— Oh. » Nounou Ogg se mit les mains en porte-voix autour de la bouche et se tourna face au tunnel. « Hé, roi ! »

Les nains apparurent. Eux aussi regardèrent les citrouilles. Le roi fit un pas en avant et leva les yeux vers la figure de son fils. « Ça va, fiston ?

— Ça va, papa. Y a pas de faille ni rien. »

Le roi s’affaissa de soulagement. Puis, à la réflexion, il ajouta : « Tout le monde va bien ?

— Très bien, papa.

— Un moment, j’ai eu peur. Je me suis dit qu’on était peut-être tombés sur une zone de conglomérat, quelque chose comme ça.

— Rien qu’une plaque branlante de schiste argileux, papa.

— Bien. » Le roi observait encore le tas. Il se gratta la barbe. « C’est plus fort que moi, j’ai l’impression que t’es tombé sur un gisement de citrouilles.

— J’ai cru que c’était une espèce de grès bizarre, papa. »

Le roi revint vers les sorcières.

« Vous pouvez tout changer en n’importe quoi ? » demanda-t-il, de l’espoir dans la voix.

Du coin de l’œil, Nounou Ogg regarda Magrat qui fixait toujours la baguette, l’air choquée.

« Je crois que pour l’instant on ne produit que des citrouilles », dit-elle prudemment.

Le roi parut un brin déçu.

« Bon, ben… dit-il, si je peux vous offrir quelque chose, mesdames… une tasse de thé, n’importe… »

Mémé Ciredutemps s’avança. « Je pensais moi aussi à quelque chose dans ce goût-là », dit-elle.

Le visage du roi s’éclaira.

« Mais qui vous coûterait plus cher », dit Mémé.

La figure du roi s’éteignit.

Nounou Ogg se glissa jusqu’à Magrat qui secouait la baguette sans cesser de la fixer.

« Très malin, chuchota-t-elle. Pourquoi t’as pensé à des citrouilles ?

— J’y ai pas pensé !

— Tu sais pas comment ça marche ?

— Non ! Moi, je croyais qu’il fallait juste vouloir quelque chose, voyez, pour que ça arrive !

— Un souhait, ça doit pas suffire, dit Nounou avec toute la sympathie dont elle était capable. C’est souvent comme ça. »

Mécomptes de fées - изображение 18

Vers le lever du jour, si tant est que le jour se lève dans les mines, on conduisit les sorcières jusqu’à une rivière quelque part dans les profondeurs des montagnes, où mouillaient deux chalands. On avait amené une barque près d’un embarcadère de pierre.

« Ça va vous conduire de l’autre côté des montagnes, dit le roi. Et même directement à Genua, je crois bien. » Il prit un grand panier à un serviteur nain. « Et on vous a préparé quelque chose de bon à manger, dit-il.

— On va faire tout le voyage en bateau ? » demanda Magrat. Elle effectua quelques moulinets furtifs de sa baguette. « Je m’y connais mal en navigation.

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