George Martin - L'Épée de feu

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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Quelle innocente elle fait. Jaime n’était, à la vérité, pas moins abasourdi, mais il le cachait mieux. Sansa Stark, voilà qui devrait amener Tyrion à sourire. Il se rappela quel bonheur avait manifesté son frère avec la fille du petit fermier… quinze jours.

« Ce qu’a ou n’a pas juré le Lutin n’importe plus guère, assena Bolton. A vous moins qu’à quiconque. » La gueuse avait presque l’air d’un homme blessé à mort. Et peut-être sentit-elle finalement se refermer sur sa chair les mâchoires d’acier du piège quand Roose Bolton héla ses gardes. « Ser Jaime poursuivra sa route jusqu’à Port-Réal. Pour ce qui vous concerne, je n’ai rien dit, je crains. Il serait abusif à moi de frustrer lord Varshé de ses deux proies. » Le sire de Fort-Terreur tendit la main vers une autre prune. « Si j’étais vous, madame, je préférerais me tourmenter moins pour les Stark et davantage pour les saphirs. »

TYRION

Derrière lui, l’impatience fit s’ébrouer un cheval, dans les rangs de manteaux d’or qui barraient la route, et lord Gyles étouffait ses quintes. Ce n’était pas à sa requête que Gyles était là, pas plus à sa requête que ser Addam, Jalabhar Xho ou aucun des autres, mais son seigneur de père avait eu le sentiment que Doran Martell risquait de s’offusquer si, au moment de franchir la Néra, ne venait l’accueillir qu’un nain.

C’est Joffrey qui aurait dû sortir en personne à la rencontre du Dornien, se dit-il à la réflexion tandis que se prolongeait l’attente, mais il aurait sûrement cochonné le travail. Depuis quelque temps, le roi s’était mis à ressasser les bonnes blagues que la soldatesque de Mace Tyrell débitait aux dépens de Dorne. Combien de Dorniens faut-il pour ferrer un cheval ? Neuf. Un pour le ferrage, et huit pour tenir le cheval en l’air. Va savoir pourquoi, Tyrion n’était pas certain que ce genre d’humour divertirait Doran Martell.

Au fur et à mesure que les cavaliers émergeaient en longue colonne poudreuse du vert des bois flottaient sous ses yeux de nouvelles bannières. Depuis la lisière jusqu’à la berge ne subsistaient plus, encore un legs de sa bataille…, que des squelettes d’arbres noirs. Trop de bannières , songea-t-il aigrement, tout en regardant les cendres que soulevait l’approche de la cavalcade, ces mêmes cendres qu’avait soulevées l’avant-garde Tyrell lorsqu’elle enfonçait le flanc de Stannis. Martell s’est fait accompagner par la moitié des seigneurs de Dorne, on dirait. Il tâcha d’en tirer un heureux présage, peine perdue. « Tu dénombres combien de bannières ? » demanda-t-il à Bronn.

Le reître chevalier mit sa main en visière. « Huit…, non, neuf. »

Tyrion pivota sur sa selle. « Par ici, Pod. Décris les emblèmes que tu distingues et dis-moi quelles maisons ils désignent. »

Podrick Payne poussa son hongre pour se rapprocher. Il portait le grand étendard royal, cerf-et-lion, de Joffrey, dont la pesanteur l’éprouvait pas mal. Bronn arborait, lui, la bannière personnelle de Tyrion, lion d’or Lannister sur champ d’écarlate.

Il est en pleine croissance , constata soudain le Lutin, comme Pod se dressait sur ses étriers pour mieux y voir. Il ne tardera pas à me dominer comme tout le monde. Sur son ordre, le gamin s’était ardemment plongé dans l’étude de l’héraldique dornienne, mais il se montrait aussi nerveux qu’à l’ordinaire. « Je ne puis distinguer. Le vent fait battre les tissus.

— Dis-lui ce que tu discernes, Bronn. »

Il faisait très chevalier, Bronn, aujourd’hui, dans son manteau neuf et son doublet frappé de la chaîne en flammes. « Un soleil rouge sur champ orange, lança-t-il, transpercé d’une pique.

— Martell, fit du tac au tac Podrick Payne, manifestement soulagé. La maison Martell, de Lancehélion, messire. Le prince de Dorne.

