George Martin - L'Épée de feu

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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— Ainsi qu’elle le voulait. Ainsi qu’elle l’a vu. » Il soupira. « T’a-t-il séduit ? Il a ce don. Transmis par son père, avec le sang. Il sait qu’il est fils de roi, mais il préfère omettre sa bâtardise. Et il idolâtre Robert, ainsi que le faisait Renly dans sa prime jeunesse. Mon royal frère jouait les pères caressants quand il venait à Accalmie, et puis il y avait des cadeaux à n’en plus finir…, épées et poneys et pelisses. L’eunuque, en fait, qui s’en occupait, chaque fois. Le gosse expédiait au Donjon Rouge des lettres éperdues de gratitude qui faisaient rigoler Robert, puis il demandait à Varys : “Vous lui avez envoyé quoi, cette année ?” Renly ne se conduisait pas mieux. Il se déchargeait de son éducation sur les gouverneurs et les mestres, et tous succombaient au charme du petit. Penrose a mieux aimé mourir que de s’en dessaisir. » Il fit grincer ses dents. « Cela me fiche encore en rogne. Comment pouvait-il se figurer que je risquais de maltraiter l’enfant ? J’avais bien choisi le camp de Robert, non ? Ce satané jour-là. Choisi le sang contre l’honneur. »

Il évite de le désigner par son nom. Davos en éprouva un affreux malaise. « Edric sera bientôt remis, j’espère. »

Stannis agita la main comme pour balayer sa sollicitude. « Ce n’est rien, un simple refroidissement. Il tousse, il grelotte, il a de la fièvre. Mestre Pylos va nous le rétablir en un tournemain. Par lui-même, autant dire qu’il n’existe pas mais, tu comprends, le sang de mon frère coule dans ses veines. Le sang de roi recèle des pouvoirs, à ce qu’elle dit. »

Davos ne demanda pas qui désignait elle.

Stannis toucha la table peinte. « Regarde-moi ça, chevalier Oignon. Mon royaume, en toute légitimité. Mon Westeros. » Il le désigna d’un geste large. « Tous ces blablas sur les Sept Couronnes sont ineptes. Aegon s’en aperçut voilà trois cents ans au premier coup d’œil qu’il jeta dessus, de l’endroit même où nous nous tenons. C’est sur son ordre que cette table avait été réalisée. Il y fit peindre rivières et baies, collines et montagnes, châteaux, villes et marchés, lacs et marais, forêts…, mais point de frontières. Il ne fait qu’un. Un seul royaume, d’un seul tenant, pour un seul roi qui le gouverne seul.

— Un seul roi, abonda Davos. Un seul roi, cela signifie la paix.

— A Westeros j’apporterai la justice. Une chose que ser Axell conçoit aussi peu qu’il conçoit peu la guerre. Pince-Isle ne me rapporterait strictement rien…, et ce serait mal en agir, exactement comme tu l’as dit. Celtigar doit payer lui-même et dans sa personne le prix de sa trahison. Et il le fera, le jour où j’entrerai en possession de mon royaume. Chacun récoltera ce qu’il aura semé, depuis le plus grand seigneur jusqu’au plus infime rat d’égout. Et certains perdront beaucoup plus que des bouts de doigts, je te le garantis. Ils ont fait saigner mon royaume, et je ne suis pas près de l’oublier. » Il se détourna de la table. « A genoux, chevalier Oignon.

— Pardon, Sire ?

— Pour le poisson et les oignons, je t’ai fait chevalier, jadis. Pour ceci, je me sens d’humeur à t’élever jusqu’à lord. »

Ceci ? Davos nageait complètement. « Je suis pleinement satisfait d’être votre chevalier, Sire. Je ne saurais comment m’y prendre pour commencer à me comporter en lord.

— Bon. C’est être faux que de se comporter en lord. Je l’ai appris à mes rudes dépens. Maintenant, à genoux. Votre roi l’ordonne. »

Davos s’agenouilla, et Stannis entreprit de mettre au clair sa longue épée. Illumination, l’avait baptisée Mélisandre ; l’épée rouge des héros, tirée des flammes où se consumaient les sept dieux. Au fur et à mesure que la lame émergeait du fourreau, la pièce parut s’éclairer d’un plus vif éclat. L’acier luisait par lui-même, tantôt orange et tantôt jaune et tantôt rouge. L’air chatoyait tout autour, et jamais joyau n’avait étincelé si brillamment. Mais, lorsque Stannis en toucha l’épaule de Davos, la sensation fut absolument identique à celle qu’eût procurée n’importe quelle autre épée. « Ser Davos de la maison Mervault, dit le roi, êtes-vous véritablement et sincèrement mon homme lige, maintenant et pour jamais ?

