George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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Jack-bonne-chance, Harwin et Merrit de Lunebourg bravèrent l’incendie en quête de prisonniers. En émergeant peu après des tourbillons de flammes et de fumée, ils ramenaient huit frères bruns, dont l’un si faible que Merrit devait le charrier en travers des épaules. Avec ceux-là se trouvait aussi un septon dégarni, voûté, mais sur les robes grises duquel était enfilée de la maille noire. « Planqué dans la cave il était, dessous l’escalier », fit Jack entre deux quintes de toux.

Thoros sourit en voyant l’homme. « Utt. Tiens tiens.

— Septon Utt. Un homme de dieu.

— Quel dieu voudrait de salauds comme toi ? grommela Lim.

— J’ai péché, chiala l’autre. Je sais je sais. Pardonne-moi, Père. Oh, j’ai gravement péché. »

Arya se souvenait de septon Utt pour l’avoir vu à Harrenhal. D’après Huppé le Louf, il ne manquait jamais de chialer et d’implorer pardon dans ses prières après avoir assassiné un gamin de plus. Parfois même, il se faisait flageller par ses potes Pitres. Et tous trouvaient ça vachement marrant.

D’un geste sec, lord Béric rengaina, étouffant les flammes de son épée. « Accordez aux moribonds le coup de grâce ; les autres, pieds et poings liés pour comparaître », ordonna-t-il, et il en fut ainsi.

Les procès allèrent bon train. Divers brigands se présentèrent pour témoigner des forfaits commis par les Braves Compaings : villes et villages saccagés, récoltes brûlées, femmes violées et massacrées, hommes torturés, mutilés. Quelques-uns parlèrent des gamins enlevés par septon Utt. Lequel chiala et pria tout du long. « Je ne suis qu’un faible roseau, dit-il à lord Béric. J’ai beau demander la force au Guerrier, les dieux m’ont créé faible. Faites grâce à ma faiblesse. Les petits, les chers petits… Je n’ai jamais eu l’intention de leur faire du mal… »

Septon Utt ne fut pas long à pendre sous un grand orme et à s’y balancer doucement, nu comme au premier jour. Les Braves Compaings survivants l’imitèrent un à un. Certains résistèrent, ruant et se débattant quand le nœud coulant venait emprisonner leur cou. L’un des arbalétriers n’arrêta qu’après de gueuler: « Moi soldat ! moi soldat ! », avec un accent de Myr à couper au couteau. Un autre offrit de mener ses vainqueurs à une cache d’or. Un troisième leur vanta le bon brigand qu’il ferait si… Chacun n’en fut pas moins à son tour dénudé puis chanvré puis pendu. Tom Sept-cordes joua sur sa harpe un air bien funèbre en leur honneur, et Thoros implora le Maître de la Lumière de rôtir leurs âmes jusqu’à la fin des temps.

Un arbre pitre, se dit Arya, tandis qu’ils oscillaient, blafards et fardés de rouge sinistre par l’incendie qui ravageait le septistère. Déjà survenaient, comme nés du néant, les corbeaux. En les entendant échanger des croassements jaseurs, elle se demanda ce qu’ils pouvaient bien se dire. Sans l’avoir jamais redouté comme les Mordeur, Rorge et certains autres encore à Harrenhal, elle jubilait littéralement que septon Utt fut mort. Ils auraient aussi dû pendre le Limier, ou lui faire valser la tête, songea-t-elle, ulcérée qu’au lieu de cela les brigands lui eussent pansé son bras brûlé, rendu son cheval, son armure et son épée puis, à quelques milles de la colline creuse, la liberté, ne lui fauchant en tout et pour tout que son or.

Ses murs embrasés n’étant plus capables de supporter leur pesante couverture d’ardoise, le septistère s’effondra d’un bloc, dans des rugissements de flammes et des tourbillons de fumée. Les huit frères bruns contemplaient ce désastre d’un air résigné. Ils étaient les seuls rescapés de la communauté, conta le plus vieux, spécialement voué au culte du Ferrant, comme l’indiquait le marteau de fer miniature qu’il portait en sautoir. « Avant la guerre, nous étions quarante-quatre, et tout prospérait ici. Nous possédions une douzaine de vaches laitières et un taureau, cent ruches, une vigne, un verger de pommiers. Depuis…, nous n’avons eu que trop de visiteurs, je m’y perds. Ce faux septon n’était que le dernier du lot. Il est aussi passé un monstre…, et nous avons eu beau lui remettre tout notre argent, il n’a pas démordu que nous cachions de l’or, et il nous a fait tuer un par un par ses sbires afin de contraindre à parler le Doyen.

