George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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« Quant à moi, alors que m’incombait la défense du Donjon Rouge, je compris que nous étions perdus. J’envoyai demander au roi la permission de négocier. Il me renvoya mon émissaire avec l’ordre suivant : “ Apportez-moi la tête de votre père, si vous n’êtes un traître .” Il refusait de se rendre. Lord Rossart se trouvait avec lui, m’apprit le messager. Je savais ce que voulait dire cela.

« Lorsque je lui tombai dessus, Rossart filait vers une poterne, accoutré en homme d’armes des plus ordinaires. C’est lui que je tuai le premier. Après, j’abattis Aerys avant qu’il ne pût dépêcher quelqu’un d’autre auprès des pyromants. Au cours des jours suivants, je traquai ceux-ci et les liquidai de même. Belis m’offrit de l’or, Garigus me supplia en chialant de l’épargner. Eh bien, c’est plus miséricordieux que le feu, le fer, mais je ne crois pas que Garigus ait beaucoup apprécié la fleur que je lui fis là. »

L’eau s’était refroidie. Quand Jaime rouvrit les yeux, ce fut pour les poser fixement sur le moignon de sa main d’épée. La main qui m’a fait Régicide. La chèvre lui avait volé là simultanément sa gloire et son opprobre. Et laissé quoi ? Qui suis-je, maintenant ?

Ses gros poteaux blancs dépassant de la serviette qu’elle plaquait convulsivement sur ses maigres pis, la gueuse avait l’air grotesque. « Est-ce mon histoire qui vous a coupé le sifflet ? Allons, maudissez-moi, traitez-moi de menteur ou embrassez-moi. Quelque chose… !

— Si vous dites la vérité, comment se fait-il que personne ne soit au courant ?

— Les chevaliers de la Garde s’engagent par serment à garder les secrets du roi. Voudriez que je me parjurasse ?» Il se mit à rire. « Pensez-vous que le noble sire de Winterfell aurait daigné prêter l’oreille à mes misérables explications ? Un tel homme d’honneur. Un seul coup d’œil sur moi lui suffisait pour me juger coupable. » Il se mit sur pied, la poitrine ruisselant d’eau froide. « De quel droit le loup juge-t-il le lion ? De quel droit ? » Un frisson violent le parcourut de la tête aux pieds, et il abattit son moignon sur la margelle de la cuve qu’il tentait d’enjamber.

La douleur fulgura dans tout son être… et, tout à coup, les bains se mirent à tourner. Brienne le rattrapa avant qu’il ne tombe. Elle avait les bras grenus de chair de poule et glacés, gluants, mais elle était forte, et plus délicate qu’il ne l’aurait cru. Plus délicate que Cersei, songea-t-il tandis qu’elle l’extirpait du bain, jambes ballantes comme une queue flasque. « Gardes ! l’entendit-il appeler. Le Régicide ! »

Jaime, pensa-t-il, je m’appelle Jaime.

Lorsqu’il reprit conscience, il était étendu de tout son long sur les dalles humides, et les gardes et la gueuse et Qyburn, debout, le contemplaient d’un air inquiet. Brienne était à poil, mais elle semblait l’avoir oublié pour l’instant. « Ce sera la chaleur du bain », disait mestre Qyburn. Non, il n’est pas mestre, on lui a retiré sa chaîne. « Puis le poison qui coule encore dans ses veines, ainsi que la malnutrition. Que lui donniez-vous comme nourriture ?

— De la pisse, des vers et des vomissures grises, badina Jaime.

— Du pain de munition, de la bouillie d’avoine et de l’eau, affirma le garde. Tout juste qu’il y touche, quoique. Faudrait qu’on y fasse quoi ?

— L’astiquer, l’habiller puis le porter, si besoin, au Bûcher-du-Roi, répondit Qyburn. Lord Bolton le veut à souper. Ça ne laisse plus beaucoup de temps.