— Je le suis, Sire.

— Et jurez-vous de me servir loyalement chacun de vos jours, de me donner probes conseils et prompte obéissance, de défendre mon royaume et ma royauté contre tous adversaires, en grandes et petites batailles, de protéger mon peuple et châtier mes ennemis ?

— Je le jure, Sire.

— Alors, relevez-vous, Davos Mervault, mais relevez-vous lord du Bois-la-Pluie, amiral du Détroit, Main du Roi. »

Un moment, la stupeur pétrifia Davos littéralement. En me réveillant, ce matin, je me trouvais dans ses cachots. « Sire, vous ne pouvez… mes aptitudes m’interdisent d’être Main du Roi.

— Il n’est personne de plus apte.» Stannis rengaina Illumination, prit la main de Davos et le remit sur pied.

« Je suis de basse extrace, rappela Davos. Un contrebandier parvenu. Jamais vos grands n’accepteront de m’obéir.

— Alors, nous en ferons d’autres.

— Mais… je ne sais pas lire… ni écrire…

— Mestre Pylos saura lire pour vous. Quant à écrire, ma dernière Main le faisait sans avoir la tête sur les épaules. Je n’attends de vous que ce que vous m’avez toujours donné, rien de plus. Probité. Loyauté. Dévouement.

— Il vous serait sûrement possible de trouver mieux… quelque grand seigneur… »

Stannis émit un reniflement dédaigneux. « Ce mioche de Bar Emmon ? Mon féal aïeul ? Celtigar m’a laissé tomber, le nouveau Velaryon a six ans, et le nouveau Solverre a fui pour Volantis après que j’eus brûlé son frère. » Il fit un geste exaspéré. « Il me reste une poignée d’hommes de cœur, c’est vrai. Ser Gilbert Farring tient encore Accalmie pour moi avec deux cents hommes fidèles. Lord Morrigen, le bâtard Séréna, le petit Chyttering, mon cousin Andrew… Mais je n’ai confiance en aucun d’eux comme j’ai confiance en vous, messire du Bois-la-Pluie. C’est vous qui serez ma Main. C’est vous que je veux à mes côtés durant la bataille. »

Une autre bataille, et c’en sera fait de nous tous, songea Davos. A cet égard, lord Alester voyait plutôt juste. « Votre Majesté a exigé des conseils honnêtes. En toute honnêteté, alors…, nous sommes loin d’avoir les moyens de livrer une seconde bataille aux Lannister.

— C’est de la bataille suprême que parle Sa Majesté », lança une voix de femme aux accents capiteux de l’est. Rutilante de soies et satins chatoyants, Mélisandre se tenait sur le seuil, un plat d’argent couvert entre les mains. « Ces petites guerres ne sont que bagarres enfantines au regard de celle qui va venir. Celui dont le nom ne doit pas être prononcé concentre ses pouvoirs en ce moment même, Davos Mervault, des pouvoirs vénéneux, féroces et d’une force incommensurable. Bientôt va venir le froid, bientôt va tomber la nuit éternelle. » Elle déposa le plat d’argent sur la table peinte. « A moins que des gens de bien ne trouvent le courage de l’affronter. Des gens à cœur de feu. »

Les yeux de Stannis se fixèrent sur le plat d’argent. « Elle m’a montré cela, lord Davos. Dans les flammes.

— Et vous l’avez vu, Sire ?» Stannis Baratheon n’était pas homme à mentir sur un sujet pareil.

« De mes propres yeux. Après la bataille, alors que je m’abîmais dans le désespoir, dame Mélisandre m’enjoignit de regarder le feu qui brûlait dans l’âtre. La cheminée tirait très fort, et des particules de cendres s’élevaient des flammes. Je les regardai, non sans me sentir fort benêt, mais elle m’enjoignit de regarder plus à fond, et… et les cendres étaient blanches, le tirage les aspirait, et pourtant elles semblaient tomber simultanément. De la neige, pensai-je. Alors, les étincelles en suspens dans l’air parurent former un cercle, devenir un anneau de torches, et je me trouvai surplombant au travers du feu une espèce de colline abrupte dans la forêt. Les braises s’étaient métamorphosées en hommes vêtus de noir retranchés derrière les torches, et il y avait des formes qui bougeaient parmi les flocons. En dépit de la chaleur que dégageaient les flammes, je sentis un froid si terrible que je me mis à grelotter, et la vision se dissipa, du coup, le feu n’était plus qu’un feu, comme avant. Mais ce que j’ai vu était bien réel, je parierais mon royaume là-dessus.

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