George Martin - L'Épée de feu

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L'Épée de feu: краткое содержание, описание и аннотация

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George R.R. Martin continue à nous entraîner dans un monde fabuleux où les familles de ses héros se ramifient au cœur de régions plus mystérieuses les unes que les autres : grottes, collines creuses, hameau de feuilles, forteresses imprenables.
Odieuses mutilations, drames sanglants, mariages imposés, traîtrises sans vergogne, vengeances cruelles et longuement mûries, équipées punitives se succèdent dans ses pages où défile un ensemble jamais vu de créatures fantastiques et inoubliables : dragons, eunuques, vipères, sorcières et sauvageons. Leurs apparences sont souvent trompeuses et toujours bonnes à désarçonner leurs adversaires.
     Rien n’arrête l’imagination foisonnante de George R.R. Martin qui poursuit là l’un des cycles romanesques et visionnaires les plus originaux de notre temps.

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Finalement, Tom, à sec de chansons humides, abandonna son instrument. Du coup, seul retentit désormais sur le toit d’ardoise de la brasserie le martèlement obstiné de l’averse. La partie de dés s’acheva, et tandis qu’Arya se juchait sur une seule jambe, l’assistance écouta les doléances de Merrit dont le cheval avait perdu un fer.

« Je saurais vous le referrer, moi, fit subitement Gendry. J’étais qu’apprenti, bon, mais mon maître disait que j’ai la main faite pour le marteau. Je sais ferrer les chevaux, remmailler les hauberts et décabosser la plate. Je saurais aussi fabriquer des épées, je parie.

— Qu’est-ce que tu nous chantes là, mon gars ? s’exclama Harwin.

— Que je forgerai pour vous. » Il mit un genou en terre devant lord Béric. « Si vous vouliez bien de moi, m’sire, je vous serais pas inutile. J’ai déjà fait des outils, des poignards, même un heaume, une fois, qu’était pas si mal. Un des types de la Montagne me l’a volé quand on s’est fait prendre. »

Arya se mordit la lèvre. Lui aussi veut m’abandonner.

« Tu aurais intérêt à servir plutôt lord Tully, à Vivesaigues, répondit lord Béric. Je n’ai pas les moyens de payer ton travail.

— Personne l’a jamais payé. Je désire qu’une forge, un endroit où dormir et de quoi manger. Ça me suffit, m’sire.

— Un forgeron s’accueille à bras ouverts partout. Mieux encore un armurier qualifié. Pourquoi choisir de rester avec nous ? »

Arya regarda l’effort de la réflexion plisser le museau stupide de Gendry. « A la colline creuse, ce que vous avez dit, que les hommes du roi Robert, ben, c’est des frères, enfin tout, quoi, ça m’a plu. Ça m’a plu, quand vous avez accordé ce procès au Limier. Lord Bolton pendait juste les gens ou leur faisait couper la tête, et lord Tywin et ser Amory se conduisaient pareil. J’aimerais mieux forger pour vous.

— On a tout plein de maille à réparer, m’sire, rappela Jack. Presque tout, on l’a pris aux morts, et y a des trous par où la mort les avait pris.

— Tu dois être un peu crétin, petit, lança Lim. On est des hors-la-loi. Des raclures de bougraille, la plupart, sauf Sa Seigneurie. Va pas croire que ça sera comme dans les couillonnades que chante Tom, non plus. Les baisers de princesse, t’en voleras pas, et tu monteras pas en tournoi sous une armure dérobée. Rejoins-nous, et c’est le cou dans un nœud coulant que tu finiras, ou la tête empalée dessus la porte de quelque château.

— C’est pas pire que ce qu’on vous ferait à vous, répliqua Gendry.

— Ouais, tout juste ! fit chaleureusement Jack-bonne-chance. Les corbeaux nous attendent tous tant qu’on est. Le gosse a pas froid aux yeux, m’sire, et on a sacrément besoin de ce qu’il nous offre. Prenez-le, Jack dit.

— Et vite, suggéra Harwin en pouffant. Avant que la fièvre lui passe et qu’il retrouve son bon sens. »

Un blême sourire effleura les lèvres du seigneur la Foudre. « Mon épée, Thoros. »

Il n’embrasa pas sa lame, cette fois, mais se contenta de la poser légèrement sur l’épaule de Gendry. « Gendry, jures-tu sous le regard des dieux et des hommes de défendre ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes, de protéger toutes les femmes et tous les enfants, d’obéir à tes capitaines, à ton seigneur lige et à ton roi, de te battre courageusement si besoin et d’accomplir toutes les autres tâches qui t’incomberont, si dures ou humbles ou périlleuses qu’elles puissent être ?

