George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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Et c’était lui, naturellement, qui avait estropié l’héritier de Hautjardin.

Il n’est pas un seul homme, dans les Sept Couronnes, plus malvenu que lui à un mariage Tyrell, songea Tyrion. L’envoyer à Port-Réal quand la ville abritait encore lord Mace Tyrell, deux de ses fils et des milliers de leurs hommes d’armes, il y avait là une provocation aussi dangereuse que la personne même du prince Oberyn. Un mot de travers, une blague intempestive, un simple regard, il n’en faudra pas davantage pour que nos nobles alliés se jettent à la gorge l’un de l’autre.

« Nous nous sommes déjà rencontrés, lui dit le prince d’un ton léger comme ils suivaient côte à côte la route Royale bordée de champs de cendres et d’arbres squelettiques. Je n’escomptais du reste pas que vous vous souvinssiez. Vous étiez encore plus petit que vous n’êtes à présent. »

La pointe railleuse de l’intonation n’était pas pour plaire à Tyrion, mais il n’entendait pas céder aux provocations du Dornien. « Quand donc était-ce, messire? demanda-t-il, affectant un intérêt poli.

— Oh, voilà bien bien des années, quand ma mère gouvernait Dorne et que votre seigneur père était la Main d’un roi différent. »

Pas si différent que tu te figures, rectifia Tyrion à part lui.

« Ce fut lors de ma visite à Castral Roc, en compagnie de ma mère, de son consort et de ma sœur Elia. J’avais, oh, dans les quatorze ou quinze ans, Elia un de plus. Vos frère et sœur en avaient huit ou neuf, si je ne m’abuse, et vous veniez juste de naître. »

Un moment bien choisi pour une visite… Comme Mère était morte en lui donnant le jour, les Martell avaient dû trouver Castral Roc plongé dans le deuil. Père notamment. Il ne parlait guère de sa femme, mais Tyrion avait entendu ses oncles évoquer l’affection qui les unissait. A cette époque-là, Père était la Main d’Aerys, et bien des gens disaient que, si c’était lord Tywin qui gouvernait le royaume, c’était lady Joanna qui gouvernait lord Tywin. « Il n’a plus été le même homme après son veuvage, Lutin, lui avait un jour confié Oncle Géry. Ce qu’il avait de meilleur est mort avec elle.» Géry… Gérion, le benjamin des quatre fils de lord Tytos Lannister, et le préféré de Tyrion.

Mais il devait être mort, à présent, quelque part, là-bas, au-delà des mers, et lady Joanna, lui-même avait creusé sa tombe. « Que vous parut de Castral Roc, messire ? A votre gré ?

— Guère. Votre père nous ignora durant tout notre séjour, après avoir chargé ser Kevan de veiller à nos distractions. La cellule qu’on me donna comportait bien un lit de plumes et des tapis de Myr, mais elle était sombre, aveugle et, comme je le dis à Elia, elle me faisait l’effet d’un cachot quand j’y descendais. Vos ciels étaient trop gris, vos vins trop sucrés, vos femmes trop chastes, votre chère trop fade…, et vous fûtes vous-même mon plus cruel désappointement.

— Je venais tout juste de naître. Qu’attendiez-vous de moi ?

— L’énormité , répondit le prince aux cheveux de jais. Vous étiez bel et bien chétif mais, à ce détail près, totalement surfait. A votre naissance, nous nous trouvions à Villevieille, et la cité ne bruissait que du monstre qui venait d’échoir à la Main du Roi et de ce qu’un tel présage pouvait signifier pour les Sept Couronnes.

— Famine, peste et guerre, assurément. » Tyrion sourit aigrement. « Cela signifie toujours famine, peste et guerre. Sans compter, j’oubliais, l’hiver et la longue nuit qui ne finit jamais.

— Tout cela, dit le prince Oberyn, ainsi que la chute de votre père. “Lord Tywin s’est fait plus grand que le roi Aerys, entendis-je un frère mendiant prêcher, mais seul un dieu a vocation de s’élever au-dessus d’un roi.” Vous étiez sa malédiction, le châtiment divin destiné à lui apprendre qu’il n’était qu’un homme ordinaire, et pas mieux.

