George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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— Asseyez-vous et mangez, Brienne, intima Jaime tandis qu’Elmar déposait devant lui une tranche de viande sombre et saignante. Si Bolton avait dessein de nous mettre à mort, il ne gaspillerait pas ses précieuses prunes en notre faveur, et quand il y va de sa tripe. » Il s’absorba sur sa viande et s’aperçut qu’il était impossible, manchot, de la découper. Je vaux moins qu’une fille, dorénavant, songea-t-il. La chèvre a rendu le marché équitable, même si je doute que lady Catelyn lui en sache gré lorsque Cersei lui retournera sa marmaille dans le même état. L’idée lui arracha une grimace. Et c’est sur moi, pour ça aussi, que retombera le blâme, je parie.

Roose Bolton découpa sa viande méthodiquement. Le sang inondait son assiette. « Lady Brienne, vous assiérez-vous si je vous confie que je souhaite en agir avec ser Jaime très précisément comme lady Catelyn et vous-même le désirez ?

— Je… – vous nous laisseriez partir ? » Le ton était dubitatif, mais elle se rassit. « Voilà qui est bien, messire.

— En effet. Néanmoins, lord Varshé m’a suscité un brin de… d’embarras. » Il darda ses prunelles pâles sur Jaime. « Savez-vous pour quelle raison Varshé vous a tranché la main ?

— Il prend plaisir à trancher des mains. » Les bandages qui enveloppaient son moignon étaient maculés de sang et de vin. « Il prend plaisir aussi à trancher des pieds. Cela semble lui suffire comme raison.

— Il en avait une, pourtant. Il est plus futé qu’il n’a l’air. Nul ne commande longtemps une bande pareille aux Braves Compaings sans avoir une espèce d’intelligence. » Bolton piqua un morceau de viande à la pointe de son couteau, le fourra dans sa bouche, le mâcha consciencieusement, déglutit. « Lord Varshé n’a laissé tomber la maison Lannister que parce que je lui ai offert Harrenhal, soit une récompense mille fois supérieure à tout ce qu’il pouvait espérer de lord Tywin. Etranger à Westeros, il ignorait que l’appât fût empoisonné.

— La malédiction d’Harren le Noir ? ironisa Jaime.

— La malédiction de Tywin Lannister. » Bolton tendit son gobelet, Elmar le remplit en silence. « Notre chèvre aurait dû consulter les Tarbeck ou les Reyne. Ils l’auraient averti du traitement que votre seigneur père inflige à la trahison.

— Il n’y a plus de Tarbeck ni de Reyne, observa Jaime.

— Justement. Lord Varshé se flattait sans doute que lord Stannis triompherait à Port-Réal et le confirmerait dès lors dans la possession de ce château-ci par gratitude pour son mince rôle dans la chute de la maison Lannister. » Il gloussa sèchement. « Il ne connaît guère Stannis Baratheon non plus, je crains. Il en aurait peut-être obtenu Harrenhal pour services rendus…, mais sûrement aussi du nœud coulant pour prix de ses forfaits.

— Ce qui serait encore se montrer beaucoup plus coulant que ne le fera mon père.

— Il a fini par aboutir à cette conclusion. Avec la déconfiture de Stannis et la mort de Renly, seule une victoire Stark peut le préserver de la vengeance de lord Tywin, mais les chances, de ce côté, s’amenuisent dangereusement.

— Le roi Robb a gagné toutes ses batailles, lâcha bravement Brienne, en buse aussi loyale de discours que de faits et gestes.

— Gagné toutes ses batailles en perdant les Frey, les Karstark, Winterfell et le Nord. Une calamité que le loup soit si jeune. Les gamins de seize ans se croient toujours immortels et invincibles. Un homme plus mûr ploierait le genou, m’est avis. Toute guerre s’achève par une paix, et la paix s’assortit de pardons…, pour les Robb Stark du moins. Pas pour les Varshé Hèvre. » Bolton le régala d’un petit sourire. « Les deux camps ont eu beau se servir de lui, aucun ne versera de larmes à sa disparition. Les Braves Compaings n’ont pas pris part à la bataille de la Néra, mais ils y sont morts tout de même.