— Celui-là, même mon canasson l’aurait identifié, dit sèchement Tyrion. Propose-lui-en un autre, Bronn.

— Il y en a un de violet, avec des boules jaunes.

— Des citrons ? s’enquit Pod, dans une bouffée d’espoir. Champ violet semé de citrons ? Celui de la maison Dalt ? De… de Boycitre ?

— S’ pourrait. Puis un grand oiseau noir sur jaune. Quelque chose de rose ou de blanc dans les griffes, difficile à dire à cause des battements.

— Le vautour Noirmont porte dans ses serres un nouveau-né, dit Pod. Maison Noirmont, de Noirmont, messire. »

Bronn s’esclaffa. « Encore à bouquiner ? Les bouquins t’abîmeront l’œil de l’épée, petiot. J’aperçois aussi un crâne. Bannière noire.

— Le crâne couronné de la maison Forrest, ivoire et or sur noir. » Son ton se faisait plus assuré après chaque réponse exacte. « Les Forrest, de La Tombe-du-Roy.

— Trois araignées noires ?

— Ce sont des scorpions, ser. Maison Qorgyle, du Grès. Trois scorpions noirs sur rouge.

— Rouge et jaune, séparés par une ligne déchiquetée.

— Les flammes de Denfert. Maison Uller. »

Sa vivacité impressionna Tyrion. Tout sauf idiot, dès qu’il arrive à dénouer sa langue. « Vas-y, Pod, l’encouragea-t-il. Si tu les reconnais toutes, je te ferai un cadeau.

— Une tarte à tranches rouges et noires, reprit Bronn. Avec une main d’or au centre.

— Maison Allyrion, de La Grâcedieux.

— Une volaille rouge croquant un serpent, m’a l’air.

— Les Gargalen, de Salrivage. Un cocatrix, ser. Pardon. Pas une volaille. Rouge, avec un serpent dans son bec.

— Bravo ! s’écria Tyrion. Encore un, mon gars. »

Bronn scruta la file qui approchait. « Le dernier est un panache d’or sur damiers verts.

— Une plume d’or, ser. Jordayne, du Tor. »

Tyrion se mit à rire. « Neuf, et le compte est bon. J’aurais été incapable de les nommer tous, moi. » C’était un mensonge, mais le gosse en tirerait un rien de fierté, et il en avait sacrément besoin.

Martell amène de fameux compères, si je ne m’abuse. Pas une des maisons que Pod venait d’identifier n’était de second ordre ou insignifiante. Neuf des plus grands seigneurs de Dorne remontaient la route Royale, eux ou leurs héritiers, et Tyrion doutait fort qu’ils ne se fussent tapé tant de lieues que pour voir gambiller un ours. Il y avait là un message. Et un message qui ne me plaît guère. Avait-ce été une gaffe que d’expédier Myrcella à Lancehélion ?

« Messire, aventura Pod d’une voix timide, il n’y a pas de litière. »

Tyrion se démancha violemment le col. Le gosse avait raison.

« Doran Martell voyage toujours en litière, reprit le petit. Une litière sculptée à courtines de soie et tentures frappées de soleils. »

Tyrion n’ignorait pas non plus la rumeur. Le prince Doran avait cinquante ans passés, et il était podagre. Il a pu vouloir aller plus vite, se dit-il. Il a pu craindre que sa litière ne tente par trop les coupe-jarrets, ou qu’elle ne se révèle trop malcommode dans les cols supérieurs des Osseux. Sa goutte va peut-être mieux.

Mais alors, d’où lui venaient tous ces fâcheux pressentiments ?

L’attente finit par lui devenir insupportable. « En avant, jappa-t-il. Nous nous portons au-devant d’eux.» Il éperonna son cheval. Bronn et Pod l’imitèrent, en le flanquant chacun de son côté. En les voyant se mettre en mouvement, les Dorniens pressèrent eux-mêmes le train, ce qui fit ondoyer leurs bannières. A leurs selles de parade étaient suspendues les rondaches en métal qu’ils affectionnaient, et nombre d’entre eux brandissaient des faisceaux de courtes piques de jet ou bien l’arc de Dorne à double courbure dont leur cavalerie s’était fait une redoutable spécialité.

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