— J’ai beau faire tout mon possible, il refuse de retenir cette leçon. » Tyrion exhala un soupir. « Mais poursuivez, je vous en supplie. Je hais les histoires qui finissent en queue de poisson.

— Eh bien, tant mieux, car on vous en prêtait une de superbe, raide et vrillée, comme un goret. Vous aviez une tête, ouïmes-nous, monstrueusement disproportionnée, moitié plus copieuse que la carcasse, et vous étiez venu au monde équipé d’une toison noire, sans parler d’une barbe, d’un œil diabolique et de griffes léonines. Vous possédiez des crocs d’une telle longueur qu’il vous était impossible de fermer la bouche et, entre les jambes, un bijou de fille en plus des bijoux de garçon.

— Pouvoir se baiser soi-même, comme cela simplifierait l’existence, ne trouvez-vous pas ? Quant aux griffes et aux crocs, je sais quelques occurrences où je m’en fusse avantageusement porté. Quoi qu’il en soit, je commence à mieux percevoir la nature de vos doléances. »

Bronn se mit à pouffer, mais le prince Oberyn se contenta de sourire. « N’eût été l’obligeance de votre charmante sœur, sans doute ne vous eussions-nous pas même entrevu. On ne vous exhibait jamais, ni à table ni dans la grand-salle, mais il nous arrivait d’entendre hurler un nouveau-né, la nuit, dans les entrailles de Castral Roc. Vous aviez une capacité de vocifération proprement monstrueuse, la vérité m’oblige à vous concéder cela. Vous glapissiez des heures d’affilée, et l’exploit de vous apaiser, seul un sein de femme l’accomplissait.

— Toujours vrai, d’aventure. »

Pour le coup, le prince Oberyn éclata de rire. « Un goût que nous partageons. Comme lord Gargalen m’exprimait une fois son souhait de périr l’épée au poing, je lui rétorquai que j’aimerais mieux pour ma part le faire en pelotant un sein. »

Tyrion s’arracha un sourire. « Vous parliez de ma sœur ?

— Elle promit à Elia de vous montrer à nous. La veille du jour où nous devions reprendre la mer, Cersei et Jaime mirent à profit le tête-à-tête de ma mère et de votre père pour nous mener dans votre chambre. Votre nourrice essaya bien de nous repousser, mais votre sœur n’eut cure. “Il est à moi, dit-elle, et toi, tu n’es qu’une vache à lait, tu n’as pas à me dire ce que je dois faire. Tais-toi, ou je te ferai arracher la langue par mon père. Une vache n’a que faire d’une langue, il lui faut seulement des pis.”

— Sa Grâce a cultivé le charme dès l’âge tendre», abonda Tyrion, fort amusé par l’idée qu’elle l’eût revendiqué pour sien.

L’envie de me revendiquer ne l’a plus jamais effleurée depuis, j’en atteste les dieux.

« Elle poussa la complaisance jusqu’à vous retirer vos langes pour nous offrir un examen moins superficiel, repartit le Dornien. Vous aviez effectivement un œil diabolique et du duvet noir sur le crâne. Il se pouvait que votre tête fût plus grosse qu’il n’est normal…, mais point de queue tirebouchonnée, point de barbe, de crocs, point, ni de griffes, et, entre vos pattes, rien d’autre qu’une minuscule virgule rose. Après tant de chuchotements mirifiques, la malédiction de lord Tywin se réduisait à n’être qu’un hideux marmot pourpre à pattes rabougries. Même qu’Elia ne put réprimer les caquets que font toutes les jeunes filles en présence d’un bambin, comme vous savez, je suis sûr. Les mêmes caquets qu’elles font sur les chiots joueurs et les mignons chatons. Elle vous aurait volontiers, je crois, nourri elle-même, tout horrible que vous étiez. Quand je vous déclarai une piètre espèce de petit monstre, votre sœur protesta : “Il a tué ma mère”, et vous tordit la quéquette si violemment que je me dis : “Elle va la lui arracher.” Vous vous mîtes à piailler, mais il fallut que votre frère Jaime intervienne en disant : “Mais laisse-le, tu lui fais mal…”, pour que Cersei lâche enfin prise. “Bah, fit-elle, quelle importance ? Tout le monde est d’accord qu’il va bientôt crever. Même qu’il n’aurait pas dû vivre aussi longtemps.” »

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