George Martin - L'Épée de feu

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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Il y avait trois sortes de Dorniens, s’était avisé le premier le roi Daeron. Si les Dorniens salés vivaient le long des côtes, les Dorniens sableux dans les déserts et au creux des vallées fluviales, les Dorniens rocheux s’étaient bâti leurs citadelles dans les passes et les hauts des montagnes Rouges. Les salés avaient dans les veines le plus de sang rhoynien, les rocheux le moins.

La suite de Doran comportait des représentants typiques des trois sortes. Lestes et sombres, olivâtres de teint, les salés laissaient flotter au vent leur longue chevelure noire. Plus sombres encore, les sableux avaient le visage extrêmement bruni par le torride soleil de leur habitat. Ils ceignaient leur heaume de longues écharpes vives pour se préserver des insolations. Plus grands et plus beaux, les rocheux, descendants des Andals et des Premiers Hommes, étaient blonds ou châtains, et, au lieu de les hâler, le soleil les couvrait de taches de rousseur ou les embrasait.

Les seigneurs portaient des robes à manches flottantes de satin et de soie munies de ceintures enrichies de joyaux. Lourdement émaillée, leur armure était filetée de cuivre bruni, d’or rouge mat et d’argent rutilant. Toutes nerveuses et rapides, leurs montures, tantôt rouges et tantôt dorées, tantôt, plus rarement, d’une blancheur neigeuse, se distinguaient par leur longue encolure et la beauté de leur tête fine. Plus petits que de véritables destriers de guerre et par là inaptes à porter un armement si lourd, les coursiers légendaires des sables de Dorne passaient pour pouvoir galoper un jour et une nuit de suite et le jour d’après sans marquer la moindre fatigue.

L’étalon noir comme le péché que chevauchait le chef des Dorniens avait la crinière et la queue couleur de feu. Grand, svelte et gracieux, l’homme montait comme s’il était né en selle. Un manteau de soie rouge pâle lui flottait aux épaules, et sa chemise était tapissée de disques de cuivre à demi superposés qui étincelaient au rythme de la marche comme un millier de liards neufs. Un soleil de cuivre ornait le frontal de son grand heaume doré, et le soleil à la pique de la maison Martell flamboyait sur le métal poli du bouclier rond pendu à son arçon.

Un soleil Martell, mais dix ans trop jeune , songea Tyrion quand il tira sur les rênes, en trop grande forme aussi, et infiniment trop belliqueux. Il savait désormais à quoi il avait affaire. Combien faut-il de Dorniens pour allumer la guerre ? se demanda-t-il. Rien qu’un. Il ne pouvait néanmoins faire qu’une chose, sourire. « Bienvenue, messires. Dès l’annonce de votre arrivée, Sa Majesté le roi Joffrey m’a commandé de m’avancer à votre rencontre afin de vous accueillir en son nom. Messire mon père la Main du Roi vous prie également d’agréer ses salutations. » Il affecta une confusion du meilleur aloi. « Lequel d’entre vous est le prince Doran ?

— La santé de mon frère exige qu’il reste à Lancehélion. » Le godelureau princier retira son heaume. Sombre et flétri, le visage qui apparut révéla sous l’arc délicat des sourcils de grands yeux aussi noirs et brillants que des flaques de bitume. A peine quelques fils d’argent relevaient-ils la crinière noire et luisante qui formait sur le front un V aussi pointu qu’était acéré le nez. Un Dornien salé, pour le coup. « Le prince Doran m’envoie siéger à sa place au Conseil du roi Joffrey, s’il plaît à Sa Majesté.

— Sa Majesté s’estimera trop honorée d’avoir pour La conseiller un guerrier aussi réputé que le prince Oberyn de Dorne », répliqua Tyrion, tout en se disant : Sang garanti pour nos caniveaux… « Et vos nobles compagnons sont les très bienvenus aussi.

— Permettez-moi de vous les présenter, messire Lannister. Ser Deziel Dalt, de Boycitre. Lord Tremond Gargalen. Lord Harmen Uller et son frère, ser Ulwyck. Ser Ryon Allyrion et son fils naturel, ser Daemon Sand, le Bâtard de La Grâcedieux. Lord Dagos Forrest, son frère, ser Myles, ses fils, Mors et Dickon. Ser Arron Qorgyle. Et honni soit qui me croirait susceptible d’omettre les dames. Myria Jordayne, héritière du Tor. Lady Larra Noirmont, sa fille, Jynessa, son fils, Perros. » Sa main fine s’agita pour faire avancer une femme à cheveux de jais demeurée en arrière. « Et voici mon amante de cœur, Ellaria Sand. »

Tyrion ravala un hoquet. Son amante de cœur, et bâtarde, Cersei va piquer une sacrée crise, s’il la veut aux noces. A consigner la belle dans un coin sombre au-dessous du gratin, sa sœur s’exposerait à l’ire de la Vipère Rouge. Mais qu’elle la place à côté de lui à la table haute, et toutes les dames de l’estrade risquaient de s’en offenser. Le prince Doran aurait eu l’intention de provoquer des noises ?