— Je le jure, m’sire. »

Le seigneur des Marches transféra l’épée de l’épaule droite à l’épaule gauche et dit : « Relève-toi, ser Gendry, chevalier de la colline creuse, et sois le bienvenu dans notre fraternité. »

A la porte retentit un éclat de rire impudent, râpeux.

La pluie dégouttait à force de ses vêtements. Plaqué en bandoulière contre sa poitrine par une vulgaire corde, son bras brûlé disparaissait sous l’emplâtre de feuilles et de chiffons, mais les vagues reflets du maigre foyer moiraient de noir les brûlures qui le défiguraient depuis tant d’années. « Encore à bricoler des chevaliers, Dondarrion ? gronda-t-il. Mériterait que je te rezigouille, ça. »

Lord Béric le dévisagea froidement. « J’avais espéré que nous ne vous reverrions plus, Clegane. Comment diable nous avez-vous trouvés ?

— Pas bien compliqué. Votre foutue fumée devait se voir de Villevieille.

— Qu’est-il advenu de nos sentinelles ? »

La bouche de l’autre se tordit. « Ces deux aveugles ? Se pourrait que je les aie tués. Me ferais quoi, dans ce cas, dis ? »

Anguy corda son arc. Coche s’y employait aussi. « Vous avez donc une telle envie de mourir, Sandor ? demanda Thoros. Il vous faut être ivre ou dément pour nous suivre comme vous le faites.

— Ivre de pluie ? Vous ne m’avez pas laissé suffisamment d’or pour que je m’achète une coupe de vin, vous autres, fils de putes. »

Anguy cueillit une flèche. « On est des brigands. Les brigands, ça vole. Que même c’est dans les chansons, et que Tom t’en chantera p’t-êt’ une, si t’y demandes poliment. Dis merci qu’on t’a pas tué.

— Essaie de venir t’y frotter, l’archer. Je te faucherai ce carquois et te le foutrai, flèches et tout, dans ton petit cul de rouquin. »

Anguy leva son arc, mais un geste de lord Béric le retint de tirer. « Pourquoi venir ici, Clegane ?

— Pour récupérer ce qui m’appartient.

— Votre or ?

— Quoi d’autre ? Pas pour le plaisir, toujours, de lorgner ton minois, Dondarrion, crois-moi sur parole. Tu es encore plus laid que moi, maintenant. Et chevalier tire-laine, en plus, il paraît.

— Je vous ai donné un reçu pour votre or, dit lord Béric sans se départir de son calme. Vous serez remboursé, la guerre achevée.

— M’en suis torché le cul, de ton papier. Je veux l’or.

— Nous ne l’avons plus. Je l’ai expédié au sud, avec Barbeverte et le Veneur, pour acheter grains et semences au-delà de la Mander.

— Et nourrir tous ceux dont vous avez brûlé les récoltes, lança Gendry.

— Ah bon, c’est le nouveau boniment, ça ? » Sandor Clegane se remit à rire. « Se trouve que ça tombe à pic, je voulais juste en faire pareil. Repaître un affreux tas de rustres et leur vérole de portée.

— Mensonges, fit Gendry.

— Fort en gueule, le mioche, holà. Mais pourquoi les croire, et moi pas ? Serait pas à cause de ma bouille, des fois ? » Il jeta un coup d’œil vers Arya. « Comptes aussi la faire chevalier, Dondarrion ? La première chevalière de huit printemps ?

— J’ai douze ans ! mentit-elle avec véhémence, et je pourrais être chevalier si je le voulais. J’aurais pu aussi vous tuer, seulement, Lim m’a pris mon couteau. » Rien qu’y songer réveillait sa rogne.

« Couine après lui, pas après moi. Puis fourre-toi la queue entre les pattes et file. Sais ce que ça fait aux loups, les chiens ?

— Je vous tuerai, la prochaine fois. Je tuerai votre frère aussi !

— Non. » Ses yeux sombres se rétrécirent. « Pas toi, ça. » Il se tourna de nouveau vers lord Béric. « Au fait, adoubez-moi donc mon cheval. Il ne chie pas sur les beaux tapis, ne rue pas plus que la plupart, ça mérite une chevalerie. Ou bien vous entendez me le voler aussi ?

— Ferais mieux l’enfourcher dare-dare et te tirer, prévint Lim.

— Le Maître de la Lumière vous a fait grâce de la vie, déclara Thoros de Myr. Il n’a pas pour autant proclamé que vous fussiez la réincarnation de Baelor le Bienheureux. » Il dégaina, et Arya s’aperçut que Jack et Merrit avaient fait de même. Et lord Béric n’avait toujours pas rengainé depuis l’adoubement. Ils vont peut-être le tuer, ce coup-ci.

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