— Vous me pardonnerez de ne pas les pleurer ?

— Vous n’éprouvez point de pitié pour notre maudite chèvre condamnée ? Ah, mais les dieux doivent, eux…, sinon pourquoi vous auraient-ils fait tomber dans ses pattes ? » Il mâchonna une nouvelle bouchée de viande. « Karhold est plus petit et modeste qu’Harrenhal, mais il se trouve, et de beaucoup, hors de portée des griffes du lion. Une fois marié à Alys Karstark, Hèvre pouvait être lord pour de vrai. S’il était parvenu à soutirer quelque or à votre père, va pour l’aubaine, mais il vous aurait remis tout de même à lord Rickard, si gros qu’eût versé lord Tywin. La fille et un asile sûr, tel était son prix.

« Seulement, pour vous vendre, il devait vous garder, et le Conflans foisonne de gens qui seraient ravis de vous faucher à lui. Glover et Tallhart ont eu beau se faire tailler en pièces à Sombreval, des vestiges de leur armée courent toujours, et la Montagne égorge les traînards. Un millier de Karstark écument les terres au sud et à l’est de Vivesaigues pour vous mettre la main dessus. Ailleurs rôdent des Darry sans seigneur et sans loi, des meutes de loups à quatre pattes et les cliques de brigands du seigneur la Foudre. Dondarrion vous pendrait de grand cœur, vous et la chèvre, à la même fourche. » Le sire de Fort-Terreur sauça du jus sanguinolent avec un morceau de pain. « Harrenhal était le seul lieu où lord Varshé pouvait se bercer de vous garder en toute quiétude, sauf qu’ici ses Braves Compaings ne pèsent pas lourd contre tous mes hommes et contre tous les Frey de ser Aenys. Il a sûrement craint que je ne vous réexpédie à ser Edmure, à Vivesaigues…, ou, pire, ne vous rende à votre père.

« En vous mutilant, il visait un triple but : éliminer la menace de votre épée, se procurer un témoin macabre à l’intention de votre père et diminuer votre valeur à mes propres yeux. Car il est mon homme, comme je suis l’homme du roi Robb. Ainsi son crime est-il mien, ou du moins peut-il le paraître à votre père. Et c’est là que gît mon… brin d’embarras. » Il dévisagea Jaime de ses prunelles pâles, sans ciller, glacial, dans l’expectative.

Vu. « Vous souhaitez que je vous lave de tout reproche. Que je dise à mon père que ce moignon n’est nullement votre œuvre. » Il éclata de rire. « Renvoyez-moi à Cersei, messire, et je chanterai des chansons suaves à combler vos vœux, que nul n’ignore votre incomparable magnanimité ! » Une autre réponse, il le savait, n’importe laquelle, et Bolton le rendrait à la chèvre. « Eussé-je ma main, je coucherais tout noir sur blanc. Comment, estropié par le mercenaire introduit à Westeros par mon propre père, je ne dus mon salut qu’au noble lord Bolton.

— J’en croirai votre parole, ser. »

Voilà une chose que je n’entends pas si souvent. « Dans quel délai nous sera-t-il permis de prendre congé ? Et comment comptez-vous vous y prendre pour me soustraire à tous ces loups, brigands et Karstark ?

— Vous partirez dès que Qyburn vous déclarera suffisamment revigoré, sous l’égide d’une forte escorte d’hommes d’élite que commandera Walton, mon capitaine. Alias Jarret-d’acier. Un soldat d’une loyauté à toute épreuve. Il saura vous remettre à Port-Réal sain et entier.

— A condition que les filles de lady Catelyn soient également restituées saines et entières, spécifia la gueuse. Toute bienvenue qu’est la protection de votre Walton, messire, les petites sont ma mission. »

Le sire de Fort-Terreur jeta sur elle un regard indifférent. « Les petites n’ont plus lieu de vous inquiéter, madame. Lady Sansa ayant épousé le nain, les dieux seuls sont désormais à même de les séparer.

— Epousé ? fit-elle, suffoquée. Le Lutin ? Mais il… il avait juré, en présence de toute la Cour, à la face des dieux et des hommes… »

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