— Apportez-moi une tenue propre pour lui, proposa Brienne, et je me chargerai de sa toilette et de le revêtir. »

Trop heureux de lui abandonner ces corvées, les autres relevèrent Jaime et l’installèrent sur un banc de pierre adossé au mur. Brienne alla récupérer sa serviette, se munit d’une brosse rêche pour achever de le décrasser et se fit remettre un rasoir pour lui tailler la barbe. A son retour, Qyburn avait sur les bras des sous-vêtements de bure, des braies de laine noires, une tunique flottante verte et un justaucorps de cuir se laçant par-devant. Jaime avait pour lors moins le tournis, mais il se sentait tout aussi patraque. La gueuse aidant, il réussit quand même à s’habiller. « Je n’ai plus besoin maintenant que d’un miroir d’argent poli. »

Le mestre des Pitres avait également rapporté des effets propres à l’intention de Brienne : chemise de lin et robe de satin rose maculée. « Je suis navré, madame. Ce sont là les seuls vêtements de femme assez grands pour vous dans tout Harrenhal. »

Il fut sur-le-champ manifeste que la robe était à l’origine destinée à des bras plus minces, des jambes plus courtes et une poitrine bien plus opulente. Les exquises guipures de Myr mettaient plus en valeur qu’elles ne les masquaient les ecchymoses qui couvraient Brienne. En un mot comme en cent, la pauvrette était en cet appareil d’un ridicule achevé. Elle a les épaules plus larges que moi, songea Jaime, et la nuque plus épaisse. Pas surprenant qu’elle préfère porter la maille. Le rose n’était pas plus tendre à son endroit. Une douzaine de vacheries cinglantes fusèrent dans la cervelle de Jaime mais, une fois n’est pas coutume, il parvint à les retenir. Mieux valait ne pas la fiche en rogne ; il n’était pas de taille contre elle, manchot.

Qyburn avait aussi apporté un flacon. « C’est quoi ? demanda Jaime quand le mestre sans chaîne le pressa de boire.

— De la réglisse macérée dans le vinaigre avec du miel et du girofle. Elle vous rendra quelque vigueur et la tête plus claire.

— Donnez-moi la potion qui fait repousser les mains, riposta Jaime. C’est la seule dont j’aie envie.

— Buvez », lui dit Brienne sans sourire, et il obtempéra.

Il mit une bonne demi-heure à se sentir assez fort pour tenir debout. Au sortir du demi-jour et de l’atmosphère moite et confinée des bains, l’air extérieur lui fit l’effet d’une claque en pleine figure. « M’sire doit l’attendre avec impatience, main’nant, dit un garde à Qyburn. Elle aussi. Faut que je l’ porte ?

— Je suis encore capable de marcher. Votre bras, Brienne. »

Cramponné à elle, il se laissa mener de l’autre côté de la cour vers une salle encore plus vaste que celle du trône, à Port-Réal, et parcourue de vents coulis. Trop nombreux pour qu’il pût les compter, d’énormes âtres en ponctuaient les murs tous les plus ou moins dix pieds, mais le froid, là-dedans, faute du moindre feu, vous figeait les moelles. Une douzaine de piques en manteau fourré gardaient les portes et les escaliers menant aux deux galeries supérieures. Et, au beau milieu de ce désert immense, attendait, perdu dans ce qui semblait des acres d’ardoise lisse autour d’une table à tréteaux, attendait, sans autre compagnie qu’un unique échanson, le sire de Fort-Terreur.

« Messire », dit Brienne, une fois qu’ils furent plantés devant lui.

Si les yeux de Roose Bolton étaient plus pâles que la pierre et plus impénétrables que le lait, sa voix était plus sourde qu’une araignée. « Je suis charmé que vos forces vous aient permis de vous joindre à moi, ser. Veuillez vous asseoir, madame. » Il désigna d’un geste l’assortiment de fromages, le pain, la viande froide et les fruits qui couvraient la table. « Vous boirez du rouge, ou du blanc ? Des crus médiocres, je le crains. Ser Amory avait quasiment asséché les caves de lady Whent.

— Vous lui avez fait payer ce forfait de la vie, j’espère. » Jaime s’empressa de prendre le siège qu’on lui offrait pour empêcher Bolton de mesurer l’extrême état de faiblesse où il était réduit. « Pour des Stark, le blanc. En bon Lannister, je prendrai du rouge.

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