Le prince Oberyn fit volter son cheval pour se retrouver face à ses compatriotes. « Ellaria, messires, mesdames, messers, admirez jusqu’où le roi Joffrey pousse l’affection pour nous. Sa Majesté nous fait la grâce de nous dépêcher Son propre Lutin d’oncle pour nous amener à Sa Cour. »

Bronn pouffa dans son pif, et force fut à Tyrion de devoir affecter un air amusé. « Pas tout seul, messires. La tâche serait trop énorme pour un homme aussi petit que moi. » Sa propre suite s’étant entre-temps massée derrière lui, son tour était venu de nommer chacun. « Permettez-moi de vous présenter ser Flement Box, héritier de Corval. Lord Gyles, de Rosby. Ser Addam Marpheux, lord Commandant du Guet. Jalabhar Xho, prince du Val-aux-pivoines. Ser Harys Swyft, beau-père de mon oncle Kevan. Ser Merlon Crakehall. Ser Philip Pièdre et ser Bronn de la Néra, deux héros de notre récente bataille contre le rebelle Stannis Baratheon. Et mon écuyer personnel, le jeune Podrick, de la maison Payne. » Les patronymes avaient beau sonner assez joliment au fur et à mesure qu’il les énonçait, leurs porteurs ne pouvaient à aucun égard, pour la distinction ni pour la puissance de leurs maisons respectives, rivaliser avec les Dorniens, et le prince Oberyn en était aussi pertinemment conscient que lui.

« Messire Lannister, dit lady Noirmont, nous avons fait une longue route dans la poussière, et il nous serait on ne peut plus agréable de nous rafraîchir et nous délasser. Nous serait-il possible de gagner la ville ?

— A l’instant, madame. » Tyrion fit pivoter son cheval et en appela à ser Addam Marpheux. Sur un ordre de ce dernier, les manteaux d’or montés qui formaient l’essentiel de la garde d’honneur tournèrent vivement bride, et le cortège s’ébranla vers la rivière et, au-delà, Port-Réal.

Oberyn Nyméros Martell , se marmonna Tyrion dans sa barbe tandis que celui-ci venait se porter à sa hauteur. La Vipère Rouge de Dorne. Et moi, j’en fais quoi, par les sept enfers ! hein ?

Il ne le connaissait que de réputation, certes…, mais elle était épouvantable, la réputation. A pas plus de seize ans, le prince Oberyn s’était fait pincer dans le lit de la maîtresse du vieux lord Ferrugyer, colosse fameux pour sa bravoure et son irascibilité. Un duel s’ensuivit, qui, vu la jeunesse et la condition de l’offenseur, devait il est vrai s’interrompre au premier sang. Une estafilade réciproque satisfit l’honneur. Mais le prince Oberyn eut tôt fait de se remettre de la sienne, alors qu’en s’infectant celle de lord Ferrugyer finit par le tuer. Dès lors, on chuchota qu’Oberyn s’était servi d’une épée empoisonnée, et amis comme ennemis ne le désignèrent plus que sous le sobriquet de Vipère Rouge.

Bien des années s’étaient écoulées depuis, bon. Le gamin de seize ans était un homme de plus de quarante, à présent, mais sa légende avait singulièrement empiré. Il avait couru les cités libres, s’y formant, s’il fallait en croire la rumeur publique, au métier d’empoisonneur, voire à des arts plus ténébreux encore. Il avait étudié à la Citadelle assez longtemps pour forger six anneaux d’une chaîne de mestre et puis s’en était dégoûté. Engagé par-delà le détroit dans les Terres en Dispute, il avait guerroyé quelque temps aux côtés des Puînés avant de fonder sa propre compagnie. Ses tournois, ses batailles, ses duels, ses chevaux, ses appétits charnels… Il passait pour coucher avec les hommes comme avec les femmes, et Dorne pullulait de bâtardes à lui. On surnommait ses filles les aspics des sables. Pour autant que le sût Tyrion, le prince n’avait jamais engendré de fils.

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