— Et par quel miracle avez-vous survécu, vous huit ? demanda l’Archer.

— Honte à moi, dit le vieillard. C’est ma faute. Mon tour de mourir venu, j’ai révélé la cache de notre or.

— Votre unique tort à tous, frère, dit Thoros de Myr, est de ne l’avoir pas fait immédiatement. »

Les brigands se logèrent, cette nuit-là, dans la brasserie sise au bord du petit cours d’eau. Leurs hôtes avaient une planque de vivres creusée dans le sol des écuries, de sorte qu’on partagea un souper modeste composé d’oignons, de pain d’avoine et d’une soupe aux choux aqueuse et vaguement parfumée d’ail. En dénichant dans son bol une rondelle de carotte, Arya se tint pour privilégiée. Pas un instant les frères ne s’enquirent de l’identité de leurs sauveurs. Ils la connaissent , songea-t-elle. Elle était d’ailleurs évidente. Le bouclier, le corselet de plate et le manteau de lord Béric arboraient la foudre, et Thoros portait ses robes rouges, ou du moins ce qu’il en restait. L’un des frères, un jeune novice, fut assez hardi pour inviter ce dernier à ne point prier son faux dieu tant qu’il séjournerait sous leur toit. « Va te faire foutre ! le rembarra Lim Limonbure, ce dieu est aussi le nôtre, et vous nous devez vos putains de vies. Puis qu’est-ce qu’il a de faux ? Votre Ferrant est peut-être capable de réparer une épée brisée, mais un homme brisé, dis, il opère sa guérison, lui ?

— Assez, Lim, ordonna lord Béric. Chez eux, à nous de respecter leur règle.

— Le soleil ne s’arrêtera pas de luire si nous manquons une ou deux prières, acquiesça gracieusement Thoros. Je suis bien placé pour le savoir. »

Lord Béric s’abstint de manger, pour sa part. Arya ne l’avait jamais vu manger, du reste, mais il prenait de temps à autre une coupe de vin. Il semblait ne pas dormir non plus. Son œil valide avait beau se fermer fréquemment, le moindre mot qu’on lui adressait le lui faisait rouvrir instantanément. Pour l’heure, il portait encore son manteau noir miteux et son corselet cabossé dont s’écaillait le blason d’émail. Sa plate, il la conservait même une fois couché. Le lugubre acier noir dissimulait la terrible plaie infligée par le Limier, de même que la grosse écharpe de laine dérobait aux regards le sombre anneau qui cerclait la gorge. Mais rien ne camouflait son crâne fracassé, défoncé à la tempe, ni la cavité rouge vif qui l’éborgnait, pas plus que l’ossature de son visage décharné.

Obsédée par les contes d’Harrenhal, Arya n’osait loucher sur lui qu’à la dérobée. Il dut percevoir l’appréhension qu’il lui inspirait, car il se tourna vers elle et lui fit signe d’approcher. « Je te fais peur, enfant ?

— Non. » Elle se mâchouilla la lèvre. « Seulement… eh bien, je croyais que le Limier vous avait tué, mais…

— Rien qu’une blessure, lâcha Lim Limonbure. Une blessure grave, ouais, mais Thoros l’a guérie. Y a jamais eu meilleur que lui, comme guérisseur. »

Le seigneur marchien jeta sur Lim un regard bizarre de son bon œil et pas de regard du tout de l’autre, qui n’était que cratère, crevasses et caillots. « Pas de meilleur guérisseur, convint-il d’un ton las. Il n’est que temps de changer la garde, m’est avis, Lim. Occupe-t’en, si tu veux bien.

— Ouais, m’sire. » A grandes enjambées qui faisaient virevolter les longs pans de son manteau jaune, Lim se jeta dans la nuit pleine de bourrasques.

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